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CONCLUSION GENERALE

Comme nous l’avons souligné tout au début, ce travail est intitulé « l’entrepreneuriat des jeunes étudiants : cas des étudiants finalistes dans la faculté des sciences économiques et de gestion». L’objectif majeur était de porter une contribution critique sur déterminant de l’acte entrepreneurial chez les étudiants en économie dans la ville de Bukavu. Ce faisant, trois institutions ont été choisies à savoir : l’UCB, l’UEA et l’UNIC-ISGEA.

L’objectif principal attaché à cette question de recherche était de vérifier l’acte entrepreneurial chez les étudiants en économie dans la ville de Bukavu et de mettre en évidence les facteurs qui favorisent ou empêchent la création d’entreprises par des étudiants de la ville de Bukavu. Pour atteindre cet objectif, Outre l’introduction et la conclusion, ce travail est composé de trois chapitres. Le premier a porté sur la revue de la littérature, le deuxième sur l’approche méthodologique et le troisième se consacre à l’exposition et à l’interprétation des résultats.

Le premier chapitre qui portait sur la revue de la littérature a analysé la différence entre le concept entrepreneur et entrepreneuriat selon leur acheminement dans la littérature mais aussi nous avons donné quelques aperçu sur la signification du mot étudiant et celle du mot jeune. Les deux premiers concepts c'est-à-dire, l’entrepreneur et l’entrepreneuriat sont aussi complexe que nous avons expliqué brièvement chacun de manière à nous faire comprendre. Après avoir mis en exergue les différents concepts liés à l’entrepreneuriat, nous avons défini le mot jeune et le mot étudiant par rapport à notre contexte d’étude.

Le second chapitre quant à lui a porté sur la méthodologie de recherche. Dans ce dernier il a été question de présenter dans le premier point le développement de l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte de la ville de Bukavu, en suite l’analyse des données a suivi, dans cette partie, il était question de cerner les  différentes techniques de collecte de données et présenté les méthodes et techniques de traitement des données. Ainsi, cette étude a porté sur une population constituée de quatre établissements académiques de la ville de Bukavu. La collecte des données s’est effectuée en deux étapes : d’une part par l’interview auprès des étudiants de l’U.CB, l’UEA et L’UNIC-ISGEA. D’autre part par l’enquête proprement dite auprès de 97 étudiants faisant parti de ces trois universités. Le traitement des données a été réalisée en faisant recours successivement recours à la statistique descriptive, à l’analyse factorielle en composantes principales et à la régression multiple tous sur le logiciel SPSS version 24. La statistique descriptive pour voir les caractéristiques de notre échantillon, l’analyse factorielle en composantes principales pour ressortir les facteurs ou les composantes de notre étude, l’analyse de la corrélation pour voir la corrélation existante entre nos différentes variables et en fin la régression multiple pour analyser et vérifier nos hypothèses.

Enfin, le troisième chapitre a présenté et interprété les résultats issus de nos analyses. Premièrement, les analyses descriptives effectuées font ressortir que notre population estudiantine est constituée des hommes qui représentent 64,9% de la population et des femmes qui en représentent 35,1% avec un âge moyen qui varie entre 18 à de 25 ans, soit 80.04 de la population totale. Deuxièmement, les analyses factorielles exploratoires effectuées sous SPSS 24 prouvent de la factorabilité de nos items et de la fiabilité de notre échelle de mesure

La structure finale de notre solution factorielle présente pour l’ensemble des items qui mesurent l’intention entrepreneurial 6 items répartis entre 3 composantes, ce qui donne un total de la variance expliquée de 71,285%. Et pour l’ensemble des  items des variables acte entrepreneurial, un total de 21 items sur 43 items, la fiabilité de l’ensemble de ces items était de 0,569 (indice d’alpha Cronbach) et  la variance totale expliquée des items retenus était de 71,030%. Troisièmement, les résultats issus des corrélations ont démontré une corrélation entre la variable dépendante acte entrepreneuriale et la variable désirabilité et une forte corrélation entre la variable dépendante intention entrepreneuriale et les variables indépendantes désirabilité, motivation et la capacité. Et aussi une forte corrélation (au seuil de significativité de 0,000<0,001) entre la faisabilité sur l’essai-erreur, mais aussi une corrélation entre les normes sociales sur le non connaissance de l’environnement et l’essai-erreur.

Les résultats des régressions multiples ont abouti aux conclusions selon lesquelles la désirabilité, les normes sociales influencent positivement et la faisabilité influence négativement l’intention entrepreneuriale des étudiants de ces trois universitaires. Et ces résultats ont été significatif dans la mesure de l’acte entrepreneurial, c’est-à-dire que les déterminants de l’acte entrepreneurial sont respectivement les normes sociales, la désirabilité, la faisabilité et l’intention entrepreneurial, les obstacles, l’essai-erreur, le non connaissance de l’environnement, la motivation, le soutient, l’accès au crédit, le fonds de lancement, capacité, et enfin le soutient. La régression multiple nous a permis encore de vérifier nos hypothèses de recherche, entre autre les H1, H2, H4, et H6.

En situant la problématique de recherche au sein d'un cadre très répandu et appliqué dans les recherches en entrepreneuriat, à savoir le modèle des dimensions sociales de l'entrepreneuriat de A. SHAPERO et L. SOKOL (1982), en se basant sur une théorie psychosociale de prédiction comportementale, la théorie du comportement planifié de I. AJZEN (1991), notre recherche confirme que l'entrepreneuriat est au carrefour de plusieurs disciplines. Et l’Acte entrepreneurial est un processus d’acheminement qui vient de l’intention jusqu’à la création.

Ainsi, cette étude a abouti à vérifier l’acte entrepreneurial des étudiants finaliste de trois universités de la ville de Bukavu à travers ces déterminants et a réussi à vérifier l’intention entrepreneurial de la population estudiantine. Sur ce, nous pensons que l’objectif de ce travail est atteint.

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