Arrow Table de matières
1915791

CHAPITRE II. APERCU GENERAL SUR LE TERRITOIRE DE SHABUNDA

II.1. Données géographiques

         Le territoire de SHABUNDA est l’un des territoires de la province du Sud Kivu localisé à l’ouest de la province.
Il est situé entre 27° et 28° de longitude Est et 2 et 4 de latitude  Sud, il connait un climat équatorial, domaine de la forêt dense équatoriale, car il y pleut abondamment et presque toute l’année. Sa superficie est de 25 216 Km2 soit le 5/6 de la Belgique et  près de 40% de la superficie totale de la province du Sud Kivu estimée à 65 130 Km2. Son étendue est supérieure aux superficies réunies des six territoires (KABARE, KALEHE, IDJWI, MWENGA, UVIRA et WALUNGU avec respectivement 1 960 Km2, 5 707 Km2, 281 Km2, 11 172 Km2, 3 148 Km2 et 1 800 Km2) sur huit que compte le Sud-Kivu, notamment : Walungu, Uvira, Shabunda, Mwenga, Kalehe, Kabare, Idjwi et Fizi
Il est limité :

  • au Nord par les territoires de Punia et de Walikale ;
  • à l’Est par les territoires de Kalehe, Kabare, Walungu et de Mwenga ;
  • au Sud par les territoires de Kasongo, Kabambare et de Fizi ;
  • à l’Ouest par les territoires de Pangi et de Kailo

II.2 DONNEES ADMINISTRATIVES

                 Le Territoire de Shabunda comprend deux chefferies subdivisées en onze groupements.
La Collectivité Chefferie de Bakisi qui a une superficie de 18508 km 2 comme chef-lieu SHABUNDA. Elle comprend sept (07) groupements à savoir : BAGABO, BALIGA, BANGOMA, BAMUGUBA NORD, BAMUGUBA SUD, BACHUNGA et BEIGALA,

Tandis que celle de WAKABANGO qui occupe 6701km2du territoire et a comme chef-lieu KALOLE. Elle compte pour elle quatre (04) groupements à savoir : BASITABIALE, BATALI, IKAMA KASANZA et NKULU.

Il est traversé par de cours d’eau notamment la rivière Ulindi qui entoure presque le centre du territoire, il ya aussi les rivières  Elila, Nzovu, Nyakilego, Lwino, Nyalungu qui traversent quelques  groupements du territoire

II.3. HISTORIQUE

Chefferie de Bakisi

                 L’historique de la création de la chefferie de BAKISI depuis son origine. L’Administration coloniale  ne connaissait l’existence de toute l’organisation politique en Afrique et même celle du pouvoir coutumier, mais en marge de cette méconnaissance l’administration précoloniale s’appuyait sur les chefs locaux qu’elle jugeait favorables à l’accomplissement de sa mission ou qu’elle investissait elle-même.

               Cette situation a demeuré jusqu’à l’installation effective de l’Etat indépendant du Congo. IL a fallu entendre l’an 1886, par l’ordonnance de l’administrateur délégué général du 14mai 1886 pour reconnaitre l’existence du pouvoir local indigènes, mais la mise en application de cette ordonnance est intervenue avec la création des territoires et chefferies en 1891par le décret- loi du 30 juin 1906 qui consacra l’organisation officielle de des structures de base.

                En application de cette loi, il fut créé dans le territoire de Shabunda en trois chefferies qui sont :

 -La chefferie de Banabanga créé en 1904 institué selon le PV n° 3 de ladite entité à la tête MUPIPI MUTIMANA reconnu comme le deuxième fils de KISI mais par le manœuvre frauduleuse il s’était transformé en fils ainé ;    

 -La chefferie de Baliga qui fut dirigé par SIMBO qui était le troisième fils de KISI ;

 -La chefferie de Batchunga qui fut dirigée par le KATUMBI premier fils de KISI. IL est important de retenir que chacune de ses entités étaient composent des clans et des villages qui s’organisaient selon les structures politiques traditionnelles.

