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INTRODUCTION

  1. PROBLEMATIQUE

La démographie galopante que connait le bushi en général n’épargne pas le groupement de Bugorhe.  L’un des 17 groupements que compte la zone de Kabare.  Cette poussée démographique a entrainé une grande sur exploitation des terres.   La jachère, moyen naturel de restauration de la fertilité du sol jadis pratiquée au Bushi, est devenu  presque inexistante.  La fertilité du sol s’épuise d’année en année et les moyens mis en œuvre pour subvenir à cela  sont minimes par rapport à la gravité du problème.

Le  travail du sol regroupe toutes les façons culturales qui créent ou maintenant un état structural de la terre favorable au développement de la plante en facilitant la germination.  La croissance et l’installation des racines.  Il permet aussi l’enfouissement des résidus de récolte, des amendements, des engrais minéraux et organiques, ainsi que la destruction de la végétation nuisible.  Ces moyens d’action dont dispose.  L’agriculture sont complets par l’influence des agents atmosphériques, leurs effets est gratuit et résulte des alternances des gels et de dégels, d’humectation et de dessiccation ([1]).

De ce fait, la terre est sans doute le capital naturel le plus primordiale pour l’homme en général est pour l’agriculture en particulier.

L’homme y tire la nourriture, mais aussi tous ses revenus.  Certains pays peuvent se développer sans avoir des richesses minières, mais aucun pays du monde ne se développera sans exploitation de l’agriculture.  Aussi un agriculteur peut vivre de ses récoltes sans argent mais il ne peut être appelle agriculteurs s’il ne détient aucun lopin de terre à cultiver.

Dans notre contrée (en RDC dans la province du Sud-Kivu en territoire de kabare), nous constatons que les sols se dégradent surtout par l’association de culture tel que l’haricot, manioc et igname,… exagèrent, mauvaises pratiques culturales, l’érosion surtout de champs en pente etc.   Ceux-ci emportent une partie de terre jusqu’à mettre la roche mère à nu.  Elles enlèvent au sol la force de production, les récoltes deviennent petites et peu conséquent la nourriture dévient insuffisant provoquant la famine et menacé de tue.

Les agriculteurs devraient prendre des mesures préventives afin de conserver leur terre arable car les conséquences de la dégradation du sol sont lentes mais très nuisibles.  Alors pour cet effet les agriculteurs de notre contrée sont réticents d’accepter les méthodes culturales et de fertilisation pour protéger le sol et garder sa fertilité.

Retenons les observations faites sur la gestion du sol dans le groupement de Bugorhe /Kavumu n’est pas efficace et ceci se justifie par le fait que la production reste toujours faibles malgré que les paysans de cet endroit utilisent certains engrais organiques.  Cet état de faible production des sols dans le groupement de Bugorhe constitue un grand problème compte tenu des l’utilisations et la pratique de fertilisation organique, leur impact reste toujours négatif car la production est aussi Faible.  Les quelques pratiques de fertilisation utilisée par les paysans sont la production et l’épandage du ;

  • Compost  
  • Fumier de ferme
  • Fumier artificiel
  • la jachère et  pratique de la rotation des cultures

Considérant cette problématique de la faible production et étant donné que la terre joue un rôle capital dans le développement socio-économique du groupement de Bougre en territoire de Kabare et elle reste la première source de revenu de la population, donc une attention particulière doit être mise sur l’amélioration des techniques de fertilisation utilisées en vue d’améliorer la production pour enfin subvenir aux besoins vitaux de la population actuelle de BUGORHE ainsi qu’aux futures générations.

Et pour atteindre notre idéal, les questions ci-après constituent l’étude et l’analyse de ce travail :

  • les fertilisations utilisées et leurs impacts sur le sol dans le groupement de Bugorhe sont-elles efficaces ?
  • qu’est-ce qu’il faut pour améliorer la production dans le groupement de Bugorhe.

I. HYPOTHESE DE TRAVAIL

L’hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la recherche formulé en des termes tels que l’observation et l’analyse puissent fournir une réponse([2]).

Dans notre travail, nous cherchons à vérifier les hypothèses suivantes :

  • projet de sensibilisation et de vulgarisation sur l’utilisation rationnelle des engrais chimiques dans les groupements de Bugorhe serait un moyen efficace pour y restaurer la fertilité du sol.

Objectifs globaux

Les objectifs que nous voudrions atteindre à travers cette étude consiste à :

  • Vérifier l’efficacité des fertilisations utilisées et leurs impacts sur la production
  • Identifier les mesures et techniques appropriées pour améliorer la production dans le groupement de Bugorhe.

Objectifs spécifiques

  • Vérifier les types de fertilisations utilisées dans le groupement de Bugorhe,
  • Mesure de l’impact de fertilisations sur le sol dans le groupement de Bugorhe,
  • Répertorier les techniques aptes à la production selon la qualité du sol de Bugorhe,
  • Vulgarisation des méthodes et matières fertilisantes chimiques dans le groupement de Bugorhe pour accroitre la production.

