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CHAPITRE III : RESULATS ET DISCUSSION

Les résultats présentés dans ce chapitre sont issus de moyennes estimées et d’analyses ayant porté sur les paramètres végétatifs et les paramètres de rendement du manioc relatifs aux traitements (facteurs) ayant fait l’objet de nos observations sur terrain.
3.1. Analyse quantitative de la végétation avant et après l’application du glyphosate
Les principales adventices dans le champ étaient : Vernonia ampla, Brachiaria ruziziensis, Ageratum conyzoides, Comelina difusa, Colocasia sp, Galisoga ciliata, Bidens pilosa, Namonka, Triumfeta cordifolia, Phaseolus vulgaris, Digitaria vestida, Amarantus viridis, Impatiens buntonii, Synodon plectostacius, Eulesine indica , Sida acuta, Conyza sumatresis.
3.1.1. L’abondance spécifique avant pulvérisation et après pulvérisation du glyphosate
L’ANOVA de l’abondance spécifique avant pulvérisation n’a relevé aucune différence significative entre traitements (p=0,4460) de même que pour les blocs (p=0,6723). Les différences ont été par contre hautement significatives entre traitements après application du glyphosate (P=0,0004183), par contre les blocs n’ont pas dégagé aucun effet tel que l’illustre la figure 2. Le graphique suivant donne l’abondance dominance des mauvaises herbes :
Figure 2: Abondance spécifique avant et après la pulvérisation du glyphosate
0
50
100
150
200
250
300
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Nombre d'individus
Abondance spécifique
Moyenne de Nbre_Indiv avant appl
Moyenne de Nbre_Indiv après appl
34
On remarque de ce graphique que la proportion ou la moyenne des individus, avant l’application du glyphosate et la manipulation du sol par le fauchage, le labour, était la même dans les traitements (204 individus) ; il s’est avéré une diminution plus importante des espèces dans les parcelles traitées par l’herbicide mais également dans les parcelles non traité par l’herbicide suite à la manipulation du sol par le fauchage et le labour (35 individus par parcelle). Les parcelles traitées ont présenté une faible fréquence des individus (moyenne de 29 individus dans les quadrants de 1m²) par rapport au témoin (69 individus). Ce phénomène révèle que le glyphosate a un effet sur les mauvaises herbes du point de vue abondance spécifique. La réduction du nombre d’individu par l’effet labour, sarclage et glyphosate a varié de 54 à 94%. Pour le traitement 2, la réduction est la plus faible (54%) et pour le traitement 6 la réduction est la plus haute (94%). Les traitements T2, T3, T4, T5 et T6 ont donné des bons résultats (94, 73, 92, 93 et 94% respectivement). Le traitement qui a donné des mauvais résultats est T1 (54% respectivement). Les traitements T2 et T6 ont la même capacité de réduction des mauvaises herbes (94%) cela est dû au fait que à ce stade il n’y a que le glyphosate qui agit et les autres facteurs (sarclage et plante de couverture) ont agit après 45 jours de la mise en place de la culture. Comparativement au témoin, la réduction des mauvaises herbes par l’effet labour est de l’ordre de 65%. Pour T2, l’effet labour a réduit les espèces des mauvaises herbes d’une proportion évalué à 65% de 253 individus, soit 164 individus. Le glyphosate à son tour a réduit les mauvaises herbes de 164 à 15 individus soit 59%.
35
3.1.2. L’abondance spécifique après pulvérisation au cours des sarclages
Le graphique suivant donne l’abondance dominance des mauvaises herbes
Figure 3: Abondance spécifique au cours des sarclages L’évolution des individus dans différents traitements relève une différence hautement significative entre les facteurs (p=0,0008301) au cours du premier sarclage qui s’est effectué à 45 jours de la mise en place de la culture, au deuxième et troisième sarclage les différences entre traitements étaient hautement significative. Les efforts combinés labour, glyphosate et sarclage ont donné des résultats tels que les espèces des mauvaises herbes diminuent pour certains traitements et augmentent pour d’autres. Cela est dû au fait que la contamination des parcelles se fait à partir du témoin. On a enregistré des faibles diminutions de nombres des mauvaises herbes dans tous les traitements à 45 jours (premier sarclage). Les traitements T1, T3, T5 et T6 on enregistré une faible réduction des mauvaises herbes de l’ordre de 51, 17, 46 et 48% respectivement. Par rapport au témoin, à 135 jours on a enregistré des fortes réductions (supérieur à 60%) des mauvaises herbes dans tous les traitements. Les traitements T1, T5 et T6 on donné des très bons résultats de l’ordre de 77, 88 et 87% respectivement tandis que les autres traitements T2, T3 et T4 on donné des résultats moyens de l’ordre de 64, 68 et 61% respectivement.
0
20
40
60
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120
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Nombre d'individus
Abondance spécifique
Moyenne de Nbre_Indiv à 45jrs
Moyenne de Nbre_Indiv à 90jrs
Moyenne de Nbre_Indiv à 135jrs
36
3.1.3. Indice de Fisher Alpha avant et après la pulvérisation du glysphosate
Le graphique suivant donne l’Indice de Fisher Alpha avant et après la pulvérisation du glysphosate :
Figure 4 : Indice Alpha de Fisher avant et après la pulvérisation Le résultat de l’ANOVA de l’indice de Fisher Alpha ne montre aucune différence significative au premier dénombrement ou avant la pulvérisation des herbicides (p=0,6503) entre les facteurs et entre les blocs (p=0,2842) ; de même après application de l’herbicides et manipulation du sol par le fauchage et le labour, l’analyse de la variance n’a relevé aucune différence significative (p=0,5015). On a enregistré des variations de l’indice de Fisher selon que le nombre d’espèces augmente ou diminue. Dans la parcelle témoin, dans T6 et T4, il y a eu augmentation de l’indice de l’ordre de 40, 50 et 12% successivement. Par contre il s’est avéré une diminution de l’indice de Fisher dans le T1, T2, T3 et T5 avec une proportion de 3, 2, 4, 2% successivement. L’indice de Fisher Alpha augmente lorsque le nombre des espèces augmente, elle diminue dans le cas contraire.
