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CHAP I : REVUE DE LA LITTERATURE

 

I.1. MILIEU D’ETUDE : LE LAC KIVU 

I.1.a. Situation géographique 

          Le lac Kivu est situé en Afrique centrale, à l’Est de la RDC, au sud de l’équateur entre 1° 34’ 30’’ de latitude et entre 28° 50’ et 29° 23’ de longitude. Il est un des grands lacs du rift – Est africain avec le lac Eduard au Nord et se vide par la rivière Ruzizi  qui alimente le lac Tanganyika au Sud. Il se trouve entre 1463 m d’altitude entre deux massifs montagneux dont le mont Mitumba, à l’ouest et la dorsale rwandaise à l’Est. Il constitue une frontière naturelle entre le Rwanda et la RDC avec les villes de Bukavu et Goma (côte congolaise) et Gisenyi, Kibuye, Kigali et Cyangugu (côte Rwandaise) CAPART, (1960) cité par KANINGINI et al. Op.cit.

I.1.b. Climat 

          Le bassin du lac Kivu se trouve sous un climat du type tropical humide sous l’influence de divers facteurs entre autre : la présence de deux chaînes de montagnes qui surplombent le lac Kivu à l’Ouest et à l’Est ; les vents des alizés du Sud-est et du Nord-est et par l’altitude. 

Parmi les éléments du climat susceptible d’influencer sur la biologie du lac, il y a la pluviosité et le vent. La pluviosité est plus forte sur la rive occidentale que sur la rive orientale. Ce phénomène s’explique par la prédominance du vent et l’action de l’Ile d’Idjwi sur les masses d’air. La durée de la saison sèche augmente  aussi successivement d’un, deux à trois mois passant  du nord au Sud. CAPART, (1960) cité par KANINGI et al. Op.cit.

I.1c. Origine 

          L’origine du lac Kivu est différente de celle des autres lacs Congolais qui sont pour la plupart tectonique (formés par des mouvements soudains de la dépression de la croûte terrestre appelés Graben).

Sa configuration morphologique à nombreuses îles (150 au total) et baies qui disparaissent au fut et à mesure qu’on avance vers le nord fait preuve d’un lac de barrage naturel réalisé par des coulées volcaniques. ISUMBISHO, (2008).

Nombreux auteurs affirment cependant, qu’il existait un protolac lac Kivu « ancien lac Kivu » qui avait un écoulement dirigé vers le nord, connecté au lac Eduard avant la formation de l’actuel lac Kivu « lac Kivu récent » (DEGENS et al, (1973) ; HABERYAN et HECKY, (1987), GREENWOOD, (1973), DAMAS, (1937), VERBEKE, (1957), THYS VANDEEN AUDENAERDE et al., (1982), cités par SNOECKS, J., (1994).

          Dans l’histoire du lac Kivu, un important événement est apparu au dernier pléistocène lors de l’éruption volcanique du mont Virunga qui conduit à la formation du lac Kivu dans sa forme actuelle. Les volcans ont progressivement élevé le seuil d’écoulement nord du lac jusqu'au jour où le lac a dû s’écouler vers le sud en envahissant successivement les trois bassins sud pour finir pour rompre le seuil de Cyangugu et déverser ses eaux vers le lac Tanganyika par la rivière Ruzizi (unique exutoire actuel du lac Kivu). En privant ainsi le bassin du Nil de cet apport, le lac Kivu devient aussi une partie du système de drainage du bassin du Congo en passant par  la rivière Ruzizi son exécutoire, le lac Tanganyika, la Lukuga et la Lualaba.

http://fr.wikipedia.org/wiki/lac kivu-origine 

          Comparé au lac Tanganyika, vieux de 20 millions d’années déjà, le lac Kivu dans sa forme actuelle est un jeune lac récemment formé il y a à peine 10 000 ans suite à l’éruption volcanique du mont VIRUNGA, (BEADLE, (1974), POULLET, (1978) cités par SNOECKS, (J., 1994), HABERYAN et HECKY, (1987), cité par AMANI, (2010).

I.1.d. Morphologie 

          La superficie générale du lac Kivu est de 2.370 km² avec une profondeur maximale de 500 m au nord, 400 m à l’Est et la profondeur moyenne de 240 m. ISUMBISHO, (2008).

