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INTRODUCTION

  • PROBLEMATIQUE

Le pain tire son origine en Asie vers les années 8000 ans avant Jésus Christ dans une région située à la frontière de l’Iran et l’Irak actuel mais n’est à l’origine qu’une pâte (eau, lait et farine d’orge et de Milet).

Un ajout de levure ou de levain lui permet, comme le mot l’indique de lever c'est-à-dire de prendre un aspect gonflé grâce à la fermentation. Le pain tel que nous connaissons c'est-à-dire cuit, aurait été inventé par les Egyptiens séréndipité ; de la pâte à pain sans levain aurait été laissé négligemment, puis retrouvé   alors qu’elle était inconsommable selon les critères de l’époque.

La nourriture restant un bien précieux, une tentative pour sauver ce pain perdu consista à l’enfourner. Miracle ! Pain devient alors la nourriture de base de très nombreuses sociétés. [1]

Cependant au 13e siècle en Europe, le prix de blé devient invraisemblable, et en conséquence celui du pain suit le même chemin. Le petit peuple ne peut plus en acheter. Les émeutes, alors se multiplient jusqu’ à celles dites «  Marché des parisiens », un point  d’orgue le 5 et 6 octobre 1789. San véritablement parler d’opulence, le français provient à se nourrir bon an mal an, en confectionnant chez lui la grosse muche de 3 kilos qu’il va faire en suite cuire dans le four du village.

Depuis le 13e siècle à Paris, on confectionne des pains pour gourmands : Pain blanc de Chailley, pain de Gonesse pour froment, etc. En contre partie, en période de disette, le pain grossier se multiplie : aux fèves, aux  poids, ou pire aux glands. [2]

Tel qu’on peut la constater la consommation du pain s’était rependue en Europe grâce à la France. Pour ce qui concerne le continent africain (l’origine du pain remontant de 6000 ans avant Jésus Christ en Egypte durant l’antiquité. On se servait de la pâte pour fabrication du pain sans levain qui paraissait négligé et inconsommable selon les critères de l’époque. Ceci a poussé les Egyptiens à entourasse le pain et c’est à partir de ce moment que le pain est devenue une nourriture de base pour les Africains.

En République démocratique du Congo l’histoire du pain est tellement vague au sens qu’ont a pas précision sur l’arrive du pain en RDC. Mais toute foi selon nos recherches faites, l’arrive du pain en RDC c’est a l’époque coloniale. De nos jours, le pain reste un aliment simple est indispensable, tout comme l’air que nous respirons ou l’eau que nous buvons. Il est à la base de l’alimentation dans nombreux pays! Aujourd’hui, grâce au retour de valeurs traditionnelles et du plaisir de cuisinier, le bon pain « fait maison » devient un plaisir de nombreux consommateurs qui s’amusent a décliné a l’infinie la nombreuse recette de pain toute savoureuse parfois surprenante et différente d’un pays a l’autre.

Le pain étant un aliment riche en protéine, il est souvent consomme par la population surtout dans les pays en développement et ce chaque foi ou chaque matin lors de petit déjeuné et même le soir. Il est consomme habituellement avec du thé, le pain est donc un aliment indispensable pour l’organisme humain.[3]    

Or le pain est fabrique dans des unités de production dénommée « boulangerie » qui fournissent a la population des pains pour satisfaire ses besoins alimentaires et gagnent a leur retour des bénéfices monétaire.

Vers les années 1990, on a pu remarquer que dans la ville de Bukavu, le marché de pain occupait une place importante étant donne que les unités de production « boulangerie » étaient a nombre réduit, ce qui leurs permettaient de produire une quantité possible et faciliter  à cet effet aux unités de productions dans cette ville d’avoir des bénéfices considérables. Ceci donnait l’opportunité aux responsables de boulangers de gagner leur vie et d’améliorer leur condition d’existence. Durant cette période, on pouvait noter la présence de certaines boulangeries comme : Alpha, la Providence, Olive et le CEPRAMAL qui fournissaient des pains à toute la population de Bukavu.