                    En 1927, considéra la petitesse de ces trois chefferies ne donnait aucune chance ni au développement politique, ni au développement socio-économique l’administrateur du territoire de Shabunda de l’époque André Moreau convoquant en rencontre à Musweli (lolo vers Nyambembe) appelée « le parâtre de Musweli »une histoire reconnue par toute fille et fils de Bakisi sous le nom de « Musomo Wa Musweli » conférence qui avait pour objectif, la fusion de ces trois petites chefferies en une seule et la désignation du chef qui devrait régner sur la chefferie fusionnée, lors de cette conférence chacune était représentée.

                  Dans la chefferie de Batchunga les représentants étaient : Chef KATUMBI fils ainé de Tchunga, SAMUTANGA célèbre orateur, KIGALU, KENDAKENDA, KOMBE, KINGOMBE, MUTENZI

Dans la chefferie de Banabanga Chef MUPIPI MUTIMANA et d’autres que les enquêtés ignore leurs noms ;

              Dans la chefferie de Baliga Chef SIMBO et d’autres qui l’accompagnait.

Comme on reconnait qu’en politique que les stratégies précédées les actions politiques, qu’on ne peut avoir de succès en politique sans ruse, sans moyens ni parrain politique très influent qui conduit les affaires et propulse, MUPIPI MUTIMANA bénéficiant de sa ruse et de l’appui de l’administrateur de l’époque André Moreau MUPIPI MUTIMANA s’accaparera du trône en violation du conclusion de la conférence de Musweli qui retenait la fusion des trois chefferies en une seule énonçait clairement que ne pouvait accéder au trône de Bakisi que toute personne de la descendance de KISI et il doit être le fils ainé. Nous parlons de ruse, pour montrer que celui qui détenait le pouvoir  MUPIPI MUTIMANA présente aux notables la crane de chimpanzé qui avait conservait comme le symbole du pouvoir l’ayant gardé comme fils ainé de KISI. Par ruse également qu’il avait atténué l’opposition de KYALALA André fils ainé de KATUMBI reconnu par la conférence comme fils ainé de Kisi centré le pouvoir en lui proposant la gestion quotidienne d’une partie de Bakisi depuis la rivière Byazi à 4kms de Lugungu en allant vers KASESE jusqu’à Banaluga à la rivière Lugulu et à Banakika vers Misoke en allant vers Kalima . Nous affirmons qu’il avait utilisé ses moyens car il était établi que MUPIPI avait corrompus SAMUTANGA le célèbre orateur de la chefferie de Batchunga et de la conférence il avait  donné un sac du sel, un rouleau d’étoffe, une machette, une chaise canné métallique. Le soutien de l’administrateur André Moreau qui avait appuyé MUPIPI MUTIMANA dans la mesure où nos interviews ont affirmé que celui qui avait offerte à MUPIPI tous les biens dont il était servi pour corrompre. Ces manœuvres frauduleuses créent une profonde frustration depuis cette conférence chez les batchunga et les ont entrainés à s’opposer contre les banabanga du chef MUPIPI qu’ils qualifient corrupteur au pouvoir de ses descendants qu’ils qualifient illégitime. Voilà l’origine des replis identitaires de pouvoir politique de ressortissants du territoire de Shabunda(KukwabantuSadiki : De la persistance des conflits de pouvoir à la désacralisation du pouvoir coutumier dans l’histoire politique de la chefferie de Bakisi dans le territoire de Shabundatravail de fin de cycle en sciences sociales politiques et administratives à l’université de KINDU 2011-2012)

                      Lorsqu’on analyse l’histoire politique de la chefferie des Bakisi, il est possible de retenir trois causes des conflits qui sont à la base des replis identitaires du pouvoir politique des ressortissants de Shabunda :

-Le non-respect des règles sur l’accession au pouvoir  coutumier chez les Bakisi lors de la conférence de Muswli qui avait pour but de fusionné les trois petites chefferies en une seule dirigé par MupipiMutimana suite à ses manœuvres frauduleuses conçues et mis en application avec l’accompagnement de l’administrateur de l’époque André Moreau et de l’orateur Samutanga.