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
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4
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Indice
Indice de Fisher Alpha
Moyenne de Fisher avant appl
Moyenne de Fisher après appl
37
3.1.4. Indice de Fisher Alpha après la pulvérisation du glysphosate au cours des sarclages
Le graphique suivant donne l’indice de Fisher Alpha au cours des sarclages :
Figure 5: Indice de Fisher Alpha au cours des sarclages Ce graphique nous renseigne que l’indice de Fisher Alpha a suivi des variations au cours des différents sarclages. De ce fait, au premier sarclage (45 jours) le traitement T5 a permis une diminution de l’indice de Fisher Alpha soit 20%, suivi du T2 avec 20% de réduction de l’indice. Traitement T1, T6 et T7 ont permis une augmentation de l’indice avec des fréquences de 18, 14 et 17% successivement. Dans traitements T4 l’indice a doublé soit une augmentation de plus de 80% à 90 jours. Dans le T3, à 90 jours l’indice est resté constant, à 135 jours de la mise en place de la culture (3ème sarclage), il a augmenté de 12,5% même fréquence d’augmentation pour le T2. Etant donné que l’indice de Fisher Alpha augmente lorsque le nombre des espèces augmente, elle diminue dans le cas contraire ; nous remarquons ensuite qu’au 3ème sarclage (135 jours de la mise en place de la culture), le T5 donne des meilleurs résultats sur la réduction de l’indice de Fisher Alpha avec 43% de réduction de tous les traitements. Il est suivi su T6, T1, T4 et T7 avec successivement 25, 20, 18 et 6% de réduction. Cette baisse de l’indice de Fisher Alpha dans la parcelle témoin est dû par le fait que certaines mauvaises herbes poussées et encore disparaître à un certain moment suite à leur mode de vie ou à des conditions du milieu. L’augmentation de l’indice de Fisher Alpha s’est remarquée dans le T2 et T3 avec la fréquence de 12,5% chacun.
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
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4
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Indice
Indice de Fisher Alpha
Moyenne de Fisher à 45jrs
Moyenne de Fisher à 90jrs
Moyenne de Fisher à 135jrs
38
3.1.5. Richesse spécifique avant et après pulvérisation du glyphosate au cours des sarclages
L’analyse de la variance de la richesse spécifique avant application n’a relevé aucun effet significatif (p=0,3811) montre une différence significative après application du glyphosate entre les facteurs (p=0,01850) par contre les blocs n’ont relevé aucun effet (p=0,50367). Le graphique suivant donne richesse spécifique avant et après pulvérisation :
Figure 6 : Richesse spécifique avant et après la pulvérisation Les résultats de ce graphique révèlent que, la diminution du nombre des espèces a été importante après application du glyphosate dans le T2, T4, T6 et T5 avec une fréquence de 61, 60, 60 et 50% successivement. Comparativement au témoin, signalons que la réduction a été influencée par l’effet labour, soit une réduction de 12,5% des espèces, dans le T1 et T3 avec une fréquence de 22% chacun. Avant pulvérisation du glyphosate, la moyenne des espèces était au tour de 9,7 dans tous les traitements ; après application du glyphosate, nous remarquons clairement que la richesse spécifique a diminué selon les traitements soit par effet labour soit par effet glyphosate. Dans les parcelles non traitées, la diminution des espèces a été expliquée par le travail du sol (le fauchage, le labour et la confection des buttes) ; il s’agit des traitements T1, T3 et T7.
0
2
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T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Nombres des espèces
Richesse spécifique
Moyenne de Rich_sp avant appl
Moyenne de Rich_sp après appl
39
3.1.6. Richesse spécifique après pulvérisation du glyphosate au cours des sarclages
Le graphique suivant donne la richesse spécifique après pulvérisation du glyphosate au cours des sarclages :
Figure 7: Richesse spécifique au cours des sarclages De ce graphique, on note que la richesse spécifique a augmenté dans la parcelle témoin d’une fréquence moyenne de 10% à 45 jours de la mise en place de la culture. La réduction à été nulle dans T1, T3 et T6. Par contre on remarque une réduction de la richesse spécifique de dans les traitements T5, T4 et T2 avec une fréquence de l’ordre de 50%, 66% et 16% successivement. La richesse spécifique relève une diminution entre le deuxième sarclage (90 jours de la mise en place de la culture) et le troisième sarclage (135 jours de la mise en place de la culture). Le traitement T5 a donné les meilleurs résultats de la réduction du nombre des espèces envahissantes de la culture du manioc avec une fréquence de réduction de 33%. Ce traitement est suivi de T6 et T1 avec comme fréquence 25 et 16% successivement. Les parcelles T2, T4 et T7 n’ont pas réduit la richesse spécifique mais par contre elles ont augmenté la richesse spécifique avec une fréquence de 20, 40 et 9% successivement. Pour le T3 la fréquence de réduction des mauvaises herbes s’est relevée nulle ; ceci veux dire que la plante de couverture n’a pas réduit ni augmenté le nombre des espèces mais par contre a gardé leur nombre constant.