Actuellement dans la ville de Bukavu, on observe un sérieux problème de concurrence parfaite des unités de production au sein du marché des pains.

Le désire de plusieurs personnes dans la ville de Bukavu à pouvoir se lancer dans les activités économiques procuratrices des  profits considérables à poussé un grand nombre des Buka viens à se lancer dans ce secteur d’activité.

A ce jour dans la ville de Bukavu, le marché des pains a déjà pris une ampleur considérable à tel point que l’on retrouve sur toute l’étendue de la ville 10 unités de production « boulangeries » tant électriques que locales qui font la commercialisation de leur production (pains) et cela en concurrence parfaite. L’on retrouve des boulangeries locales en petit nombre dans la commune de Kadutu qui produisent des pains et les vendent en gros aux détaillants aux lieux même de la production.

Bien au contraire les boulangeries semi industrielles sont en grand nombre dans la ville de Bukavu  et se retrouvent presque toutes dans le centre ville c'est-à-dire en commune d’Ibanda.

Signalons que ces unités de production (boulangeries semi  industrielles disposent des points de vente de leur production (pain) dans différents coins de la ville de Bukavu pour faciliter l’écoulement rapide du stock des pains qu’elles y étalent.

A présent la majorité de ces boulangeries est sous la responsabilité de peuples libanais et le reste des boulangeries électriques sont cependant sous la responsabilité des originaires de Bukavu. Les boulangeries semi industrielles que l’on retrouve dans la ville de Bukavu sont les suivantes : IDEAL, SUPER PAIN, PAIN ROYAL, PAIN D’OR, PAIN DIAMANT, ECONOMAT, LA PROVIDENCE et CEPRAMAL.

Cependant, on observe que chacune de boulangerie dans la ville de Bukavu cherche à tout moment à générer ses intérêts, majorer ses profits et épuiser le stock des pains dans ses différents points de vente le plus rapidement possible. Ce qui est une réalité contraire dans la ville de Bukavu du faut que les unités de population (Boulangeries) sont nombreuses produisent toutes des quantités suffisantes des pains et sont toutes en concurrence parfaite. Cette situation a comme conséquences : la baisse de profits dans des différentes boulangeries de la place étant donné que le stock des pains traine dans les points de vente avec l’épuisement de ce stock et quelque fois la pourrissions ou moisissure des pains se fait voir compte tenu de trainage.

Tenant compte de ce qui précède, les questions ci après méritent d’être posées pour approfondir notre étude.

  • Qu’est ce qui expliquerait la concurrence des unités de production dans le marché de pain à Bukavu ?
  • Comment les responsables des boulangeries dans la ville de Bukavu se comportent- ils a l’égard de la concurrence des unités de production de leur secteur ?
  • Quelles stratégies peut-on adopter pour lutter contre la concurrence des unités de production dans le marché de pain à Bukavu ?
    • HYPOTHESES DE RECHERCHE

Selon Roger Pinto  et Madeleine Grawitz, l’hypothèse est une réponse provisoire à la question soulevée dans la problématique.[4] Partant des questions soulevées ci haut, nous formulons nos hypothèses de la manière suivante:

  • La recherche exacerbée du profit, et donc le désir de chacun des opérateurs économiques à vouloir générer des intérêts exorbitants serait l’un des facteurs explicatifs de cette concurrence des unités de production (boulangeries) sur le marché de pains à Bukavu ;
  • Le comportement indifférent des opérateurs de ce secteur à l’égard de la concurrence des unités de production (boulangerie) sur le marché de pain serait un deuxième facteur étant donné que chacun ne se préoccupe que de ses propres affaires aux fins de maximiser son profit et générer des recettes ;
  • Enfin, la politique d’étude du marché de pains dans la ville de Bukavu serait l’une des stratégies envisageable pour  lutter contre cette concurrence des unités de production.
  • CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de notre sujet n’a pas été un fait du hasard. Il a été principalement motivé par deux faits que nous énumérons ci-dessous :