-Le changement de système de gestion de la chefferie au système de secteur et le retour du secteur à la chefferie qui a fait à ce que la population conteste le pouvoir coutumier chez les Bakisi qui donnant naissance au terme trois et quatre groupement le bloc de trois est constitué de groupements de Bamuguba Sud, le groupement de Baliga et le groupement de Bamuguba Nord et le bloc de quatre groupement est constitué de groupement de Batchunga, le groupement de Bagabo, le groupement de Bangoma, et le groupent de Beigala

-L’attachement ou l’acquisition au principe de la démocratie vécue pendant la règne de André Kyalala premier chef de secteur qui avait initié le système de secteur consacré par le système politique congolais en particulier et de la mondialisation en général mettant en place la souveraineté cela avait fait mal à la population surtout le mauvais comportement du chef Kyalala de mettre  à côté la coutume Bwami et Kimbiliti cela avait mis en critique le pouvoir de chef Kyalala  et les contions affectera aussi aux groupement où jusqu’à présenm dans les Batcnga il n’ya pas un chef légal et légitime suite aux manœuvres frauduleuses de chefs Mupipi Mutimana qui avait donné le pouvoir à Kyalala en guise de reconnaissance de pouvoir violé le pouvoir du fils ainé qu’il lui confié la partie de Byazi à Mapimo où s’oppose le pouvoir de chef Kyalala et de chef Thomas BizambilaKwlia donc le replis identitaires des Bakisi ont pour origines la conférence de Musweli « musomowamusweli » à lolo vers nyambembe

B Chefferie de Wakabangu I

                   L’historique de la création de la chefferie de wakabangu I dans  le territoire de Shabunda

L’origine de l’actuel WAKABANGU I avant la colonisation avait impacts sur les tensions et les désaccords qui s’observaient entre les administrés et les administrateurs au sujet du pouvoir traditionnel de cette entité. Les wakabangu I étaient représentés en neufpetites entités territoriales constituées sous forme des clans qui ont été transformés en chefferies indigènes selon l’ordonnance de délégué général du 14 mai 1886 à la reconnaissance de l’organisation de pouvoir coutumier, local, ou indigène et la reconnaissance des statuts des chefs coutumiers tel qu’on l’organisé par la coutume traditionnelle. Ces entités étaient issues de deux descendants : celle de N’kulu qui vivaient sur la rive droit de la rivière Elila, actuellement l’entité territoriale de Wakabangu I. A partir de cette observation, il lieu de l’affirmer que N’kulu fut le premier occupant de Wakabangu I. La descendance de N’kulu serait la chefferie de Kasanza sous le régime de Mungamba, la chefferie de Katumbi sous la direction de Katumbi. Cependant de l’autre côté de la rive gauche se trouvait la descendance d’Ikama qui était composée des chefferies majoritaires comme celle de :

  • Bayoma dirigé par Kaseke ;
  • Ngulube dirigé par Tengetenge ;
  • Kasanz dirigé par Kazamba ;
  • Kisiele dirigé par Kilemangulu
  • Mwimba dirigé par N’kulu ;
  • Magene dirigé par Magene.
  • Kikanda dirigé par kikanda.

Ces petites Chefferies malgré leurs séparation territorial ;vivaient en parfaite collaboration car la généologie lega sur leur reconnaissaient la même origine ; leur ancêtre commun serait kabango ,le père de n,kulu et IKama. Sur le plan  social et culturel,leurs relations étaient favorables et parfaites culture lega, dialecte lega¨…

C.1.les wakabango I pendant la période coloniale

                      Les deux colonisations que nous surnommons Arabo-occidentale avaient entrainé  chacune sa conséquence qui est à l’origine des causes  de la contestation  au pouvoir d’autorité traditionnelle dans cette région.

 Pour les Arabes, c’est la migration massive de la population d’une région à l’autre et pour l’occident, c’est la fusion des entités sans tenir compte des conséquences qui peuvent découler de cette fusion.

.2 Les Wakabango I Sous la colonisation Arabo-swahili, 17 Siècle.

                   La colonisation arabo-swahili qui s’était installée à Nyangwe en territoire de kasongo avait comme conséquences néfastes sur la population du territoire de Haut-Elila le déplacement massif de la population ,disparition du territoire et enfin la formation aujourd’hui des collectivités  des beia, IKama et wakabango II en territoire de pangi qui S’identifie jusqu’à maintenant par les noms de familles, villages, clans et groupements qui se trouvent dans les collectivités précités .Ce déplacement massif serait interprété en Swahili :Muleka afike Nyangwe (i .e . Le mulega ne peut pas aller à Nyangwe)Car ils ont massivement abandonnaient leurs régions de peur qu’ils ne soient pas pris en esclavage Arabo-SWaihili .Dans les wakabango I , à cette période du 17ème siècle, les sept familles venues de l’autre cote de la rivière Elila ont trouvé refuge dans la terre de N’kulu pour rencontrer ses deux fils kasanza et katumbi .En réalité, toutes ces familles n’étaient pas seulement de la descendance D’Ikama,,les uns étaient des wakabango II d’autres des Beia, et par ce que Ikama était voisin de N’kulu séparé par la rivière Elila, toutes les familles étaient présumées de la descendance d’ikama qui restèrent jusqu’à l’installation de la colonisation occidentale.