0
2
4
6
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T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Nombre des espèces
Richesse spécifique
Moyenne de Rich_sp à 45jrs
Moyenne de Rich_sp à 90jrs
Moyenne de Rich_sp à 135jrs
40
3.1.7. Similarité des communautés dans différents quadrants ou traitements selon
Bray-Curtis
a) Dendrogramme de similarité avant pulvérisation du glyphosate
Figure 8: Dendrogramme de similarité avant pulvérisation
De cette figure, il ressort que la plus part des communautés étaient similaires à 70% avant la
pulvérisation du produit et elles ont présenté 6 niveaux de similarité.
A une similarité de 72%, on a un seul groupe est formé des espèces des traitements : T7, T3,
T6, T4, T5. A une similarité de 75 à 82%, on trouve tous les traitements sauf le témoin.
b) Dendrogramme de similarité après pulvérisation du glyphosate
Figure 9: Dendrogramme de similarité après pulvérisation
0,68
0,72
0,76
0,80
0,84
0,88
0,92
0,96
Similarity
T7
T3
T6
T4
T5
T1
T2
0,32
0,40
0,48
0,56
0,64
0,72
0,80
0,88
0,96
Similarity
T4
T5
T2
T6
T3
T7
T1
41
Les informations de cette figure nous renseignent la similarité des différentes communautés après application du glyphosate en pré-émergence et le travail du sol, plus de la moitié des communautés étaient similaires à 35% (T5, T2, T6 et T3) ; dans certaines parcelle n’ayant pas traitées par le glyphosate (T7 et T1) les communautés étaient similaires à 88%.
c) Dendrogramme de similarité au premier sarclage à 45 jours
Figure 10: Dendrogramme de similarité à 45 jours Il convient de cette figure que les communautés présentaient une similarité à 48% ; on remarque six niveaux de similarité. Les communautés dans le T4, T5, T6 et T2 étaient similaire à 60% au premier sarclage à 45 jours de la mise en place de la culture.
0,480,540,600,660,720,780,840,900,96SimilarityT7T3T1T4T5T6T2
42
d) Dendrogramme de similarité au deuxième sarclage à 90 jours
Figure 11: Dendrogramme de similarité à 90 jours
Les informations de cette figure montrent le niveau de similarité des communautés ; elle est
pour la plus part de communautés à 48% avant le deuxième sarclage à 90 jours. Les
communautés ont manifesté la même fréquence de similarité à 45 jours.
e) Dendrogramme de similarité au troisième sarclage à 135 jours
Cette figure nous donne les informations sur la similarité des espèces à 135 jours avant le 3ème
sarclage de la culture.
La plus part des communautés étaient similaires à 38% avec 6 niveau de similarité.
0,48
0,54
0,60
0,66
0,72
0,78
0,84
0,90
0,96
Similarity
T7
T5
T4
T2
T1
T3
T6
0,40
0,48
0,56
0,64
0,72
0,80
0,88
0,96
Similarity
T7
T5
T6
T3
T2
T4
T1
Figure 12: Dendrogramme de similarité à 135 jours
43
La parcelle T5, T6, T3 et T2 présentaient des communautés similaires à 50%. La similarité la plus élevée et uniforme a été observé dans le cinquième et sixième traitement avec une similarité de 80%. Nous constatons qu’avant application du glyphosate, les espèces présentent 6 niveaux de similarité qui permettent des différencier les espèces selon les traitements. On constate que le niveau le plus bas de la similarité étant de 0.72 permet d’avoir dissocier les traitements en deux grands groupes deux grands groupes d’espèces dont le premier groupe est formé des espèces des traitements : T7, T3, T6, T4, avec un niveau le plus haut de la similarité étant 84%. Après l’application du glyphosate, les espèces présentent 6 niveaux de similarité qui permettent des différencier les espèces selon les traitements. On constate que le niveau le plus bas de la similarité après application du glyphosate, à 45, 90 et 135 jours étant de 38, 48, 48 et 40% successivement permet d’avoir dissocier les traitements dans différents groupes. Le niveau le plus haut de la similarité étant de 88, 84, 83 et 80% successivement. Ces résultats de similarité nous pousse à signaler que les différentes méthodes de lutte contre les mauvaises herbes ont permis à baisser ou diminuer la similarité des différentes communautés des adventices dans le cadre de cette étude.
44
3.2. Paramètres végétatifs sur la culture du manioc
3.2.1. Taux de reprise à 45 jours de la mise à place de culture
Le graphique suivant nous donne le taux de reprise à 45 jours de la mise en place de la culture du manioc :
Figure 13: Taux de reprise à 45 jours Le taux de reprise est en moyenne de 99,5% dans tous les traitements. L'analyse statistique ne révèle aucune différence significative entre les moyennes du taux de reprise pour les 7 traitements et les 3 blocs. T7 étant une parcelle témoin et T3 ayant pas subit la patate douce comme plante de couverture sans application du produit, les mauvaises herbes y ont poussées plus rapidement jusqu’à nuire à la croissance normale de certaines plantules du manioc et leurs intercepter la lumière. Les plants manquant ont été remplacés à 45 jours après plantation et identifiés pour être exclus des observations encours de cycle et à la récolte.