Damas, (1985) et CAPART, (1960) cités par KANINGINI et al. Op. cit. distinguent dans le lac le baie de KABUNO dont : le bassin nord, le bassin de l’Est de l’île d’Idjwi, le bassin de Kalehe, le bassin d’Ishungu et le bassin de Bukavu. La baie de Kabuno Kashanga est la partie la plus extrême nord ouest du lac relié au bassin nord par la passe de NZULO. Le bassin nord et le bassin de l’Est de l’île d’Idjwi constituent le grand lac qui couvre la partie ouest de l’île d’Idjwi qui s’étend entre les îles Shushu et Shusha à la hauteur de la presqu’île Tebera au nord et de l’isthme de Birava au Sud. Le bassin de Bukavu forme la partie extrême sud du lac Kivu couvrant une superficie estimé à 96, 5 km². VERBEKE, (1957) cité par AMANI.  (2010).

I.1.e. Facteurs biotiques 

Communauté ichtyologique (les poissons) 

          Le lac Kivu possède une faune ichtyologique de 27 espèces de poissons identifiées, actuellement réparties en 5 familles dont : la famille de clupéidés avec une espèce, cyprinidae avec 5 espèces claridae avec 2 espèces, cichlidae avec 18 espèces dont 15 Happlochromis, deux oreochromis et 1 tilapia, et la famille poeciliiadae représentée par la seule espèce lamprichtys tanganicanus récemment découverte. LUSHOMBO et NSHOMBO, (2008).

LES MAMMIFÈRES 

          Au lac Kivu, les mammifères aquatiques sont représentés par Loutra malaconis. KANINGINI et al. Op.cit. 

LA FLORE 

          La végétation saprophytique du lac Kivu comprend les plantes submergées, flottantes et émargées. Les plantes émergées sont constituées des représentants de genre scirpus, cypenes et c. Les plantes submergées sont essentiellement le potamogéton dans de profondeur de 50 cm à 3 m, des Najas des eaux environ 2 m de profondeur, le nénuphar dans les eaux ne dépassant pas 2 m de profondeur, des phragmites dans les eaux de profondeur de 50 cm à 1 m sur le fond vaseux.

          Au niveau des embouchures des rivières on rencontre, ceratophyllum, cyperus, Lemna, spirodella et Typha. DESCY, (1990) cité par MURHABALE Op.cit.

 Les roches riveraines sont couvertes d’une végétation algale verte servant d’abris à des nombreux petits organismes animaux et végétaux. On y observe des nombreuses diatomées copépodes, des cladocères et des acariens. Le littoral constitue également un excellent biotope pour le développement des larves insectes.

          Le phytoplancton du lac Kivu est dominé par les cynanophytes et les chloropytes qui représentent à eux seul 70 à 90% de la biomasse phytoplanctonique. Les autres groupes étant faiblement représentés à l’exception des péridiennes, les diatomées du genre Nitzchia et Synedra prédominant dans la baie de Kabuno. Les espèces de cynaphycées sont essentiellement de forme filamenteuse. Lyngya sp, cylindrospe mopsis sp ,anabaenapsis sp et Rhaphidiopsis sp, cosmarium sp, tetraedon sp, Oocystis lacustris et gloeotila sp, dominent dans les chlorophytes, DESCY, (1990) cité par MURHABALE (2008), VANDERBEN, (1959) ; MERCKY et KLING, (1987) cités par KANINGINI et al. (1999).

ZOOPLANCTON 

          Dans le lac Kivu, le zooplancton du lac Kivu est composé essentiellement des copépodes, cladocères et des rotifères, ISUMBISHO, (2008) 

Plusieurs auteurs affirment qu’après l’introduction du Limnothrissa miodon, la composition du Zooplancton du lac Kivu a profondément changé notamment par l’augmentation de la diversité, la diminution de la taille du zooplancton, la colonisation de la zone pélagique par les espèces anciennement littorale et la disparition de Daphnia environstris, la plus grande espèce de cladocère connue antérieurement au lac Kivi. ISUMBISHO, (2006), FOURNIERT, (1991) cité par MURHABALE, op.cit.

