Dans ce chapitre, nous allons décrire la population d’étude, l’échantillon d’étude, les méthodes et les techniques de récoltes et de traitement des données ainsi que les difficultés rencontrées.
Ce travail est une étude descriptive des raisons qui sont sous-jacentes au traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe et les stratégies à envisager pour éradiquer ce fléau au sein du groupement de Bugorhe.
Selon Larousse de Poche (2007 p. 678), la population est un ensemble d’être d’une catégorie particulière et selon Byumanine (2011 p. 33 et 34), la population est l’ensemble d’individu auquel s’applique la recherche. Cette population d’étude est nécessairement constituée des éléments distinctifs ou discernables.
La population d’étude est un ensemble de groupes humains concernés par les objectifs de l’enquête; c’est encore l’univers de l’enquête, un champ où on découpera l’échantillon
Ainsi, d’après les définitions ci-haut, on peut dire que la population d’étude est un ensemble d’individus ayant les mêmes caractéristiques et qu’on se choisit pour une étude.
Notre population d’étude est constituée de tous les ménages du groupement de Bugorhe, parmi lesquels un échantillon sera choisi. Notre population est donc constituée de 84279 personnes d’ âge et sexe confondus.
L’échantillon est une petite quantité d’éléments ou des choses, un petit nombre des personnes qui donne une idée d’ensemble; c’est une fraction représentative d’une population ou d’un ensemble statistique.
L’échantillon est un sous-ensemble de la population d’étude. C’est aussi un sous-ensemble d’individus qui seront enquêtés et qui sont sensés représenter la population mère.
Pour Mumbere (2011-2012 pp. 12, 15), tirer un échantillon ; c’est choisir un nombre limité d’individus, d’objets ou d’éléments dont l’observation permet de déduire des conclusions applicables à la population entière à l’intérieur de laquelle le choix a été fait. L’échantillon, selon lui, est un sous-ensemble d’éléments d’une population donnée.
L’échantillon est une portion de la population choisie selon des paramètres précis d’étude dont les observations permettent de déduire des conclusions sur une population quelconque. Parmi les facteurs qui déterminent le choix de l’échantillonnage, nous pouvons citer: la population d’étude, la structure de cette population, les objectifs de la recherche, le degré de précision souhaitée par les résultats et le temps et la ressource disponible.
Notre échantillon étant constitué de 211 personnes tirées dans les différents coins du groupement de Bugorhe, nous avons recouru à l’échantillonnage aléatoire simple qui consiste à donner à chaque individu ou élément de la population la chance de figurer dans l’échantillon. Elle nous a facilité l’organisation et la récolte rapide des données.
Remarquant que notre population d’étude est très grande qu’on ne peut pas arriver à l’enquêter toute, nous nous sommes fixés un échantillon de 0,25% compte tenu de la formule du Professeur Christine Dufour qui stipule que plus la population est petite, plus le ratio pour l’échantillon doit être grand pour être représentatif. Pour la petite population inferieure ou égale à 1000, la taille de l’échantillon est de 30% de la population totale ; la taille de l’échantillon est de 10%, quand la population totale est environ 10.000 ; quand la population est supérieure à 10.000 et inférieure ou égale à 50.000, on prend 1% de la population totale, quand la population est supérieure à 50.000 et inférieure à 10.000.000, on prend 0.25% de la population totale et si une fois supérieure à 10.000.000, la taille de l’échantillon est de 0,025% de la population totale (op. cit. p. 18).
Ainsi, nous avons enquêté 211 personnes, qui correspondent au 0,25% de la recommandation du Professeur Christine Dufour, choisies au hasard dans le groupement de Bugorhe.
Pour ce qui est de cette technique, il est à noter qu’il en existe plusieurs sortes selon les types de recherches: l’échantillonnage aléatoire simple, l’échantillonnage aléatoire stratifié, l’échantillonnage aléatoire en groupe, l’échantillonnage par quota ou à choix raisonné, l’échantillonnage aléatoire pondéré, l’échantillonnage aléatoire occasionnel, l’échantillonnage aléatoire systématique.
Notre échantillon étant constitué de 211 personnes du groupement de Bugorhe, nous avons recouru à l’échantillonnage aléatoire simple qui consiste à donner à chaque individu ou élément de la population la chance de figurer dans l’échantillon. Elle nous a facilité l’organisation et la récolte rapide des données.