3.2.2. Hauteur des plants
Les résultats de l’analyse de la variance de la hauteur montrent une différence significative à 45 jours après la mise en place de la culture (p=0,02816) entre les facteurs, entre les blocs aucun effet n’’est produit (p=0,84928) ; à 90 jours l’effet est significative (p=0,01374) entre les traitements, par contre à 135ème jours la différence parait hautement significative (p=0,0004589) et à 180 jours l’effet est hautement significative (p=0,000227).
96,5
97
97,5
98
98,5
99
99,5
100
100,5
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Taux (%)
Traitements
Taux de reprise
45
Le graphique suivant donne la hauteur des plants à différents fréquences :
Figure 14: Hauteur des plants à 45, 90, 135 et 180 jours Ce graphique représente l’évolution de la hauteur selon les fréquences de 45, 90, 135 et 180 jours de la mise en place de la culture du manioc. La moyenne des hauteurs s’est remarque plus élevée dans le T5 où le manioc était associé au glysphosate et au sarclage manuel, à 45 jours nous avons observé une moyenne de 18,13cm ; à 90 jours 53,25cm, à 135 jours 80, 36cm et à 180 jours 99,56cm ; les moyennes faibles des hauteurs ont été remarquées dans la parcelle témoin (45ème jour : 12,8cm ; 90ème jour : 32,41cm ; 135ème jour : 36,9cm et 180ème jour : 51,76cm) ainsi que dans les parcelles qui ont subit l’application du glyphosate sans sarclage ou sans plante de couverture. Le manioc associé à la plante de couverture (patate douce) uniquement n’a pas donné également une bonne hauteur (45ème jour : 14,5cm ; 90ème jour : 43,9cm ; 135ème jour : 45,5cm et 180ème jour : 62,4cm).
3.2.3. Nombre des feuilles
L’ANOVA de ce paramètre ne manifeste aucune effet entre facteurs et blocs à 45 jours de la mise en place de la culture (p=0,0667 et p=0,7108) ; par contre au 90ème jour la différence s’est révélé très significatif (p=0,008892). A 135ème jour, aucun effet n’a été remarqué également (p=0,1437). En outre à 180 jours la différence était significative (p=0,02248).
0
20
40
60
80
100
120
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Cm
Traitements
Hauteur des plants
Moyenne de Hauteur_plants_45jrs(cm)
Moyenne de Hauteur_plants_90jrs(cm)
Moyenne de Hauteur_plants_135jrs(cm)
Moyenne de Hauteur_plants_180jrs(cm)
46
Le graphique suivant illustre le nombre des feuilles du manioc à différentes fréquence :
Figure 15: Nombre des feuilles à 45, 90, 135 et 180 jours De ce graphique, il ressort que la moyenne de nombre des feuilles était presque la même partout au 45 jours, soit une moyenne de 7,3 à 11 feuilles. Au 90ème jour, dans la parcelle témoin, la moyenne du nombre des feuilles était de 11,3 feuilles tandis que dans la parcelle où le glyphosate était associé au sarclage le nombre moyen des feuilles sur la plante était un peu élevé par rapport aux autres avec une moyenne de 19,6 feuilles par plant ; dans les parcelles traitées avec le glyphosate associé au sarclage et à la plante de couverture (patate douce) le nombre moyen était de 16,5 feuilles. Dans la parcelle témoin, Au 180ème jour les feuilles avaient tendance à diminuer suite à une compétition exagérée des mauvaises herbes ; par contre à 180 jours le cinquième traitement a fourni un nombre moyen des feuilles soit 23,3 feuilles par plant. Pour les autres traitements la moyenne oscillée entre 16 et 17 feuilles par plant.
3.2.4. Estimation de la surface foliaire
L’ANOVA de l’estimation de la surface foliaire au cours des différentes périodes prouve un effet hautement significatif à 45 jours de la mise en place de la culture du manioc entre les facteurs ; à 90 et à 135 jours les différences sont très significatives ave successivement (p=0.008133 ; p=0.009044) et à 180 jours de la culture l’effet est significatif (p=0.03364).
0
5
10
15
20
25
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T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Traitements
Nombre des feuilles
Moyenne de Nbre_feuille(45jrs)
Moyenne de Nbre_feuille(90jrs)
Moyenne de Nbre_feuille(135jrs)
Moyenne de Nbre_feuille(180jrs)
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Le graphique suivant nous donne l’estimation de la surface foliaire dans différents traitements :
Figure 16: Surface foliaire à 45, 90, 135 et 180 jours De ce graphique, il convient de signaler que la surface foliaire a été très développée beaucoup plus dans le cinquième traitement qui a consisté à lutter les mauvaises par le glyphosate associé au sarclage manuel fait traditionnellement par les paysans ; la moyenne à 45 jours était 41,04 cm² ; à 90 jours 128,9 cm² ; à 135 jours 152,2 cm². Une diminution s’est observée au 180ème jour avec une moyenne de 140,32cm² suite à la sécheresse ; période où la plante essaie de diminuer sa surface assimilatrice pour s’adapter à la sécheresse. Dans les autres traitements la surface foliaire évolué presque de la même façon sauf dans la parcelle témoin où le manioc était sans aucune intervention de lutte, les feuilles avaient une petite surface foliaire comparativement aux autres suite à l’envahissement total des mauvaises herbes, la moyenne à 45 jours la moyenne était de 8,34cm² ; à 90 jours 61,71cm². La surface foliaire est restée presque constante après 90 jours suite à l’étiolement de la partie aérienne pour la recherche de la lumière.