I.1.f. Facteurs abiotiques 

Transparence, conductivité, structure et gradient de salinité des eaux

          Du point de vue brassage des eaux dans les couches profondes dépourvues d’oxygène, le lac Kivu est particulièrement un lac méronictique. Les eaux de surface sont complètent isolées de celles de fond du lac. Les couches profondes sont bloquées et la vie est réduite à une activité bactérienne de la minéralisation de la matière organique qui sédimente lentement, ISUMBISHO, (2008).

          Dans le grand bassin, la transparence (profondeur secchi) varie de 4, 3 à 6 m en période de stratification (saison de pluies) et de 3, 5 à 4 m en période de brassage des eaux (saison sèche). Pour le bassin de Bukavu mois profonds, la transparence varie de 3, 8 à 4 m en saison de pluie et de 2, 5 à 3 m en saison sèche. VERBEKE, (1957) cité par KANINGINI et al. (1999). Comme résultat du caractère méronictique du lac, la concentration en oxygène décroit rapidement, couche inférieure à 70 m est toxique et en conséquence, les poissons ne vivent que dans les couches supérieures à 70 m de profondeur. SNOECKS, J. (1994) cité par AMANI, (2010).

          Les eaux du lac Kivu ont une stratification stable et presque permanente en empêchant toute possibilité de renversement. Cette stratification est principalement liée à trois facteurs, la température des eux de surface varie très peu au cours de l’année. Elle oscie entre 23, 1°C et 24, 5°C. Elle diminue en profondeur de 0 à 50 cm puis s’élève de nouveau dans l’hypolimnion pour atteindre 25°C à 400 m.

Le gradient de salinité suit la même profile, il croît avec la profondeur. Les eaux profondes sont ainsi plus denses que les eaux de surface. La conductivité est aussi élevée. DEGENS et al., (1973) cité par SNOECKS, (1994), cité par MANI, op.cit.

I.2 .Généralité sur les oiseaux

I.2.1. Description générale

          Les oiseaux sont des vertébrés tétrapodes ailés. Il existe près de 10 000 espèces d’oiseaux, très différentes tant par leur écologie que par leurs comportements. Chacune d’elles présente un ensemble commun de caractéristique évidente permettant de les regrouper. 

Les oiseaux ont  notamment un bec, des plumes, des ailes et pondent des œufs. Les oiseaux sont remarquables par leur faculté à voler, à quelques exceptions près (struthioniformes, manchots, …), d’autant que cette caractéristique est particulièrement rare chez les vertèbres. Ils peuplent tous les milieux, des glaces de l’Antarctique aux forêts équatoriales et aux désertes. Ce fait a été rendu possible grâce à des adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales (en particulier le phénomène migratoire) variées.

I.2.2. Morphologie et anatomie 

I.2.2.1. Morphologie 

  1. Aspect Générale

          Un oiseau est un animal à quatre membres, au corps couvert de plumes, avec un bec corné dépourvu de dents. Ses membres postérieures sont des pattes et ses membres antérieures des ailes permettant à la plupart d’entre eux de voler. Le type de vol et les performances que ces espèces peuvent réaliser sont très divers. Leur masse varie de quelques grammes pour les oiseaux-mouches à plus de 100 kg pour les autruches.

  1. Identification des oiseaux

          La morphologie des oiseaux est adaptée à leur habitat et à leur mode de vie. Les oiseaux vivant sur les plages ou dans les marais sont, par exemple, des longues pattes. De la forme du bec, tout observateur peut aisément déduire le régime alimentaire. De l’étude des ailes, il est facile de déduire, par exemple, si l’oiseau peut voler. La morphologie de la tête contient également de nombreux éléments particuliers qui permettent d’identifier les espèces comme la présence d’une huppe, d’une crête, de caroncule, de vibrisse, de barbillon, de cire de bec. Le plumage et sa couleur peuvent également être des moyens de reconnaître une espèce. Certaines possèdent de surprenantes plumes décoratives comme les plumes de queues des pailles en queue, oiseau-lyre ou celle des paons mâles.

  1. Le plumage

          Les oiseaux sont les seuls animaux à posséder des plumes, leur plumage est d’ailleurs un bon moyen de reconnaître une espèce. 

