UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU

Présenté par MUSHAGALUSA BATUMIKE Rodrigue

Pour l'obtention du diplôme de Ingénieur Agronome

IMPACTS DE L’ANTHROPISATION SUR LES RESSOURCES FORESTIERES DE LA RESERVE NATURELLE D’ITOMBWE AU SUD-KIVU EN TERRITOIRE DE MWENGA

Publication : 22 Octobre 2017

Les aires protégées constituent un élément clé de toute stratégie de conservation de la biodiversité d’un pays ou d’une région. La RDC est l’un de pays d’Afrique le plus important en termes de son extraordinaire richesse génétique spécifiques et son vaste réseau d’aires protégées couvrant 10% du territoire national.  Ces aires protégées, derniers refuges de la biodiversité, font l’objet de très fortes pressions anthropiques liées principalement au développement de l’agriculture, l’exploitation forestière illégale, l’exploitation de bois énergie, l’industrie minière, la chasse souvent illégale, s’ajoute aussi les guerres, la pauvreté, la croissance démographique, etc. Ce travail, portant sur l’impact de l’anthropisation sur les ressources forestières de la Réserve Naturelle d’Itombwe au Sud-Kivu dans le territoire de Mwenga, une zone où la population est jugée à tradition forestière, avait pour objectif de fournir des informations sur les actions anthropiques s’exerçant sur les ressources naturelles d’Itombwe afin d’en dégager les impacts et définir de stratégies de gestion durable des ressources. Les résultats obtenus ont montré que (73,3%) de la population vivant autour et dans la réserve naturelle d’Itombwe convoite les produits forestiers non ligneux. Les activités humaines exercées dans et autour de la RNI présentent d’impacts négatifs sur la RNI car (35%) de la population affirme qu’elle ne voit plus l’éléphant, lion, léopard, aigle, buffle, chimpanzé et (5%) affirme qu’elle ne voit plus lubrunia bushaie, piper nigrum, canarium schweinfurthii, prunus aficana. En plus ces activités présentes d’impacts négatifs sur la vie socio-économique des ménages qui est restée en précarité des conditions sociales dont ils ne cessent de se plaindre.

Année académique 2017