3.2.5. Diamètre au collet
Le résultat de l’analyse de la variance pour le diamètre au collet à 45 jours montre une différence hautement significative entre les facteurs (p=0,000371) par contre entre les blocs aucun n’effet n’est signalé. A 90 jours après, l’effet est très significative entre les facteurs et les blocs avec successivement (p=0,001601) et (p=0,008288). La différence significative se
0
20
40
60
80
100
120
140
160
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T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Cm²
Traitements
Surface foliaire
Moyenne de Surrface_foliaire(45jrs)
Moyenne de Surface_foliaire(90jrs)
Moyenne de Surafce_foliaire(135jrs)
Moyenne de surface_foliaire(180jrs)
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remarque à 135 jours (p=0,02679). Un effet hautement significatif s’est constaté entre les facteurs (p=0,0004051). Le graphique suivant donne le diamètre au collet de la culture du manioc :
Figure 17: Diamètre au collet à 45, 90, 135 et 180 jours Ce graphique nous présente la manière dont le diamètre au collet à évoluer dans différents traitements. Le cinquième traitement suivis du sixième traitement et du premier traitement ont influencé la qualité des boutures. La moyenne à 180 jours dans la parcelle où le sarclage était associé au glyphosate la moyenne du diamètre au collet oscillée à 3,2cm ; dans le T1 et T6 la moyenne a donné 2,6cm à 180 jours. Dans d’autres parcelles le sarclage manuel n’’ayant pas été effectué le diamètre au collet avait tendance diminuer suite à la compétition envahissante des mauvaises herbes et des plantes de couvertures. Au 45ème jour, les moyennes étaient presque partout supérieur ou égale à 0,5cm sauf dans la parcelle témoin n’ayant subit aucune intervention de lutte où les moyennes oscillait à 0,47cm.
3.3. Paramètres de rendement du manioc
3.3.1. Densité de plantation et nombre des plants à récolter
Le résultat de l’ANOVA pour la densité de plantation ne manifeste aucun effet entre bloc et traitement car l’écartement ayant été le même dans tous les traitements (p=0,4682). Pour le nombre des plants à récolter ne manifeste également aucun effet entre facteurs et entre blocs (p=0,1345).
0
0,5
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1,5
2
2,5
3
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4
T1
T2
T3
T4
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T7
Cm
Diamètre au collet
Moyenne de Diamètre_au_collet(45jrrs)
Moyenne de Diamètre_au_collet(90jrs)
Moyenne de Diamètre_au_collet(135jrs)
Moyenne de Diamètre_au_collet(180jrs)
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Ce graphique nous donne le nombre des plants à récolter et la densité de plantation :
Figure 18: Nombre des plants à récolter et densité de plantation Il ressort de cette figure que la densité de plantation était de 10000 plants dans toutes les parcelles suite à l’écartement de 1m² en tout sens. En effet certains traitements ayant présenter une abondance des mauvaises herbes dans les parcelles qui ont été traité par le glyphosate ou par la plante de couverture uniquement sans être associées au sarclage manuel faite traditionnellement par les paysans on constate une perte du nombre des plants à récolter. En effet dans la parcelle où le glyphosate était associé au sarclage manuel, nous avions la chance de récolter 100% des plantes dans ce traitement ; mais également dans la parcelle où le manioc était uniquement sarclé et dans l’autre où les trois facteurs était associés simultanément nous pouvions y récolter 96% soit 9666,6 plantes. Le nombre des plants à récolter très bas à récolter se remarque dans la parcelle témoins et dans la parcelle où le glyphosate était associé à la plante de couverture, soit une récolte de 75% des plants.
3.3.2. Nombre des racines en voie de tubérisation
Les résultats de l’analyse de la variance pour le nombre des racines en voies de tubérisation nous donne un effet hautement significatif entre les facteurs (p=1,930e-05) mais entre les répétions (blocs), aucun n’effet n’est manifesté.
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Nombre
Nombre des plants à récolter et densité de plantation
Moyenne de Nbre_plants_récolte
Moyenne de Densité_plant/ha
50
Le graphique ci-dessous nous donne le nombre des racines en voie de tubérisation :
Figure 19: Nombre des racines en voies de tubérisation Il revient de cette figure que le nombre moyen de racines en voies de tubérisation est de 9,6 dans le 5ème traitement où le glyphosate était associé au sarclage manuel ; suivie par le premier traitement faisant usage du sarclage manuel fait traditionnellement par les paysans avec une moyenne de 6,66 racines en voie de tubérisation et du traitement faisant l’association du glyphosate, de la plante de couverture et du sarclage manuel avec une moyenne de 5,6 racines en voies de tubérisation. La parelle témoin avait des faibles résultats plus que d’autres, 0,6 racine en voie de tubérisation mais également pour les traitements où l’on a appliqué le glyphosate ou la patate douce sans être accompagné du sarclage le nombre de racines en voies de tubérisation était faible par rapport aux traitements ci-haut cité.
3.3.3. Longueur des racines en voies de tubérisation
La variance de la longueur des racines en voies de tubérisation révèle une différence hautement significative entre les facteurs (p=0,0001474) et significative entre les blocs (p=0,0477209).
0
2
4
6
8
10
12
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Traitements
Nombre des racines en voie de tubérisation
51
Ce graphique nous donne la longueur des racines en voie de tubérisation :
Figure 20: Longueur des racines en voies de tubérisation De ce graphique, il ressort que le glyphosate associé au sarclage manuel a donné les meilleurs résultats sur la longueur des racines en voies de tubérisations avec une moyenne de 29,2cm ; suivi par le manioc associé au sarclage manuel, soit 24,9cm. La parcelle témoin a donné des faibles résultats avec une moyenne de 8,81cm. La longueur est inhibé dans certains traitements notamment le témoin, et le troisième traitement, le deuxième et sixième traitement par une compétition racinaire entre adventice et manioc et patate douce et manioc.