Il existe de nombreuses sortes de plumes qui forment le plumage, que l’on distingue : 

  • Selon leur aspect :
    • Les filoplumes (situées sous les plumes ordinaires) ;
    • Le duvet ;
    • Les vibrisses (raides et ressemblant à des poils) ;
    • Les plumes strictes sensu.
  • Selon leur point d’attache :
    • Les rémiges (situés sur le membre antérieur, elles permettent le vol) ;
    • Les rectrices (ou plumes de la queue, elles ont différents rôles dans le vol, comme le freinage ou la direction) ;
    • Les tectrices (plumes de coliverture)

Le nombre de plumes varie de 1000 pour un oiseau – mouche à plus de 25 000 pour un cygne. Les plumes représentent un poids important, chez les frégates (plus de 50% du poids total) et chez les passereaux (environ les tiers). A part chez les autruches, les toucans et les manchots, l’implantation des plumes n’est pas uniforme : elles poussent sur des surfaces déterminées (ptérylies) ; les zones nues sont appelées aptéries.

  1. le bec

          Chez les oiseaux, mâchoires et mandibules, dépourvues de dents, sont recouvertes de la rhamphothèque, gaine constituée d’une ou plusieurs lames de corne. La forme du bec est souvent adaptée au régime alimentaire de l’oiseau : le bec sera ainsi généralement crochu et robuste chez les rapaces, massif et conique chez les granivores, fin chez insectivores, allongé et sensible chez les espèces qui faillent dans les sédiments, etc. la base du bec et les narines, sont parfois protégées par une zone molle et nue, souvent colorée appelée cire.

  1. Les pattes

          Les deux pattes ont recouvertes d’écailles ou scutelles, dont la couleur varie selon les espèces, et présentent des doigts munis des griffes. 

La forme des patates permet d’identifier les oiseaux : 

  • L’arrangement anisodactyle (trois doigts vers l’avant et un en arrière, aussi appelé hallux) est le plus commun chez les oiseaux et se retrouve tel que chez leurs ancêtres théropodes, caractérisés par leurs quatre doigts.
  • L’arrangement syndactyle correspond à une fusion partielle du quatrième et troisième doigt comme chez le martin pêcheur d’Amérique et caractérise les coraciiformes)
  • L’arrangement zygodactyle correspond à une migration des doigts, c’est le plus commun des arrangements pour les espèces arboricoles et plus particulièrement celles qui grimpent le long des troncs comme les picinae, les sittidae et psittaciformes.
  • L’arrangement hétérodactyle ressemble au précédent sauf que les doigts 3 et 4 se dirigent en avant et les chiffres 1 et 2 se dirigent en arrière. Cette configuration ne se retrouve que dans les tronidae.
  • Les pamprodactyles possèdent quatre orteils vers l’avant, c’est une caractéristique des apodidae.
  • La tridactyle est rare et se retrouve dans des espèces très différentes comme la manette tridactyle ou le pic tridactyle.
  • La didactylie se retrouve chez les paléognathes comme l’Autriche.

La forme des pattes dépend essentiellement du mode de vie de l’oiseau et de son régime alimentaire. Ainsi, les rapaces dispos des serres, les oiseaux aquatiques de pattes palmées ou lobées. Les oiseaux coureurs, telle l’Autriche sont didactyles. La plupart des espèces possèdent un éperon ou ergot sur leurs pattes.