L’objectif de cette recherche étant d’étudier les raisons qui sont sous-jacentes au traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe et les stratégies à envisager pour éradiquer ce fléau au sein du groupement de Bugorhe. Nous avons fait recours aux méthodes descriptive et historique. A ces deux méthodes s’ajoutent la technique documentaire, le questionnaire d’enquête et l’interview comme techniques pour la récolte des données.
Par méthode, on entend la démarche organisée et rationnelle de l’esprit pour arriver à un certain résultat (op. cit. p. 11). Ainsi dans notre travail, deux méthodes nous ont servi dont la méthode historique et la méthode descriptive.
Selon Larousse de poche (2013 p. 568), une technique est un ensemble des procédés ou des processus mis en jeu pour récolter les données. Pour notre étude, nous avons fait recours à la technique documentaire, à l’interview et au questionnaire d’enquête.
Selon R. Mucchielli (1971 p. 97), la technique documentaire consiste à lire et à dépouiller la documentation écrite ou qui a paru sur un problème connexe.
Selon M. Grawitz (1989 p. 39), la technique documentaire est celle qui consiste à consulter les documents écrits, les documents chiffrés, les documents officiels et les documents privés.
Cette technique documentaire facilite le rassemblement des informations au moyen de la fouille des documents et surtout les travaux antérieurs (Byumanine, 2011 p. 37).
Dans ce travail, la technique documentaire nous a permis de récolter des données en rapport avec notre thématique en consultant divers ouvrages, les TFC, les TFE, l’Internet et bien d’autres documents.
Cette technique nous a permis d’entrer en contact avec les personnes du groupement de Bugorhe, pour récolter chez eux les informations adéquates portant sur le traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe.
Le questionnaire d’enquête est une suite de proposition ayant une certaine forme et un certain ordre sur lequel on sollicite l’avis, le jugement ou l’évaluation d’un sujet interrogé (Byumanine, 2011 p. 38). Dans notre étude, le questionnaire d’enquête est une suite des questions ouvertes et fermées, administrées aux personnes du groupement de Bugorhe, pour obtenir leur avis sur le traumatisme psycho-affectif des acteurs sociaux dans le groupement de Bugorhe.
La seule version française dont nous expliquons aux personnes dans le groupement de Bugorhe a été utilisée pour notre questionnaire d’enquête.
La construction d’un questionnaire d’enquête ne se fait pas au hasard. Elle doit suivre certaines règles et principes de construction pour sa réalisation (Cegemere, 2012 p. 22). Dans notre étude, nous avons formulé le questionnaire d’enquête en nous basant sur les formes ci-après :
C’est un questionnaire consistant pour le sujet répondant à opérer un choix parmi les réponses qui lui sont proposées par l’examinateur. Ce type de questionnaire nous a permis de poser certaines questions et auxquelles nous avons réservé des réponses parmi lesquelles les enquêtés doivent cocher les réponses de leur choix. Ici les réponses sont du type oui ou non, vrai ou faux ou cocher la bonne réponse.
C’est un questionnaire d’enquête consistant pour l’enquêté, à répondre librement avec des éléments propres et personnels, avec des concepts ou des mots qui lui sont propres. Ce type de questionnaire nous a permis d’élaborer une série des questions auxquelles les enquêtés doivent répondre en leurs propres mots tout en justifiant leurs réponses.
Dans notre étude, nous avons administré le questionnaire d’enquête de deux manières suivantes :
Pour certains enquêtés, nous leur avons déposé le questionnaire auquel ils devraient répondre en écrivant eux-mêmes leurs réponses : il s’agit d’une administration directe.
Pour d’autres enquêtés, l’administration du questionnaire a été indirecte : nous leur posions des questions oralement, et il nous appartenait de noter les réponses qu’ils nous fournissaient à la place convenable.
Dans notre travail, les techniques suivantes nous ont permis de traiter les données récoltées sur le terrain. Il s’agit de:
Où p est le pourcentage
f est la fréquence
n est la taille de la strate
Le test de l’écart réduit Z au seuil de 5 % a permis de comparer ces pourcentages obtenus pour y tirer une conclusion prouvant s’il y a une différence statistiquement significative ou non entre les réponses obtenues sur le terrain.
Aucune étude ne se fait sans pouvoir rencontrer certaines difficultés. Ainsi, lors de notre travail, nous nous sommes heurtés aux difficultés suivantes: