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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU
Présenté par LWANZO LUSAMBO Josué
Pour l'obtention du diplôme de Licencié en Sciences Economiques et de Gestion

EVALUATION DE LA CORPORATE REPUTATION DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE DE BUKAVU: OPERATIONNALISATION ET MESURE

Publication : 26 Novembre 2017
Ce mémoire explore les dimensions permettant d’opérationnaliser et de mesurer la réputation corporative dans le secteur de la micro-finance à Bukavu. Les questionnements sur la montée croissante de la concurrence dans cette industrie ces dernières années, la faillite de certaines IMF et la particularité de leur mission sociale relative à la réduction de la pauvreté, posent l’épineux besoin de savoir comment l’une des parties prenantes importante, qu’est le client, perçoit et évalue leur réputation corporative. La population-cible de cette étude est composée des clients issus de quatre IMF de Bukavu : COOPEC NYAWERA, MECREBU, SMICO et COOPEC IMARA. Les données ont été collectées premièrement, par une recherche qualitative, en vue de comprendre comment les responsables des IMF et leurs clients perçoivent le concept et les facteurs de la réputation corporative. Cette enquête qualitative a permis d’enrichir l’échelle de départ de 17 nouveaux items. Deuxièmement, une enquête quantitative a été conduite auprès de 250 clients en vue de  recueillir les données devant servir à tester les différentes hypothèses. Le traitement des données a été obtenu en recourant à l’analyse factorielle exploratoire, l’analyse de la variance, le QR et l’IRG. Les résultats obtenus, révèlent que la réputation corporative est un construit structuré autour des 23 items repartis en 8 dimensions (qualité du produit et service, attrait émotionnel, performance financière, environnement du lieu de travail, crédibilité de l’IMF, vision et leadership, responsabilité sociale, et proximité-rapidité). Quatre de ces dimensions et la réputation corporative dans son ensemble sont différemment perçues et évaluées selon les caractéristiques des clients. Ces résultats indiquent par ailleurs qu’avec un IRG de 81,99%, ces IMF prises ensemble se situent dans le top-niveau. Cette recherche contribue à la compréhension de la réputation corporative dans le secteur particulier de la microfinance et aux implications pratiques qu’il convient de bien considérer pour la maintenir et la gérer. Elle contribue également au débat sur la mesure de la réputation en général, en ce sens qu’elle apporte des évidences empiriques du modèle RQ de Fombrun avec un ajout de la dimension Crédibilité de l’IMF et Proximité et rapidité du service.    Les limites de ce travail sont envisagées également, plus sur l’incapacité actuelle de valider l’outil de mesure développé suite à une taille d’échantillon faible. Les voies à défricher sur l’étude multi-partie prenante de ce concept, sur la comparaison entre la structure de la réputation corporative du secteur bancaire et de l’industrie microfinancière, sur la relation entre la réputation corporative et la performance économique, financière et sociale des IMF, sont suggérées pour continuer à éclairer davantage le phénomène réputation corporative dans le secteur de la microfinance.    

Année académique 2012

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