I.2.2.2. Anatomie des oiseaux 

          Les oiseaux sont homéothermes et ovipares. L’anatomie des oiseaux montre beaucoup d’adaptations inhabituelles dans le règne animal, dont un grand nombre a pour but de faciliter le vol ; ces adaptations existent même chez les espèces d’oiseaux qui se savent pas voler. Le système respiratoire des oiseaux est un des plus complexes et de plus performants du règne animal. A la base de la trachée se trouve l’organe vocal des oiseaux, le syrinx. Les ailes sont également une adaptation  au vol, mais comme le précise la théorie de l’évolution, l’aile a précédé le vol. La transformation du membre antérieur en aile s’est accompagnée d’une réduction du nombre d’os, au niveau des phalanges, du nombre de doigts, du carpe et du métacarpe. On note aussi diverses adaptations au niveau de la colonne vertébrale dont les vertèbres de la région verticale qui permettent une importante flexion ou rotation du cou pour beaucoup d’oiseaux ; par contre le flexion dans la partie postérieure du corps est très limitée en raison de la fusion de certaines vertèbres (pygostyle et synascrum). Chez les oiseaux qui volent, le sternum, très développé, porte une crête médiane appelée bréchet, servant à l’insertion des muscles du vole (muscles pectoraux). Tous les oiseaux, même ceux qui ne volent pas, possèdent une furcula, c'est-à-dire les deux clavicules soudées. Les squelettes est aussi simplifié au niveau des membranes postérieurs : le péroné, très réduit, est soudé au tibia ; les os du torse se sont soudés par certains avec le tibia (formant le tibio-tarse) et pour d’autres avec le métatarse (formant ainsi le tarson-métatarse). L’anatomie de leur système digestif répond à la nécessité de satisfaire à un métabolisme élevé, le vol étant un moyen de locomotion gourmand en énergie. 

Comme les reptiles, les oiseaux sont munis d’un cloaque et comme eux, les oiseaux sont principalement uricotéliques, excrétant de l’acide urique et des urates et non pas amino-uréloétique.

Parmi les excréments, on trouve de la créatine alors que les mammifères éliminent de la créatinine. Si comme pour les mammifères et les crocodiliens, leur cœur possède quatre chambres, c’est cependant la ceosse aortique de droite qui persisté alors que c’est celle de gauche chez les mammifères. Le système nerveux est, en moyenne, un peu plus volumineux que celui des reptiles mais moins que des mammifères. Sauf exception, l’aire visuelle est particulièrement développée ce qui témoigné des performances visuelles uniques et l’aire olfactive est réduite sauf pour certaines espèces comme les vautours ou le kiwi. La taille de leur télencéphale et de leur cervelet leur rend possible des vocalises étonnantes et des capacités d’apprentissage et d’abstraction assez élevées chez certaines espèces. L’œil est chez les oiseaux un organe très complexe. Les organes internes du sens de l’équilibre (canaux semi-circulaires) et de l’audition (cochlée) sont beaucoup plus développés que ceux les reptiles. 

L’appareil reproducteur des oiseaux rassemble à celui des reptiles ovipares. Certaines adaptations anatomiques peuvent dépendre du mode de vie, comme celles liées à l’alimentation, ce qui est très facilement observable au niveau des becs et des systèmes digestifs. Elles peuvent aussi être liées à la latitude où ils vivent et donc à l’adaptation au froid, par exemple chez les oiseaux nordiques, la circulation est à contre courant dans les pattes, de manière à réduire les pertes de chaleur.

I.2.3. Biologie de l’oiseau 

I.2.3.1. Les régimes alimentaires : alimentation

          Les régimes alimentaires aussi bien que les stratégies pour se nourrir sont très variées. Certaines espèces peuvent être opportunistes comme les charognards, ou peuvent trouver leur nourriture dans des lieux spécifiques comme les nectarinivores ou frugivores. Les oiseaux peuvent aussi être herbivores, gronivores, oiu prédateurs comme les carnivores, insectivores, piscivores, planctonivores, voire cleptoparasites. Le géospize à bec pointu est même connu pour être hématophage. Certaines espèces (grand cormoran, spatule blanche, etc.) peuvent chasser ou pêcher en groupe. De nombreux oiseaux sont généralistes, les autres espèces, dites spécialiste, occupent des niches écologiques spécifiques et ne consomment qu’un seul type de nourriture, ou tout au moins un nombre très limité. Le métabolisme élevé des oiseaux les oblige à consommer de grandes quantités d’énergie. La résistance au jeune est de fait généralement faible, par exemple 24 h au moins chez les hirondelles et le martinet noir, mais peut atteindre plusieurs jours voire plusieurs semaines chez les rapaces diurnes. 

Comme ils n’ont pas de dents, les oiseaux avalent souvent leurs aliments entiers, mais ces derniers peuvent être écrasés à l’aide du bec, ou dépecés, plumés, déchiquetés, décortiqués, selon les espèces considérées et la nature de l’aliment. Les aliments seront broyés dans le gésier. Le système digestif particulier des oiseaux les rend sensibles aux toxines alimentaires.

