Dans les entreprises, les données, dites permanentes, constituent le matériau de base à partir duquel vont s’élaborer la plupart des applications informatiques qu’elle qu’en soit la taille.
Ces données sont rangées dans ce qu’on appelle un fichier et sont structurées en enregistrement.
Il apparait que les données nécessaires à une application pourraient être utile à d’autres applications, voir même à d’autres utilisateurs. Ces données constituent alors une ressource commune qu’on appelle une base de données. (MBIKAYI, 2015-2016)
La gestion de ces données n’est toujours pas facile. Garantir leur qualité (retrouve-t-on ce qu’on ce qu’on y a enregistré ?), les protéger en cas d’incident permettre à plusieurs utilisateurs d’y accéder simultanément sans conflit, tout en contrôlant strictement l’accès aux données confidentiels, offrir de bonnes performances d’accès à toutes les applications, en particulier celle qui sont interactives, sont des fonctions qui réclament de logiciels puissants et complexes, les systèmes de gestion de base de données, ou SGBD. (MBIKAYI, 2015-2016)
Ce type de logiciel constitue l’un des outils fondamentaux de développement des grosses applications informatiques, mais aussi ‘applications plus légères ou de sites web. (CIBANGU, 2011-2012)
Un Système d'Information (SI) est un ensemble organisé de ressources (matériels, logiciels, personnel, données et procédures) qui permet de regrouper, de classifier, de traiter et de diffuser de l'information sur un environnement donné. (De COURCY, 1992)
Le système d'information est le véhicule de la communication dans l'organisation. Sa structure est constituée de l'ensemble des ressources (les hommes, le matériel, les logiciels) organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système d'information coordonne grâce à l'information les activités de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses objectifs. C’est pour dire qu’une partie de ce dernier peut être informatisée, nous pouvons parler ici du Système Informatisé. (CIBANGU, 2011-2012)
Le but de la modélisation d'un SI est d'aboutir à une spécification qui soit une représentation simplifiée de sa réalité passive ou active (KASORO, 2009)
« L’efficacité de l’informatisation n’est mise en évidence que dans le système d’information. On entend ici par système d’information l’ensemble des moyens, procédures, applications et personnes qui manipulent un certain type de données. Par rapport aux applications informatiques, le système d’information inclut les personnels en amont pour la constatation des faits et la saisie des données, et les personnes en aval qui utilisent les résultats.
L’informatisation transforme les systèmes d’information existants par :
Il est en effet important de réaliser une représentation simplifiée de la réalité c'est-à-dire d’en élaborer un modèle conceptuel de donnée. Ce dernier n’est pas utilisable par une machine, cependant il permet d’analyser la problématique indépendamment du logiciel et d’écrire les données du domaine d’étude d’une façon formelle (DI GALLO, 2001).
« La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l'ensemble de l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s'appuyer. La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire ressortir les points auxquels on s'intéresse. Ce type de méthode est appelé analyse. » (DI GALLO, 2001)
Nous allons traiter dans ce chapitre la représentation virtuelle c'est-à-dire le modèle théorique de notre problématique. Nous allons nous référer aux modèles de la méthodologie MERISE. En fin de ce chapitre, nous pourrons fixer les choix des informations utiles et les traitements nécessaires pour la manipulation des données du système étudié.
D’une part, « Une entité est la représentation d'un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le système que l'on désire décrire ». (DI GALLO, 2001)
D’autre part, « c’est une population d’individus homogènes. ». (CRUAU, 2005)
Une entité possède des propriétés qui lui sont propre, ces derniers sont des données permettant de la décrire.
Une association est « une liaison qui a une signification précise entre plusieurs entités ». (CRUAU, 2005). L’association permet de préciser les relations qui existent entre les entités.
Un attribut est une propriété d’une entité ou d’une association. Ce sont des données propres à une entité ou une association, c’est un signe distinctif qui permet de différencier les entités, les unes des autres.
« L'identifiant est une propriété particulière d'un objet telle qu'il n'existe pas deux occurrences de cet objet pour lesquelles cette propriété pourrait prendre une même valeur ». (DI GALLO, 2001)
L’identifiant un attribut qui n’accepte qu’une unique valeur pour l’entité. Les propriétés d'une entité permettant de désigner de façon unique chaque élément de l’entité.
Une occurrence, ou n-uplets ou tuples, est un élément de l’ensemble figuré par une relation. Autrement dit, une occurrence est une ligne du tableau qui représente la relation.
« La cardinalité d’un lien entre une entité et une association précise le maximum et le minimum de fois qu’un individu de l’entité peut être concerné par l’association ». (SAHINGUVU, 2009)
Un modèle est une abstraction de quelque chose de réel qui permet de comprendre avant de construire, ou de retrouver les informations nécessaires pour effectuer des entretiens, des modifications et des extensions.