II. choix et intérêt du sujet

Le choix de notre sujet  n’est pas un fait de hasard.  En effet compte tenu des descentes effectués à Bugorhe avec l’asbl centre Kitumaini, s’agissant des problèmes alimentaires et agro-économiques rencontres à cause de la faible production, on ne peut s’en rendre compte qu’à la façon dont les hommes exploitent ce milieu généreux.

C’est principalement ces idées qui m’ont incité et encouragé a aborder ce sujet avec engagement.  Aide les utilisateurs de cet travail d’améliorer la fertilité du sol de ce contre qui est un facteur important pour améliorer le niveau de vie de paysan, de même que son revenu Bugorhe se justifie par son emplacement, d’aéroport de Kadutu se trouve dans le groupement et en plus de cet aéroport Bugorhe est traversé par la route nationale qui le lie à Bukavu et à Goma qui sont des moyens pour l’écoulement des produits.

III. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE

        Notre travail est limité dans l’espace et dans le temps.  Dans l’espace, les activités des recherches se dérouleront dans le groupement de Bugorhe à Kabare dans la province du Sud-Kivu en république démocratique du congo.

Dans le temps, va de 2011 à nos jours.  Le choix de cet intervalle de temps s’expliquez beaucoup plus par le fait qu’à ces années, il s’est remarque un abandon de quelques cultures, insécurité alimentaire, faible production.

IV. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour bien mener notre travail, nous avons utilisé ici certaines méthodes et techniques pouvant nous aider à réaliser des travaux d’enquête dans le groupement de Bugorhe.

  • Méthodes utilisées
    • Méthodes descriptive

Elle nous a permis de décrire le territoire de kabare et plus particulièrement le groupement de Bugorhe sur tous les aspects entre autres : l’aspect démographie, économie, institutionnel, culturel,..

  • Méthodes statistiques

Cette méthode nous a été utilisé non seulement dans la recolte des données sur le terrain mais aussi de les interpréter sous formes chiffrée et d’analyser  le seuil de participation de la population aux différents travaux d’amendement du sol pour l’utilisation efficace des pratiques de fertilisation.

  • Méthode d’enquête

Elle nous a aidé à découvrir les problèmes d’improductivité agricole auxquels se heurte la population du groupement Bugorhe et leurs aspirations d’améliorer les pratiques de fertilisation.

  • Techniques utilisées
    • L’observation libre

Elle est utilisée soit pour fonder des affirmations théoriques sur le fait pour connaitre un sujet ou une situation dans son ensemble.  A travers cette technique, nous sommes parvenus à comprendre comment chaque cultivateur  s’organise pour lutter contre l’improductivité du sol.

  • L’analyse documentaire

Elle nous a été utile dans les compléments d’autres réalités qui nous ont échappés lors de l’observation et de l’interview.  C’est dans ce sens que nous avons pu analyser, lire et consulter différents   ouvrages, les mémoires, les TFC, les cours inédits et livres à la bibliothèque mais aussi des rapports démographiques et organisationnels,… qui ont des liens avec cette présente étude au niveau du groupement Bugorhe.

  • L’interview

Elle nous a aidé à récolter rapidement les données auprès des agriculteurs et d’autres exploitations du sol cultivable.  Cette technique a fait que le nombre d’ordre ou la formation des questions que l’enqueteur pose soit fixé à l’avance.

  • L’échantillonnage

L’échantillon est une fraction représentative d’une population ou d’un ami vers statistique.  C’est aussi choisir les personnes qui seront interrogées au cours d’une enquête par sondoge en vue d’obtenir un résultat représentatif de celui qui serait obtenu si l’ensemble de la collectivité était interrogée.  Cette technique nous a été utile d’autant plus qu’il nous serait difficile de nous entretenir avec toute la population du groupement Bugorhe en vue d’accéder à l’information.  C’est ainsi que nous avons pris un échantillon de 96 personnes réparties dans 7 villages  qui ont  répondu à nos questions d’enquête.

  • DIFFICULTES RENCONTREES

En ce qui concerne la réalisation de notre travail, nous nous sommes heurtés  à certaines difficultés notamment :

  • Insuffisance des moyens financiers pour notre financement,
  • Les malentendus entre les chercheurs et les paysans qui demandaient de l’argent avant de donner leur point de vue,
  • Le non accès à certains archives surtout démographiques du groupement.
    • SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule autour de trois chapitres.  Il s’agit :

Chapitre I. présentation du milieu d’étude et la généralité sur les pratiques des matières fertilisantes et leurs impacts sur la fertilité  du sol dans le groupement de Bugorhe.

Chapitre II. Présentation, analyse et interprétation des résultats de l’enquête.

Chapitre III. Projet de sensibilisation de la population  et la vulgarisation de l’utilisation rationnelle des engrais minéraux dans le groupement de Bigorhe en territoire de Kabare.

[1] F. Detraux et O. Oestges, la mécanisation agricoles Kaouritchev et call, manuel pratique de pédagogie.

[2] RONGERE P. 1971 P.21

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