I.2.3.2. Homéothermie

          Les oiseaux sont des animaux homéothermes, c'est-à-dire que leur température interne est maintenue constate, qu’elle que soit la température extérieure. Leur métabolisme élevé et leur plumage participent à cette régulation ; la température interne moyenne des oiseaux est assez élevée (en général entre 40 et 42°C) 

I.2.3.3. Génétique 

          Le système de détermination sexuelle est de type WZ/ZZ. Dans le système WZ de détermination sexuelle, les femelles ont deux chromosomes sexuels de types différents (WZ), alors que les mâles ont deux chromosomes sexuels de (type) même type (ZZ). Cependant le schéma général de détermination des sexes est mal connu et très différent de celui observé chez les mammifères.

Le génome des oiseaux est original sur plusieurs points ; la taille physique du génome est faible parmi les vertébrés et le 2 à 8 fois plus courte que chez les mammifères. Le génome est assez homogène avec 60 à 75% de séquences uniques. La gamme de variations du nombre diploïde est asse étendue : de 40 pour l’œdicnème criard (Burhinus oedicnemus) à 138 pour le martin – pêcheur (alcedo atthis) avec une distribution de type gaussien avec un maximum vers 85. 

Une des caractéristiques génétiques majeure et originale du génome avien est l’hétérogénéité des tailles des chromosomes. Le rapport entre le plus court et le plus long chromosome est de 1 pour 35 chez la poule domestique et de 1 à 15 chez les accipitridé, les microchromosomes des cynotypes classiques d’oiseaux, contrairement à ce qui était supposé dans les premières études cytogénétiques, constituent des éléments majeurs du génome.

I.2.3.4. Rythmes biologiques 

          La vie des oiseaux s’organise en fonction de plusieurs rythmes biologiques. Le plus commun aux vertébrés est le rythme circadien. La plupart des oiseaux sont diurnes, mais quelques oiseaux, comme la plupart des hiboux et des caprimulgidae, ainsi que de nombreuses chouettes sont nocturnes ou crépusculaires. D’autres espèces, comme la plupart des limicoles, suivent un rythme de vie basée sur la marée. Les oiseaux en raison de l’existence des saisons suivent également un rythme circannuel. Les rythmes circadiens et saisonniers semblent liés à a durée du jour.

(http:/fr.wikipedia.org/wiki/oiseau-rythmes-biologiques.

I.2.3.5 Le renouvellement du plumage

            Les plumages est régulièrement renouvèlera minimum une fois par an au cours de la mue. Suivant les espèces, celle-ci peut avoir plusieurs rôles. Elle permet à certain espèces de change de couleur de plumage, aussi bien pour la reproduction que pour se camoufler, mais aussi les permettre une meilleure couverture thermique. Elle peut aussi précéder une migration. Les oiseaux réalisent aussi une muer pour passer du plumage juvénile au plumage adulte. En dehors de la mue, avant de miche, les femelles de nombreuse espèces perdent le duvet situe sous leur ventre. La perte de plumes, tout comme l’absence de mue, peut être également le signal d’une maladie.

I.2. 3.6 La migration

La migration est un déplacement régulier, d’annuel à journalier, observe chez de très nombreuses espèces d’oiseaux. A chaque changement de saison, l’oiseaux migrateur va d’un lieu à l’autre.(MUHIGWA,2010VITE par AKONKWA,2010)ces déplacement peuvent prendre des formes tres différentes selon les espèces et induisent d’autre comportements, alimentaire par exemple très spécifique. C’est un effort important pour bon nombre d’oiseaux qui en meurt. Bin connues des hommes, ces migration sont un nom  par les chasseurs craintes par les gestionnaires d’aérodrome et certain aspect confondre toujours les scientifique, qui cherchant à comprendre comment font les oiseaux pour parvenir à leur destination.ces déplacement sont une manière  pour les espèces migratrices d’échapper à un changement d’habitant ou une baisse de disponibilité de nourriture lien aux rigueurs d’un climat de favorable, mais peuvent aussi s’interpréter comme une maximisation des chances de reproduction.