C’est une donnée servant à définir ou décrire une autre donnée quel que soit son support (papier ou électronique).
Le modèle conceptuel de données est une représentation simplifiée d’une réalité. Autrement dit, un MCD n’est pas directement utilisable par une machine, c’est une représentation intermédiaire entre la réalité observée et la machine avec son logiciel. En d’autres termes le Modèle Conceptuel de Données est une représentation du système d’information de l’entreprise. Seules les règles de gestion fondamentale de l’entreprise (Contraintes d’intégrité) sont prises en compte pour décrire l’invariant ; c’est - à- dire ce qui ne sera pas profondément touché durant la vie du système d’information.
Son but est de décrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d’information. Il s’agit donc d’une représentation des données, facilement compréhensibles, permettant de décrire le système d’information à l’aide des entités.
Préalablement à la construction de ce modèle, il convient de faire l’inventaire des données manipulées par le système sous étude, et d’établir un catalogue brut des données dont on élimine les données inutiles, les redondances…
La spécification des règles de gestion, menées parallèlement au recueil des données permet la mise en place des relations entre objets. Le modèle ainsi établi est alors validé à l’aide des règles de vérification
Le dictionnaire des données, le modèle conceptuel de données et le modèle physique des données ainsi obtenu sont alors les suivants :
Dans une base de données relationnelle, un dictionnaire de données est une table dont l’ensemble de données sont organisées sous forme d’un tableau.
Un dictionnaire de données est une collection de métadonnées ou de données de référence nécessaire à la conception d’une base de données relationnelle. Il décrit des données aussi importantes que les élèves, les matériels, les équipements et autres selon notre cas.
Code rubrique |
Nom rubrique |
Type |
Longueur |
Observation |
matEle |
Matricule de l’élève |
Texte |
10 |
|
nomEle |
Nom élève |
Texte |
25 |
|
postNomEle |
Post-nom de l’élève |
Texte |
25 |
|
prenomEle |
Prénom de l’élève |
Texte |
25 |
|
lieuNaissEle |
Lieu de naissance de l’élève |
Texte |
25 |
|
dateNaissEle |
Date de naissance de l’élève |
Date |
25 |
JJ/MM/AAAA |
adressEle |
Adresse de résidence de l’élève |
Texte |
25 |
|
anneeScolEle |
Année scolaire de l’élève |
Texte |
9 |
|
matEns |
Matricule de l’enseignant |
Texte |
10 |
|
nomEns |
Nom de l’enseignant |
Texte |
25 |
|
postNomEns |
Post-nom de l’enseignant |
Texte |
25 |
|
prenomEns |
Prénom de l’enseignant |
Texte |
25 |
|
lieuNaissEns |
Lieu de naissance de l’enseignant |
Texte |
25 |
|
dateNaissEns |
Date de naissance de l’enseignant |
Date |
25 |
JJ/MM/AAAA |
adressEns |
Adresse de résidence de l’enseignant |
Texte |
25 |
|
idClasse |
Identifiant de la classe |
Texte |
3 |
|
desiClasse |
Désignation de la classe |
Texte |
25 |
|
niveauClasse |
Niveau de la classe |
Texte |
25 |
|
idCom |
Identifiant de la commande |
Auto incrémenté |
6 |
|
dateCom |
Date de la commande |
Date |
10 |
JJ/MM/AAAA |
obsCom |
Observation de la commande |
Texte |
25 |
|
idEquip |
Identifiant de l’équipement |
Texte |
6 |
|
desiEquip |
Désignation de l’équipement |
Texte |
25 |
|
etatEquip |
Etat de l’équipement |
Texte |
10 |
Bon ou mauvais |
idMat |
Identifiant du matériel |
Texte |
6 |
|
desiMat |
Désignation du matériel |
Texte |
25 |
|
etatMat |
Etat du matériel |
Texte |
10 |
Bon ou mauvais |
typeMat |
Type de matériel |
Texte |
10 |
Tenue ou Outil |
Tableau 1 Dictionnaire de données
Entité 1 |
Entité 2 |
Association |
Cardinalité |
Signification |
ENSEIGNANT |
EQUIPEMENT |
CONTROLER |
1,n et 1,n |
Un à plusieurs enseignant peuvent contrôler un à plusieurs équipement. |
EQUIPEMENT |
ENSEIGNANT |
CONTROLER |
1,n et 1,n |
Un à plusieurs équipement peuvent être contrôlé par un à plusieurs enseignant. |
ENSEIGNANT |
COMMANDE |
ENREGISTRER |
1,n et 1,1 |
Un et un seul Enseignant enregistre une ou plusieurs commande |
COMMANDE |
ENSEIGNANT |