3.3.4. Diamètre des racines
Les résultats de l’ANOVA du diamètre des racines en voie de tubérisation manifeste une différence très significatif entre les facteurs (p=0,003979), par contre aucune différence n’est signalé entre les blocs (p=0,305303).
0
5
10
15
20
25
30
35
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Cm
Traitements
Longueur des racines en voie de tubérisation
52
Le graphique suivant nous donne le diamètre des racines en voie de tubérisation à différentes fréquences :
Figure 21: Diamètre des racines en voies de tubérisation Cette figure illustre les différentes variations du diamètre au collet des racines en voies de tubérisation dans les traitements ; nous constatons les meilleurs développements racinaires dans le 5ème traitement dans le quel le glyphosate a été associé au sarclage manuel avec une moyenne de 1,5cm de diamètre. La parcelle témoin n’ayant pas subit aucune des méthodes de lutte et ayant été envahis par le mauvaises herbes ; le diamètre des racines se relève plus faible avec une moyenne de 0,3cm de diamètre. Dans les autres parcelles les moyennes n’étaient pas très écartées, en outre elle oscillait entre 0,5 à 1cm de diamètre.
3.3.5. Le rendement en Biomasse
Le graphique suivant donne le rendement en biomasse exprimé en gramme :
Figure 22: Rendement en Biomasse
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Cm
Traitements
Diamètre des racines en voie de tubérisation
0
100
200
300
400
500
600
700
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
Gramme
Rendement en biomasse
Total
53
Les résultats de l’analyse de la variance ont manifesté un effet significatif (p=0,02545) entre le traitement. Les blocs n’ont produit aucun effet sur le rendement en biomasse. Ce graphique nous renseigne sur le rendement de la biomasse, de ce fait il ressort que le rendement en biomasse est le plus élevé de 186 gramme par plant dans la parcelle où le glyphosate était associé au sarclage manuelle, pour les autres traitements la moyenne était presque la même dans des intervalles de 122,6g à 142,6g. Les faibles rendements en biomasse a été observé dans la parcelle témoin et dans la parcelle où le manioc était associé à la patate douce comme plante de couverture avec successivement comme moyenne 58,66g et 93g. Ces résultats nous montrent que le traitement ayant donné la plus grande quantité de biomasse totale en gramme est proche à fournir aux paysans exploitants la culture du manioc les boutures d’une bonne qualité avec un taux de reprise élevé. La différence était due par le fait que les parcelles qui n’ont pas été sarclé ont développé une abondance des mauvaises herbes qui ont nuit à la croissance normale de la culture jusqu’à certaines plantes à étioler et entrainer une diminution des organes.
3.3.6. Corrélation entre le nombre et le diamètre des racines
Le tableau ci-après nous donne la corrélation entre le nombre et le diamètre des racines :
Figure 23: Corrélation entre le nombre et le diamètre des racines
Le coefficient de corrélation entre le nombre et le diamètre des racines est 0,7694. Comme 0 est inférieur à 0,7694 et ce dernier inférieur à 1 ; la corrélation est positive non parfaite. La relation entre le nombre et le diamètre des racines est r2*100 = 59,19%. C’est-à-dire que le nombre des racines dépend du diamètre à 59,19% et le 40,81% restant est formé par d’autres facteurs qui entre dans la non dépendance entre le nombre et le diamètre des racines. Parmi
0
2
4
6
8
10
12
0
2
4
6
8
Diamètre des racines
Nombre des racines
54
ces facteurs on peut citer : la composition génétique des variétés, la structure et la texture du sol, la porosité du sol et de la composition chimique du sol. L’équation de la droite de régression entre le nombre et le diamètre des racines est Y*= 0,4+0,1X ; avec Y le diamètre et X le nombre des racines. La variation du diamètre des racines est fonction du nombre des racines, elle est donnée par la différentielle de l’équation de la droite de régression : dY*= d(0,4+0,1X) = 0,1dx. Lorsque le nombre varie d’une unité, le diamètre varie de 10%.
3.3.7. Corrélation entre le nombre et la longueur des racines
Le graphique suivant nous donne la Corrélation entre le nombre et la longueur des racines :
Figure 24: Corrélation entre le nombre et la longueur des racines Le coefficient de corrélation entre le nombre et la longueur des racines est 0,001. Comme 0 est inférieur à 0,001 et ce dernier inférieur à 1 ; la corrélation est positive non parfaite. La relation entre le nombre des racines et leur longueur est r2*100 = 0,0001%. C’est-à-dire que le nombre des racines dépend de leur longueur à 0,0001%. On voit qu’il n’ya presque pas des relations entre le nombre et la longueur des racines. L’équation de la droite de régression entre le nombre et la longueur des racines est Y*= 8,03+2,18X ; avec Y la longueur et X le nombre des racines. La variation de la longueur des racines est fonction du nombre des racines. Elle est donnée par la différentielle de l’équation de la droite de régression : dY*= d(8,03+2,18 X) = 2,18dx. Lorsque le nombre varie d’une unité, la longueur varie de 218%.