I.2.3.7. Longévité de l’oiseau

    La durée de vie des oiseaux est très variable selon les espèces, elle peut être de trois à quatre ans pour certain passereaux à plus de 50 pour les albatros et puffins, et même plus de 60 ans pour certain espèces rares comme le kakajo. Au sein d’une même espèce, les mues dépendant des saisons, mais aussi de l’âgé des oiseaux et de l’état général de ceux-ci, ainsi la bonne connaissance de ces phénomène permet de déduire l’âge de nombreux oiseaux sauvage.

La pneumatisation du squelette est une autre caractéristique utiliser pour estimer de l’âgé des oiseaux.

I.2.4 Comportement

I.2.4.1. Le sens

             Les sens des oiseaux ne différent fondamentalement de ceux des mammifères. Mais pour certains restent mal connus : on ne soit pas de très bien, par exemple, comment les oiseaux parviennent à se repérer lors de leur migration. En revanche, on soit que leur vision est remarquable, ils sont par exemple de percevoir les ultraviolets. Les rapaces notamment ont une acuité visuelle importantes deux fois à trois fois plus élevées que celles de l’homme.les yeux de oiseaux sont très volumineux. Certaines espèces diurnes possèdent deux fovéas au lieu d’une.les oiseaux nocturnes ont généralement un champ visuel restreint, mais une grande mobilité de la tète (qui peut tourner sur parfois plus de 2500) (http://fr.wikipedia.org/wiki oiseau-comportement)

Bien que les oiseaux n’aient pas de pavillon au rivulaire, leur ouïe et développe, surtout chez certain espèces comme les strigidae, chez qui elle suffisante pour localise une proie dans l’obscurité complète.

Les salanganes ou les guacharo des cavernes sont capable, grâce à leur ouïe performante complexé à leur cri, de se déplacer par écholocation. Contrairement aux mammifères, l’oreille moyenne des oiseaux ne présente qu’un seul osselet, la columelle.au niveau de l’oreille interne, la cochlée n’est pas en colimaçon, mais droite.

Un de sens les plus mystérieux est la détection du champ magnétique terrestre, l’organe qui le détecterait serait situe dans le bec ou prés de yeux.

I.2.4.2. Intelligence

              Il difficile de définir le terme «intelligence» et aussi de distinguer ce qui fait parti du domaine de l’inné ou du domaine de acquis, et donc d’évaluer leur capacité de résonnement. Bien qu’avoir une cervelle d’oiseaux signifie n’est pas avoir une grande intelligence dans plusieurs culte, certaines espèces d’oiseaux font preuve de capacités de cognitives relativement élevées. Le corvidé sont réputes être les plus intelligent des oiseaux.

Les oiseaux sont capables d’apprendre, ont soit par exemple que les petits coucous apprennent le chant de leur parent adoptif.

Les communes de leur capacité sont certainement leur représentation spatiale (qui leur permet de s’orienter, de retrouver une source de nourriture ou de construire un nid sophistique) et capacités de communication. Une de capacité le plus surprenante est l’aptitude assez rependue à se servir d’objet comme outil. Certain oiseaux sont mêmes capable de compter, comme le psittacidé qui sont aussi connus pour non seulement reproduire la voix humaine, mais aussi comprendre ce qu’ils disent et utilise leur vocabulaire à bon escient. On a également observe des oiseaux capables de se soigner

I.2.4.3 Déplacement

La plus part des oiseaux sont capable de voler, c’est-à-dire  de se déplace dans les aires, il n’existe qu’une soixantaine d’espèces d’oiseaux coureurs, qui en sont incapables. On estimer que tous  les ancêtres des oiseaux moderne étaient capables de voler.la perte de cette aptitude, souvent dans les endroits isoles, pourrait être due à l’absence de prédateur, ou à la faiblesse des ressource d’énergie que nécessite le vol ou encore à une adaptation extrême. Le petit pingouin a des ailes adaptées aussi bien au vol qu’à la nage sous l’eau. Les autres coureurs disposent en général d’os de pattes plus robustes et une absence de bréchet.

I.2.4.4 Communication

Les degrés de sociabilité varier selon les espèces et les saisons.la plus part des espèces sont, à une période de leur vie au mois, sociable, mêmes si la différence de comportement entre espèces sont très importantes. Les oiseaux utilisent, dans ce cadre, plusieurs moyens de communication. Bien que leur plumage soit un. Ils utilisent surtout différent signaux visuels constitues de divers mouvements. Ils peuvent également émettre des vocalisations ou d’autre type de sons. La complexité de ces signaux est maximale lors des parades nuptiales et constituent un des moyens de communication les codifies du règne animal.

