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Chapitre II. LES CAUSES DE L’UTILISATION DE RESEAUX SOCIAUX

Ce second chapitre nous apporte les différents facteurs relatifs à l’utilisation des réseaux sociaux que nous avons pu récolter lors de notre enquête sur terrain, les enquêtés avaient des avis différent, contraire et parfois semblable chacun selon l’expérience personnel qu’il a vécu.

Figure N°  7 : type d’appareil utilisé

Partant des résultats de cette figure, nous constatons que sur 60 jeunes constituant notre échantillon 34 jeunes soit 56,7% utilisent le téléphone de marque androïde, 17jeunes soit 28,3 % utilisent le smart phone, 5 jeunes soit 8,3 %  utilisent l’ordinateur et le téléphone ordinaire est utilisé par 4 jeunes soit 6,7 % de notre échantillon ; ceci s’explique par   l’évolution de la technologie, les jeunes préfèrent l’androïde.

Figure N° 8 :   Réseau  social préféré

Il ressort de  ce graphique que : sur 60 jeunes enquêtés 39 jeunes soit 65% utilisent la face book et 3 jeunes  soit  5% sur le 60 enquêtés préfèrent utilisent whatsapp, ceci s’explique par le fait que l’utilisation de whatsapp exige les téléphones  sophistiqués tel que androïde, smart phone

Figure N° 9 : méga bites utilisées par jour

Il ressort de cette figure que sur les 60 enquêtés, 6 enquêtés soit 10% consomment 10 à 30 MB par jour, 12 enquêtés soit 20 % consomment 30 à 50 MB par jour, 18 enquêtés soit 30% consomment 50 à 80 MB, 10 enquêtés soit 17% consomment 80 à 150MB, 11 enquêtés soit 18% consomment 150 à 200MB et 3 enquêtés soit 5% consomment 200 MB et plus, ceci dépend de la disponibilité de moyen et le type d’appareil utilisé car  les résultats de notre enquête  nous a montré que bon nombre des usagers des réseaux sociaux utilise l’androïde qui apparemment ne consomme pas beaucoup que les autres types d’appareils cf.  Figure No 7. 

Figure N° 10 :    l’utilité à utiliser les réseaux sociaux

Nous remarquons  en lisant cette figure que, sur 60  enquêtés, 22 enquêtés soit 37 %  utilisent les réseaux pour contacter leurs correspondants, 12 sur 60 enquêtés soit 20 % utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur des nouvelles, 13 enquêtés soit 22% les utilisent pour regarder les photos obscènes et autres, 8 enquêtés soit 13% utilisent les réseaux sociaux pour des recherches scientifiques et 5 sur 60 enquêtés soit 8%  se penchent sur le divertissement ; ceci s’expliquerait par  le fait que la correspondance prime sur la recherche scientifique chez les jeunes.

CONCLUSION PARTIELLE  DU CHAPITRE II

Ce chapitre parlait des raisons qui poussent surtout  à l’utilisation des réseaux et nous le constatons dans les analyse de la figure No 4 que la seule raison importante est la communication même si que lorsqu’on soit actif tout le temps on arrive à découvrir autre chose contraire au fin ultime d’un réseau social tel que l’analyse notre figure ci- haut que 22% aiment suivre les photos obscènes.

La communication

La communication est issue d'un verbe latin « Communicare », qui signifie mettre en commun, être en relation et de « Communis » qui lui signifie, commun, ensemble. Et donc, la communication est l'action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un pour échanger des informations.[1]

Ray BIRDWHISTELL souligne qu'un individu ne communique pas, il prend part à la communication. Il y a un rapport étroit entre interaction et communication car il n'y a pas d'interaction sans communication. La communication engendre les interactions, en détermine sa dynamique et en est la résultante. La communication ne se limite pas qu'au message transmis, ni même à l'échange, à l'interaction, elle inclut aussi le système, le contexte qui rend possible et qui peut changer la non occurrence d'une valeur informative équivalente à un message explicitement délivré.[2]

La communication interpersonnelle est fondée sur l’échange entre un Emetteur et un Récepteur. Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale. On dit parfois que la communication est holistique ; c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme. Pour souligner l'importance de l'environnement, des interférences environnementales dans la communication.

Pour l'école de Palo Alto, « On ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation.

En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l'environnement ou le comportement d'autrui. Elle n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. C'est pourquoi NgabouMimeck's a mis au point la technique de communication inter-élèves. Elle est pour ainsi dire l'action, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus au moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité au public, d'entretenir son image par tout procédé médiatique. Cependant, si le monde s'accorde pour définir la communication comme étant « processus », les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de qualifier ce processus[3]

Un premier courant de pensée regroupe derrière les sciences de l'information et de la communication qui propose une approche de la communication centrée sur la transmission de l'information ;

Un second courant, parfois la psychosociologie s'intéresse essentiellement à la consommation interpersonnelle (duelle, triade, groupale). La communication est alors considérée comme un système complexe qui prend en compte tout ce qui  se passe lorsque les individus entrent en interaction et font intervenir à la fois de processus cognitif et affectif et inconscient.

[1] http://www.toupie.org/Dictionnaire.htm

[2] BIRDWHISTELL R., cité par MUBANGI BET'UKANY Gilbert, Notes de l'Information et Communication, G2 SIC, Unikin, 2009, inédit, p.9

3PRINCE LUKESO, L’appropriation du réseau social Facebook dans les communications interpersonnelles en milieux universitaires. Cas de l'Université de Kinshasa,Mémoire inédit 2011,p 31

 

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