Pour permettre au nouveau-né de se développé harmonieusement, il est fondamental de lui apporter tous les éléments nutritifs nécessaires adopté à ses fonctions digestives et rénales.
Comme le lait maternel constitue l’alimentation maternelle et idéale du nourrisson et, apporte au développement de l’enfant des bases biologiques et affectives sans égales.
Il est adapté aux besoins de l’enfant qui doit être équilibrés qualitativement et quantitativement(1)
L’alimentation est l’action de se nourrir, de s’alimenter.
Elle consiste à allaiter exclusivement un nourrisson jusqu’à 6 mois environ, puis commencer en suite à lui donner les aliments de compléments tout en continuant à l’allaiter (2)
Ainsi nous pouvons brièvement retenir que l’alimentation de l’enfant désigne l’alimentation maternelle puis l’introduction progressive d’autres en plus du lait maternel a partir de 6 mois jusqu’à 24 ème mois de l’enfant.
Depuis des années, plusieurs auteurs se préoccupent toujours de la promotion de l’alimentation équilibrée de l’homme en général et particulièrement celle de l’enfant.
Les problèmes nutritionnels occupent encore une place prépondérante parmi les problèmes de développement socio-économique en Afrique comme dans d’autres pays en développement.
Pour la plupart de l’UNICEF et l’oms, ainsi que plusieurs auteurs est que le meilleur conseil réside d’un allaitement exclusif jusqu’au 6ème mois d’âge puis l’introduction progressive d’aliments de complément à cet âge.
Les avancés scientifiques en matière d’allaitement ont été considérable ce cinquante dernières années et des nombreux bénéfices lui ont été reconnu tant au niveau de la santé, de la nutrition, de la protection contre les infections virales, bactérienne et du développement plus ou moins sain de l’enfant ; il existerait un rôle préventif à long terme à ce qui concerne certaines pathologies chroniques comme le diabète, l’hypertension et la goute.
C’est serait les enfants nourris au moins 6 mois qui profiterait de ces avantages.
De plus son bénéfice en ce qui concerne la santé de la mère (une perte du poids plus rapide dans le 6 mois post partum, une diminution de l’indice des cancers du sein et de l’ovaire avant la ménopause) et des enfants (un bénéfice sur le plan cognitif une diminution de l’incidence et de la gravité des infections, ORL, et la prévention de l’obésité pendant l’enfance et l’adolescence, une tension artérielle et une cholestérolémie inférieure à l’âge adulte (3).
L’avantage de l’allaitement maternel est certain au niveau social, économique et il pourrait sauver 1 à 2 million de vie par an dans le monde (4).
Aussi que jusque là plusieurs mères ignorent complètement beaucoup d’aspects d’alimentation de l’enfant, et ne métrise ni la nature ni la forme, ni la fréquence des repas ?
Cependant la région a le taux d’allaitement exclusif au sein de plus faible, du monde en développement. (7).
Le sevrage précoce expose les nourrissons à des nombreux risques ; non seulement à des conditions de préparations et d’hygiène défectueuse mais aussi l’enfant n’a pas encore développer d’enzymes spécifiques pour digérer l’amidon avant l’âge de 6 mois.
Avec tous ces constants alarmants dont notre pays n’est pas épargné, avons jugé bon de mener une étude sur l’alimentation des enfants de 0 à 24 mois.
La conduite de l’alimentation des enfants de 0 à 24 mois est inadéquate, cette situation s’explique par :
Pour bien mené nos recherches afin d’élaborer ce travail nous avons adopté une méthodologie appropriée principalement sur :
Pour n’est pas dispersé nos efforts, notre travail ne portera que sur une couche précise de la population à savoir : les mères des enfants de 0 à 24 mois de l’aire de santé de Cigurhi qui est dans la zone de santé de Bagira dans la ville de Bukavu. Pour arriver à la réalisation de ce travail, nous avons orienté nos enquêtes dans le service de consultation préscolaire entre la période du 01 mai au 30 juin 2012.