I.2.4.5. Relations intra-spécifiques

  1. Types de couple

        95% des espèces d’oiseaux sont monogames. Par exemple, les oies sont monogames pour la vie. Les male ne participent ni a la constriction du nid ni a l’incubation, mais défendent le territoire et participent à l’élevage des oisillons. D’autre espèces ne sont que monogame pour l’année, on parle des monogamies en série. Parmi les espèces monogames strictes, nombreuse sont celles chez qui la copulation avec d’autres partenaires peut intervenir, selon la circonstance. Pour certaines espèces la monogamie est d’avantage lie à l’adoption du même territoire qu’a une véritable monogamie. La polygamie se retrouve chez 2% de l’espèce, la polyandrie chez mois de 1%.chez les Ana tidal par exemple, le viol est également pratique. La présence des males est donc souvent nécessaire à l’incubation et/ou à l’élevage des oisillons, et dans certain cas les femelles n’y participent pas. Chez certain espèces, les taches sont strictement divisées : incubation du nid, nourrissage des petits...

  1. Parade nuptiale

              Les femelles sont insensibles à des nombreux critères et mettent les males en concurrence, bien que chez les phalaropes ce sont les males qui choisissent les femelles.

Un de critères les plus importants est la qualité du territoire propose par le male. Ce la peut correspondre à quelque cailloux pour un méchant un nid très sophistique, ou un vaste territoire pour l’espèce solitaire. Le male peut également se mètre en valeur par de vocalisation, des signaux visuels très sophistiquée codifier, voire des combat La sante du male peut également être évalué par le couleur des plumes.

Chez certain espèces peut territoriales, ces parades sont faite par des groupe des mâles, sur une petite surface appelle aire de parade.

  1. Relations sociales

                La majeure parties des espèces sont sociables, elles peuvent l’être toute l’année comme le corbeau freux, les sternes, les goélands ou sur une période restreinte de l’année comme les bécasseaux. Dans ce dernier cas, les regroupements peuvent avoir un objectif précis comme la migration ou la modification. Certain espèces vivent en groupe plurispécifique, d’autre de la même espèces l’ors quelles sont grégaires, elles font preuve de comportements sociaux ou collectifs qui peuvent être très complexes comme la chasse en groupe, la constitution de hiérarchie, la coopération faciale dans l’élevage des jeune, la présence de guetteurs, la constitution de nuées ou voles mono ou plurispécifique, ou tout simplement la constitution de colonie.

Ces comportement sont complémentaires au besoin de territorialité, ainsi les adultes de certain espèces vivant en colonies deviennent très agressifs vis-à-vis de tout instruis en deca d’une distance minimale de leur nid correspondant les plus souvent à la distance que peut atteindre le coureur avec sont bec sans quitter le nid.

I.2.5 REPARTITION

Les oiseaux constituent un des groupes les plus homogènes du vivant. Leur architecture est en effet conditionnée par de rigoureuses adaptations au vol. En répertoire, suivant les auteurs près de 10000 espèces. Leur répartition est mondiale et dépend des saisons car de nombreuses espaces sont migratrices. La diversité la plus élève se trouve dans les régions tropicales, en domaine continental, la moins élevée se situe au niveau des région polaires.

Bon nombre d’espèce sont grégaire, la population sont donc concentres sur certain sites, principalement sous les latitudes élevée ceci peut être due à une spéciation au à une extinction plus élève dans ces régions.

Le pétrel des neiges est l’oiseau s’aventurant le plus au sud, allant jusqu’à pénétrer dans le continent antarctique. Plusieurs espèces d’oiseaux marins se sont si bien adaptées aux milieux marins qu’elles ne regagnent la terre que pour la nidification.

Il semble que l’on puisse repartir les familles d’oiseaux en six groupe en fonction de leur géographique : la zone panatropicale, la zone pan boréale ou hortique, la zone néarctique, et le dernier étant un groupe former a partir des oiseaux très mobiles.

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