0
5
10
15
20
25
30
35
0
2
4
6
8
Nombre des racines
Longueur des racines
55
3.3.8. Corrélation entre la longueur et le diamètre des racines
Le graphique suivant nous donne la Corrélation entre la longueur et le diamètre des racines :
Figure 25: Corrélation entre la longueur et le diamètre des racines Le coefficient de corrélation entre la longueur et le diamètre des racines est 0,7380. Comme 0 est inférieur à 0,7380 et ce dernier inférieur à 1 ; la corrélation est positive non parfaite. La relation entre la longueur et le diamètre des racines est r2*100 = 54,47%. C’est-à-dire que la longueur des racines dépend du diamètre à 54,47%. L’équation de la droite de régression entre la longueur et le diamètre des racines est Y*= 0,13+0,04X ; avec Y le diamètre et X la longueur des racines. La variation du diamètre des racines est fonction de la longueur des racines. Elle est donnée par la différentielle de l’équation de la droite de régression : dY*= d(0,13+0,04X) = 0,04dx. Lorsque la longueur varie d’une unité, le diamètre varie de 4%.
3.3.9. Corrélation multiple entre le nombre, diamètre et la longueur des racines
Le graphique suivant nous donne la Corrélation multiple entre le nombre, diamètre et la longueur des racines :
Figure 26: Corrélation multiple entre le nombre, diamètre et la longueur des racines
0
5
10
15
20
25
30
35
0
2
4
6
8
Longueur des racines
Diamètre des racines
56
Le coefficient de corrélation multiple entre le nombre, le diamètre et la longueur des racines est 0,0114. Comme 0 est inférieur à 0,0114et ce dernier inférieur à 1 ; la corrélation est positive non parfaite. La relation entre le nombre, le diamètre et la longueur des racines est r2*100 = 0,01%. L’équation de la droite de régression multiple (ajustement) entre le nombre, le diamètre et la longueur des racines est Z*= 8,38 + 2,66X - 2,99Y. La variation de la longueur en fonction du nombre et du diamètre des racines est donnée par la différentielle totale de l’équation de la droite de régression multiple : dZ*= (d/dX) (8,38 + 2,66X - 2,99Y) + (d/dy) (8,38 + 2,66X - 2,99Y). dZ*= 2,66 dX – 2,99 dY Lorsque le nombre varie d’une unité, le diamètre varie du 10ème alors la longueur varie de dZ*= 2,66(1) – 2,99 (0,1) = 2,361
3.4. Comparaison des moyennes
Le tableau suivant donne le résumé de la comparaison des moyennes des différents paramètres :
Tableau 6: comparaison et séparations des moyennes en groupes homogènes Paramètres Traitements I. Analyse de la végétation adventice T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7 Nombre d’ind. après application 67,3a 15,33b 50a 15b 13,66b 12,33b 68,6a Nombre d’individus à 45 jours 50,66b 27b 41b 25b 23,66b 27b 99,66a Nombre d’individus à 90 jours 35b 33,66b 35b 28,6b 19b 22b 91,3a Nombre d’individus à 135 jours 25,3b 37,6b 34b 41,66b 12,6c 13,66c 107,6a Indice de Fisher Alpha à 45 jours 1,77a 2,19a 1,63a 1,18b 0,81b 1,47b 3,02a Indice de Fisher Alpha à 135 jours 1,6a 1,89a 1,81a 1,8a 0,84b 1,2b 3,38a Richesse sp. avant application 8a 4,33a 6,66a 4a 4,33a 4,66a 7,33a Richesse spécifique à 45 jours 6b 5,66b 5,33b 4,33b 3,33b 2,66b 10,66a Richesse spécifique à 90 jours 3b 4,3b 5b 5b 5,33b 5,66a 10a Richesse spécifique à 135 jours 4,66b 5,66b 5,33b 5,66b 2,33b 3b 11,66a II. Paramètres végétatifs du manioc Hauteur des plants à 45 jours 12,3b 15,06a 14,5a 14,7a 18,13a 17,53a 12,8b Hauteur des plants à 90 jours 40,33a 42,2a 43,9a 41,8a 53,25a 49a 32,41b Hauteur des plants à 135 jours 56,75b 48,13b 45,5b 49,43b 80,36a 68,4a 36,93b Hauteur des plants à 180 jours 79,26a 72,53b 62,43b 65,46b 99,56a 85,66a 51,7b Nombre des feuilles à 90 jours 15a 16,5a 14,91a 13,91b 19,66a 16,58a 11,33b Nombre des feuilles à 180 jours 20,4a 17,43a 16,33a 16,33a 23,3a 22,3a 12,34b Diamètre au collet à 45 jours 0,64a 0,49b 0,53b 0,62b 0,82a 0,7a 0,47b Diamètre au collet à 90 jours 1,12a 1,17ab 1,21a 1,15a 1,38a 1,3ab 0,89b Diamètre au collet à 135 jours 2,1a 1,6a 1,37a 1,42a 2,6a 2,3a 1,2a
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Diamètre au collet à 180 jours 2,63a 1,63b 1,4b 1,3b 3,2a 2,63a 1,1b Surface foliaire à 45 jours 14,4d 16,42c 15,09c 20,91c 41,04a 33,48b 8,34d Surface foliaire à 90 jours 87,5b 99,99a 79,92b 93,9a 128,96a 94,04a 61,71b Surface foliaire à 135 jours 103,99a 102,84a 95b 107,11a 152,2a 105,22a 65b Surface foliaire à 180 jours 103,02a 103,1a 106,27a 107,67a 140,32a 111,35a 63,78b III. Coût de désherbage Coût de désherbage 1550c 1920,9b 0d 1920,9b 2160,9a 2160,9a 0d IV. Paramètres de rendement Nombre des racines 6,66a 4,33b 2,66b 3,33b 9,66a 5,66b 0,66c Longueur des racines 24,93a 19,91a 14,23b 17,4b 29,21a 18,26b 8,1c Diamètre des racines 0,79a 1,1a 0,94a 0,62b 1,46a 0,99a 0,2b Rendement en biomasse 142,66a 164,33a 93a 122,6a 186a 139,33a 58,66b