.Les wakabangu I. Pendant la colonisation occidentale (19ème Siècle)

L’Occident, dans sa politique d’asseoir son administration, avait préféré de regrouper les petites Chefferies qui existaient depuis la période précoloniale en une grande collectivité en vertu du décret du 02 mai 1910 Relatif à l’imposition de cette organisation soit partant sur l’étendue nationale du Congo-belge 53 Ce décret  avait compléter celui du 03 Juin 1906 relation à création des Chefferies comme instrument de la colonisation54.A cet effet  les 7 Chefferies  non originaires venues  de la rive gauche et les  deux autres  autochtones ont été fusionnées pour  former  l’actuel  wakabango I Selon  le PV N0 117 du 02/09/1926 Portant la

Création des wakabango I et reconnaissent mwami piana moligi kaseke des  Bayoma comme chef coutumier de la collectivité chefferies des  wakabango I 55.

                     La contestation de pouvoir de l’autorité traditionnelle de Moligi Kaseke de Wakabangu I serait l’objet de la contestation du pouvoir coutumier de Wakabangu I pour trois causes :

Violation de l’ordre social de la coutume Lega, le chef Moligi qui est de la tribu Lega ayant ainsi de connaissance approfondie sur l’investiture d’une autorité coutumier car, selon la coutume, seule l’institution Bwami en a la compétence. Mais il avait volontairement accepté investi par le pouvoir colonial tout en surnommant Mwami, le surnom que la coutume considérait comme une moquerie à l’égard de l’institution de Bwami des Balega

Non originaire de Muligi Kaseke

II.2. Particularités et richesses du territoire

                   Particularité physique : La grandeur du territoire donne d’espaces non encore exploitées pour son développement mais aussi des réserves notamment les réserves en forêt comme Mokanga plus de 40km2, Kasombe avec 144km2, Mikelo avec 100km2 et Itula avec 14km2 et d’autres jusque là pas découvertes.

-Pluviomètre : Le territoire de Shabunda est un territoire forestier car il se situe à l’entrée de la forêt équatoriale d’où il pleut abondamment toute l’année.

-Sol : Le territoire a un sol sablonneux très riche pour l’agriculture et contenant d’importantes richesses minières (or, cassitérite, coltan…)

II.2. Données culturelles

                     Le peuple principal du territoire de Shabunda est les Lega (Barega). Il s’agit d’un peuple forestier  bantou d’Afrique centrale, établi principalement en République démocratique du Congo (RDC), à l’est du fleuve Congo, jusqu’en altitude dans les monts Mitumba, dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema.
Le totem de Lega est le pangolin.  La confédération de Balega est la structure politique du Bulega dirigée par la communion du Bwami dont la fonction est de diriger la société. Pour les Lega pour être plus respectueux il faut se faire initier et cette initiation se fait dans la forêt avec des rites ancestraux. Petit ou grand tu dois être initié. Les petits enfants initiés à ce rite sont pris comme des personnes ouvertes à la culture lega par rapport aux grandes personnes non initiées. Cette initiation est nommée le ¨BWALI¨

II.2.1. Religion : Le peuple LEGA croit à l’ancêstralisme une religion fondée sur la croyance en l’existence des ancêtres, en la communion avec les ancêtres, d’une vie après la mort, des rapports entre les vivants et des morts, en la vie après la mort. Le vivant reçoit la vie de ses ancêtres biologiques connues et ces derniers le marquent d’une empreinte indélébile par la transmission de l’héritage génétique pour toute sa vie.   