  • Notre constat de voir que la concurrence des unités de production sur le marché de pain à Bukavu bat son ampleur et occasionne une baisse considérable des bénéfices à réaliser au sein des différentes boulangeries ; et par
  • le souci d’apporter notre modeste contribution à la recherche d’une solution durable au fléau de la concurrence des unités de production (Boulangeries) sur le marché de pain à Bukavu.

Ainsi, notre travail revêt un intérêt double :

  • Celui de constituer une source d’information pour tout chercheur ultérieur qui s’intéresse aux unités de productions de pain (Boulangerie) ; et celui de
  • Suggérer des issues favorables aux producteurs de pains sur le marché de Bukavu.
    • OBJECTIFS DU TRAVAIL

Le présent travail se fixe comme objectif principal de contribuer à l’organisation des conditions de marché de pains à Bukavu ;

 Et comme objectifs spécifiques:

  • De relever les causes de la concurrence des unités de production de pain dans la ville de Bukavu
  • D’évaluer le degré de gravité de ce problème de la concurrence parfaite des unités de production à Bukavu
  • De récolter des suggestions des opérateurs économiques dans ce domaine de production et fabrication des pains sous forme de projet.
    • DEFINITION DES CONCEPTS CLES

Pour éviter des confusions éventuelles, il convient de préciser certains concepts clés du sujet «  Marché local et concurrence des unités de production : cas du marché de pain à Bukavu ».

  1. Marché : Selon Paul SAMUELSON et Al., le marché c’est un lien public où se croise plusieurs personnes qui veut vendre où acheter les différentes produits[5]
  • Le marché est défini comme un lieu où s’opère les transactions, le cadre dans lequel s’effectuent les échanges et la nature de l’objet des transactions. [6]
  • Le marché est le lieu de rencontre de l’offre (les producteurs) et la demande(les consommateurs), il peut être, régional, national ou international.
  1. Marché local: est un lieu public fermé destiné à une activité de vente et l’achat des biens et des marchandises dans une région donnée.
  2. Concurrence: Est une compétition, une rivalité entre des personnes, des entreprises et qui ont le même objectif, qui cherchent le même avantage.[7]
  • En matière d’économie, La concurrence est une forme d’organisation sociale des relations où domine un souci d’égalité des positions dans la relation économie entre celui qui offre (vendeur) et celui qui demande (acheteur).[8]
  • C’est une compétition, Rivalité d’intérêts entre deux ou plusieurs personnes qui poursuivent un même but.[9]
  1. Unité: Caractère de ce qui forme un tout où caractère de ce qui est commun à plusieurs.
  • Grandeur choisie comme référence pour mesurer des quantités des choses qui ont la même nature.
  • Structure organisé au sein d’un ensemble plus vaste (1428)
  1. Production: Action de créer des biens et des services, action de faire exister, action de fabriquer de fournir.
  • Aliment fait d’une porte composé essentiellement de farine, d’eau, de sel, sucre et de levure, pétrie fermentée puis autre au four.
  • Masse façonnée de cet aliment.

0.6. DELIMITATION SPATIO TEMPORELE DU SUJET

Le cadre spatial de notre étude est la ville de Bukavu dans laquelle nos recherches se sont limitées au marché de pain. Dans le temps, la période d’étude va de 2009  à 2013,  période pendant laquelle une prolifération de boulangeries exploitées par les nationaux comme par les expatriés a été vécue avec acuité à Bukavu.

0.7. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

0.7.1. Méthodes

Selon Roger Safari : «  une méthode est un ensemble des démarches  de l’esprit soit pour découvrir la vérité et la démontrer soit pour aboutir à un but déterminé.