Les moyennes présentées selon les traitements suivies des lettres identiques ne sont pas statistiquement différentes d’après le test Tukey au seuil de 0,05. Ce tableau présente les moyennes des résultats et leurs séparations en groupe homogène. Pour l’analyse quantitative de la végétation, nous remarquons en général deux groupes homogènes pour le nombre d’individu, la richesse spécifique, et l’indice de Alpha Fisher, les traitements ayant subis l’application des herbicides s’est relevé différents par rapport à ceux qui n’ont pas traité par le glyphosate. A partir de ce tableau, nous remarquons clairement que le cinquième traitement qui a consisté à associé le sarclage manuel au glyphosate a donné les moyennes les plus élevé pour la plupart des paramètres analysés dans le cadre de cette étude ; il est suivi du sixième traitement ayant consisté à combiné le sarclage manuel, le glyphosate et la plante de couverture. Les coûts de sarclage présentent quatre groupes homogènes, où les moyennes les plus élevé étaient dans le cinquième et sixième traitement (2160,9b) suivit du deuxième et quatrième traitement avec une moyenne de 1920,9b. Dans la parcelle témoin et dans celle où l’on a utilisé uniquement les plantes de couverture, le coût de sarclage était nul et se trouve dans le groupe d. Le sarclage manuel fait traditionnellement par les paysans était différent de tous les traitements (1550c) et présenté les faibles coûts de sarclage par rapport à d’autres traitements.
58
3.5. DISCUSSION DES RESULTATS
L’usage d’herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes sous la culture du manioc est un élément important de tout programme de lutte intégrée contre les mauvaises herbes. Ni un seul herbicide ni une combinaison d’herbicides ne peuvent exterminer toutes les mauvaises herbes dans une plantation de manioc. Les herbicides ne peuvent toutefois pas être utilisés pour remédier à une mauvaise gestion. Si on opte pour les herbicides, il faut en faire un usage responsable et judicieux en l’associant par d’autres méthodes spécifiques de lutte notamment le sarclage manuel et les plantes de couverture (Cardina et Sparrow 1996) comme le fait ressortir les résultats des différents paramètres de ce travail. L’herbicide a considérablement diminué la richesse spécifique de la flore adventice mais également différentes manipulations du sol (fauchage, labour) dans les parcelles qui n’ont pas subit le traitement du produit ; résultats approuvés dans le Livre Blanc où le régime de travail du sol a influencé l’évolution de la flore adventice dans le sens négatif que dans le sens positif. En assurant un enfouissement profond des semences d’adventices, le labour réduit considérablement la viabilité du stock de semences (Anonyme ; 2008). Le sarclage manuel effectué généralement par la houe pour le contrôle des mauvaises herbes est très consommateur d’énergie et de la main d’oeuvre (Melifonwu; 1994), ce dans ce cadre que les cultivateurs de la culture du manioc au Côte d’Ivoire et au Nigéria ont aboutit à des résultats similaires au présent travail où le manioc doit être sarclé trois ou quatre fois selon le type de la flore adventice et les conditions du milieu (Kouadio et all.; 2010). (Komi ; 1992) illustre un taux de reprise de 99,3% après un mois de la mise en place de la culture, cette expérimentation a fait relever des résultats similaires avec un taux de reprise de 99,5 sans aucune différence significative entre traitements et blocs. En outre on constate que le contrôle des mauvaises herbes à entraîner une augmentation de la surface foliaire ; une moyenne de 140,32 cm² contre 61,71 cm². Cette différence a été influencée par l’envahissement exagérée des mauvaises herbes dans la parcelle témoins, la plante étant typiquement héliophile les plantes réduisent la surface assimilatrice pour la recherche de la lumière par un étiolement (Komi ; 1992).
Les différences observées au cours du stade végétatif du manioc dans différents traitements ont été influencées par l’enherbement conduisant une mauvaise croissance et produit des racines en voies de tubérisation de quantité et de taille réduites (Weise et al., 2008).
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Le glyphosate a substitué le sarclage manuel en donnant les meilleurs rendements biomasse et un nombre élevé des racines en voie de tubérisation avec un diamètre considérable dans le cinquième traitement qui a consisté à associé le glyphosate au sarclage manuel ; ceci a permis de bien contrôler les mauvaises herbes avec une différence hautement significative entre les facteurs (PË‚0,05). Ces résultats sont similaires avec ceux de l’IITA qui montre que meilleur moyen de lutte contre les adventices dans un champ de manioc consiste à associer différentes pratiques culturales, surtout lors du défrichage, de la mise en place des lits de semences, pendant le bouturage et après le bouturage (Weise et all, 2008). La plante de couverture (la patate douce) a influencé également à la diminution des mauvaises herbes dans cette étude mais pas au même niveau pour le glyphosate, comme au Bénin où une étude à consisté à utiliser une culture vivrière (le melon egusi) en couverture afin de minimiser l’enherbement des champs de manioc (Weise et all, 2008).

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