II.2.2.Mystique : L’ancêstralisme est vécu comme une mystique où la relation à Dieu est anthropocentrique. Cet anthropocentrisme est fondé sur la centralité de l’homme dans les rapports de l’homme avec Dieu, du monde visible avec le monde invisible. La croissance en humanité est le but ultime de toute quête spirituelle et religieuse.

II.2.2.La sépulture : Le Mabuu est une nécropole familiale où se trouvent des ossuaires (têtes des Bami morts de la famille). Cette nécropole signifie « enceinte sacrée » où sont déposés les ossuaires d’une famille. Dans les villages Lega, on trouve des ossuaires sous la forme de sanctuaires, destinées à recevoir les ossements que l’on a exhumés des tombes des Bami d’un certain niveau.

II.2.4.L’art : L’art Lega regorge d’un trésor historique, culturel varié. Une très grande diversité artistique y est constatée: la sculpture, le statuaire, la vannerie, le tissage, l’esthétique du corps, les armes blanches, … Dans ces diverses catégories, l’art Lega regorge d’œuvres uniques en leurs genres, d’une richesse historique et artistique immense qui ont suscité de regards admiratifs et attentionnés des connaisseurs de l’art africain.

II.2.5. Le masque : Le mot imangungu (singulier) – Bimangungu (pluriel) – signifie en français masque. Les masques Lega sont utilisés durant les rites initiatiques du Bwami. Globalement les masques Lega se présentent sous deux formes: les grands masques et les petits masques. Les grands masques servent lors de certaines cérémonies pour voiler la face du porteur dans une incarnation d’un rôle bien précis lors d’une mise en scène durant les cérémonies initiatiques du bwami. Les petits masques sont porter sur les tempes, le front, à l’arrière de la tête ou tenus en main.  

II.2.6. Aliments : Le peuple Lega ont leurs aliments plus respectueux comme le Kindakinda est une pâte d’arachide que l’on peut présenter sous différentes variétés: asubulo (Kasubulo), Abalaka (Kabalaka), Munyengo, Ashute. Il s’agit d’arachide grillé transformé en pâte ou soit avec de sauce dedans. Aussi le Sombe feuille de manioc. Le Sombe présente une variété multiple de cuisson: Sombe wa mamba, Sombewa Apumbwe. D’où sa préparation se fait à travers d’autres felles dans lesquelles on enferme les felles de manioc pilées tout en y ajoutant des feuilles fumées de banane avant de les mettre dans la casserole.

II.4. Langues parlées dans ce Territoire

  1. SWAHILI
  2. KIGONZA ou KILEGA  
  3. MASHI
  4. LINGALA

Dans ce territoire le Swahili est la langue parlée par la majorité de la population et dans tous les milieux. Le Kigonza ou encore kilega de Shabunda est surtout parlé par les natifs du territoire, le Mashi est une langue parlée par les Shi qui s’installent dans le territoire en raison du commerce et le Lingala est surtout parlé par les militaires.

II.5. Principles activités

  1. Agriculture
  2. Pêche
  3. Elevage
  4. Mine
  5. Petits commerces
  6. Chasse

L’agriculture reste l’activité principale de ce territoire d’où dans la collectivité de Bakisi, on cultive les arachides, les bananes, le manioc, le riz comme plantes vivrières et comme plante industrielle le palmier. On fait aussi l’élevage des petits bétails à bassecour mais aussi les bois, la pisciculture et les mines. La collectivité de Wakabango elle cultive aussi des arachides, bananes et le riz comme plantes vivrières et comme plantes industrielles le café robusta, le coton et palmier à huile. On fait aussi l’élevage des petits bétails à bassecour mais aussi les bois, la pisciculture et la mine[1].

II.6. Hydrographie

                    Les grandes rivières affluentes de Lualaba arrosent le territoire de Shabunda. Il s’agit des rivières Elila et Ulindi. La première coule de l’Est à l’Ouest. Ses principaux affluents sont : Simunambi, Lwimo et Kilombwe. La seconde coule également dans le même sens. Ses principaux affluents sont : Kindi et Lugulu. Ce dernier reçoit les eaux de Nduma sur la rive droite et de Lubimbe sur la rive gauche. La Lugulu constitue à elle seule un bassin au nord du territoire de Shabunda en raison de l’important réseau hydrographique qu’elle draine

Faustin MULUNGULA WILONDJA, in Rapport annuel 2015 fourni par l’AT

Partager ce travail sur :