Selon PINTO et GRAWITZ, «  la méthode est un ensemble d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit , les démontrer, les vérifies.[10]. Dans le cadre de ce travail, nous avons fait recours aux méthodes suivantes :

0.7.1.1. Méthode historico comparative

Cette méthode nous a permis de situer dans le temps problème de la concurrence des unités de production (boulangerie) dans le marché de pain et de nous rendre compte de son évolution dans la ville de Bukavu.

0.7.1.2. Méthode descriptive

Elle consiste à rassembler les observations faites au sujet d’un phénomène en vue de fournir une image cohérente approfondie du phénomène. Celle-ci nous a servi dans la description du milieu d’étude sous ses divers aspects  monographiques d’une part.

D’autre part elle nous a permis de décrire la concurrence des unités de production (boulangeries) dans le marché de pain à Bukavu.

0.7.1.3. La méthode analytique

L’analyse consiste à faire un examen minutieux de différentes composantes, parties d’une substance, d’un tout d’un système. La méthode analytique examine les principes fondateurs, les principes constituant d’une substance dans leur singularité, dans leur individualisé. Elle voit d’abord les différentes éléments d’un système dans leur unicité , la méthode considère les choses non d’abord dans leur ensemble mais dans leurs éléments.

Cette méthode nous permettra de faire une analyse réelle de la situation problème de concurrence des unités de production (Boulangerie) au sein du marché de pain à Bukavu.

0.7.2. Technique

Les techniques sont des procédés, des moyens utilisés par les chercheurs pour rassembler des données, des informations sur son sujet de recherche. Ci après les techniques qui nous ont aidées à mener nos recherches :

0.7.2.1. Observation directe

Cette technique nous a servi d’entrer en contact direct avec milieu et à observer les personnes soit individuellement, soit en groupe (inter action) pour en savoir plus sur leur réel problème.

0.7.2.2. Analyse documentaire

Cette technique était utile car elle nous a aidé  à compléter les réalités qui ont échappé à l’observation et à l’interview.  C’est pourquoi pour l’enrichissement de ce travail, nous avons consulté quelques document se rapportant au problème traité, tels que : des livres, des mémoires, des travaux de fin de cycle, des rapports etc.…

0.7.2.3. Interview

C’est un processus de communication verbale, une entrevue entre deux personnes, une enquêté et un enquêteur, afin de permettre à la dernière personne de recueillir certaines informations concernant un objet précis.

Pour ce travail, cette technique consistera à apporter des questions  variées pour mieux avoir  des données de notre thème de recherche.

0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis, l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres dont :

  • La présentation du milieu d’étude ; la ville de Bukavu sans ses diverses aspects monographiques ;
  • Les généralités sur le marché de pain et concurrence des unités de production à Bukavu.
  • La présentation et interprétation des résultats de l’enquête
  • Le projet de développement qui sera conçu comme remède au problème soulevé.

[1] www.restocours.net

[2] www.googleadservices.com

[3]  Abdou Bukeni et All ; cours de conditionnement, transformation et commercialisation de produits agro alimentaire, ISDR-BUKAVU, 2012, inedit

[4] PINTO et GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, 3e édiction, Dalloz, édition Paris 1971, p. 291

[5] Paul SAMUELSON, l’économie tome1, parie, P5, 1972

[6] PEROU, FRANCOIS, l’économie au 20emesiecle, P3

[7] ALQUIER, Claude, Dictionnaire encyclopédique économique et social, 2èmeEd. Economica, Paris2001

[8] HEERTJE, Arnold et PIERETTI, Patrice, principes d’économie politique, de Boeck-wesmael, Bruxelles

[9] WAUTHY, Emile, Principes d’économie politique, Ed. Erasme, Namur-Belgique.

[10] Pinto et M. GRAWITZ ; Méthodes de sciences sociales, 4eédition Dalloz Editions, Paris 1974; P291

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