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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

  1. Conclusion

Ce travail a consisté à l’étude des facteurs favorisant le traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe, Territoire de Kabare, Est de la RD Congo. Le traumatisme est un fait que la population du groupement de Bugorhe vit suite à plusieurs exactions comme le vol mains armées, les violences sexuelles, la mutilation de petites filles, les guerres à répétition, …

Pour cerner ce problème, nous nous sommes fixés l’hypothèse selon laquelle:« la violence sexuelle, la mutilation de petites filles, les violences conjugales, les tueries, les vols avec armes, la pauvreté seraient les facteurs qui favorisent le traumatismes dans le groupement de Bugorhe, ce qui engendrerait les phénomènes psychologiques suivants: la frustration, la méfiance, la non acceptation de soi et les phénomènes affectifs tels que l’anxiété, la déception, le fait de ne pas se soucier l’un de l’autre et combattre la violence, la fin de la corruption, La multiplication des mesures de sensibilisation sur la lutte contre la violence, la punition des malfaiteurs violeurs seraient les stratégies que nous pouvons envisager pour éradiquer ce fléau au sein du groupement de Bugorhe».

En effet, notre travail visait à étudier les raisons qui sont sous-jacentes au traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe et les stratégies à envisager pour éradiquer ce fléau au sein de ce groupement et spécifiquement, desceller les causes de traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe, inventorier les conséquences de traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe, justifier l’existence de traumatisme psycho-affectif chez les acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe et envisager des stratégies à utiliser pour éradiquer ce fléau au sein de la communauté du groupement de Bugorhe.

Pour atteindre ces objectifs, nous avons parcouru la population de Bugorhe constituée des 84.279 habitants de sexe et d’âge confondus où nous avons choisi 211personnes comme échantillon en utilisant un échantillonnage aléatoire simple. Les méthodes historique et descriptive couplées aux techniques documentaire, d’interview, de questionnaire d’enquête et d’analyse statistique et interprétation nous ont permis de récolter les données sur le terrain et les traiter. 

Cependant, les résultats ci-après ont été obtenus:

  • Sur les 211 enquêtes, 57% sont des hommes et 43% sont des femmes dont dans l’ensemble leur âge est en moyenne de 34 ans (15,3%), la majorité sont des diplômés d’état (36%) et sont des mariés (65,45).
  • Tous nos enquêtés ont reconnu avoir entendu parler des traumatismes (100%), ils l’ont entendu parler à l’école (40,8%) et à la radio (23,7%); ils admettent que les cas de traumatisme se passent dans le groupement de Bugorhe (100%) et les formes de ces derniers sont psychologiques (29,9%), sociale (28,6%) et aussi affective (23,4%).
  • Selon nos enquêtés, les causes des traumatismes dans le groupement de Bugorhe sont les violences sexuelles (31,2%), la mutilation de petites filles (24,1%) et les agressions physiques (19%).
  • Les conséquences des traumatismes des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe sont connus par 98,1% de nos enquêtés et des ces conséquences, celles qui sont psychologiques sont la frustration (43,7%) et le trouble mental (21,6%) alors celles affectives sont la déception (34,8%), la perte de l’estime de soi (26,4%), l’anxiété (17,2%) et l’isolement social (14,1%).
  • L’existence des traumatismes psycho-affectifs des acteurs sociaux à Bugorhe est justifiée à 99,5% et les justifications sont le vol avec armes (29,4%), la pauvreté (25,6%) et la tuerie par des inciviques (24,3%).
  • Nos enquêtés acceptent à 99,5% que les traumatismes psycho-affectifs entre acteurs sociaux à Bugorhe peuvent-être éradiqués en proposant comme stratégies: punir les inciviques conformément à la loi (43,3%) et créer des emplois pour élever le niveau de vie de la population (31,8%).

Ainsi, au vu de ces résultats, il sied de dire que notre hypothèse du départ a été confirmée par nos enquêtés.

  1. Suggestions

Eu égard à ce qui précède, nous suggérons ce qui suit:

  • Au gouvernement,
  • D’appliquer la loi à l’égard des inciviques dont les voleurs mains armées, les violeurs sexuels et les mutileurs de petites filles qui sèment la terreur et la désolation dans la population du groupement de Bugorhe,
  • De créer des emplois pour élever le niveau de vie de la population,
  • A la population,
  • D’être vigilante pour reconnaître les étrangers du groupement,
  • De dénoncer les malfaiteurs.

Enfin, d’autres chercheurs qui peuvent embrasser ce domaine, nous leurs recommandons d’étudier les conséquences sociales de ces traumatismes.   

Etant donné qu’un travail humain n’est jamais parfait, nous restons ouvert à toute scientifique constructive pour l’amélioration de ce travail.

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