ENREGISTRER |
1,1 et 1,n |
Une ou plusieurs commande est enregistré par un et un seule enseignant. |
COMMANDE |
MATERIEL |
CONCERNER |
1,n et 0,n |
Aucun ou plusieurs commande concerne un ou plusieurs matériel |
MATERIEL |
COMMANDE |
CONCERNER |
0,n et 1,n |
un ou plusieurs matériel peuvent être concerner par aucun ou plusieurs commande. |
ELEVE |
EQUIPEMENT |
UTILISER |
0,n et 1,n |
Un ou plusieurs élève utilise aucun ou plusieurs équipement |
EQUIPEMENT |
ELEVE |
UTILISER |
1,n et 0,n |
Aucun ou plusieurs équipement est utilisé par un ou plusieurs élève |
ELEVE |
COMMANDE |
PASSER |
1,n et 1,1 |
Un et un seule élève passer une à plusieurs commande |
COMMANDE |
ELEVE |
PASSER |
1,1 et 1,n |
Un ou plusieurs commande est passé par un et un seul élève |
ELEVE |
CLASSE |
APPARTENIR |
1,1 et 1,n |
Un à plusieurs élève appartient à une et une seule classe |
CLASSE |
ELEVE |
APPARTENIR |
1,n et 1,1 |
Une et une seule classe est appartenu par un ou plusieurs élèves |
Tableau 2 Tableau des cardinalités
Figure 3 Modèle conceptuel de données
Le modèle logique de données consiste à décrire la structure des données utilisées sans faire référence à un langage de programmation. Il s’agit donc de préciser le type de données utilisées lors de traitement. (MBIKAYI, 2015-2016)
C’est le modèle conceptuel accompagné de la réponse aux contraintes d’organisation des données. Il permet aussi de configurer le temps d’accès et l’espace nécessaire. Les objectifs de cette modélisation sont la définition de l’organisation logique de données à partir du modèle conceptuel valide et l’optimisation du traitement appliquée à l’information.
La description conceptuelle nous a permis de représenter le plus fidèlement possible, sous forme d’abstraction, les réalités de l’univers à informatiser. Cette vision de l’information ne peut pas être directement manipulée dans le système informatique. Rappelons que la finalité de la démarche d’informatisation est de fournir à l’entreprise, donc aux utilisateurs un ensemble d’outils et des programmes qui l’aident à atteindre ses objectifs.
Pour ce qui est de notre travail, nous opterons pour le modèle relationnel. La traduction du modèle conceptuel des données au modèle logique relationnel s’effectue directement par la transformation des entités conceptuelle en relations en fonction de règles de passage précises adoptées par merise.
De ce qui précède nous avons pu obtenir le modèle logique de données relationnel suivant :
ELEVE(matEle, nomEle, postNomEle, prenomEle, lieuNaissEle, dateNaissEle, adressEle, #idClasse) CLASSE(idClasse, desiClasse) ENSEIGNANT(matEns, nomEns, postNomEns, prenomEns, lieuNaissEns, dateNaissEns, adressEns) COMMANDE(idCom, dateCom, obsCom, #matEle, #matEns) MATERIEL(idMat, desiMat, etatMat, dateAcqMat, TypeMat) EQUIPEMENT(idEquip, desiEquip, etatEquip, dateAcqEquip) UTILISER(matEle,idEquip) GERER(matEns,idEquip, idMat) CONTROLER(matEns,IdEquip) CONCERNER(idMat,idCom) |
Figure 4 Modèle Logique de donnée relationnel
Ci-après nous avons le MLD-R Schématisé correspondant :
Figure 5 Modèle logique de donnée rélationnel schématisés
C’est la traduction du MLD dans un langage de description des données spécifiques ; c’est-à-dire mettre le MLD sur un support physique. En d’autres termes, c’est la mise en place de la base de données ; c’est-à-dire implanter une à une de chaque table en créant leur structure puis en les remplissant de données.
Le but du MPD est d’adapter le Base de données aux spécifications du SGBD et de l’aspect matériel sur lequel doit tourner l’application. Ainsi pour concevoir le MPD, on doit se référer au type de SGBD et du logiciel d’implantation utilisé. (KASORO, 2009)
Figure 6 Modèle physique de donnée.
Pour notre cas, nous avons utilisé le SGBD relationnel, utilisant les requêtes SQL. Pour le logiciel de programmation nous avons utilisé C# du Framework « .Net » de Microsoft Visual Studio 2015.
Dans le chapitre qui suit nous essayerons de présenter et expliquer le fonctionnement du logiciel correspondant au sujet dans le présent chapitre.