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INTRODUCTION

L’imagerie a pris une place considérable dans l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge de nombreuses affections du corps humain. Ceci se traduit par l’installation des plateaux techniques lourds incluant au minimum une table de radiographie, d’échographie et d’un scanner [18].

De ce fait, l’avènement de l’outil scanner en médecine a permis l’avancement dans le diagnostic et la prise en charge des affections tumorales, infectieuses, malformatives, traumatiques, vasculaires, dégénératives et des séquelles crânio-encéphaliques qui jadis, étaient reposées sur une sémiologie clinique rigoureuse. Le scanner est ainsi l’examen primordial des urgences surtout traumatiques [21].

La découverte des rayons X en 1886 par ROENTGEN a permis l’ère radiologique. En 1918 DANNY met en place la ventriculographie à contraste  positif. En 1972, HOUNSFIELD et AMBROISE réalisent le premier examen tomodensitométrique  à Londres, grâce à  cet outil l’encéphale a été visualisé pour la première fois par un examen non invasif. En 1974, LEDLEY et SCHELINGER réalisent le premier scanner du corps entier. [8, 17].

En 1992, KALENDER W.A, SEISSLER W,K.LTZE et VOCKP ont réalisé un scanner mono barrette ou hélicoïdal. En 1997, scanner à 4 barrettes avec rotation inferieur à un seconde. En 2000,scanner à 8 barrettes ,en 2003 scanner multi barrettes à 16 canaux de détection, en 2005 scanner à 64 barrettes et récemment en 2007 scanner avec capteur plan permettant  la couverture de tout un volume en une seule rotation à 256 barrettes [14].

Cependant, 2014 est l’ère du scanner à l’Hôpital Général de Référence de Panzi/ Bukavu au Sud Kivu en République Démocratique du Congo, lequel hôpital constitue notre milieu d’étude. En effet depuis l’installation de cet outil, nous avons observés que bon nombre de patients étaient référés en vue d’un examen scannographique.

La fréquence des patients admis en vue d’un examen tomodensitométrique serait probablement élevée dans cette structure médicale du moins pour le scanner cérébral comparativement à d’autres systèmes du corps humain.

Elle varierait selon l’âge, le sexe, la résidence des patients ainsi que selon es spécialités médicales ou chirurgicales, les structures médicales prescriptrices voire selon les différentes indications. Le délai de réalisation de cet examen serait également variable. Les pathologies cérébrales retrouvées seraient multiples et probablement dominées par le traumatisme crânien encéphalique serait la principale indication pour les prescripteurs.

La présence du scanner est une opportunité pour nous de réaliser cette étude sur « l’apport de la tomodensitométrie dans le diagnostic des affections cérébrales à l’HGR de Panzi « et qui a comme objectif général d’évaluer la pratique tomodensitométrique cranio-encéphalique en vue d’améliorer  la prise en charge des patients.

Les objectifs spécifiques sont :

  • déterminer la fréquence globale des scanners cérébraux, tout en spécifiant les prescripteurs selon leurs structures médicales ainsi que selon  l’indication ;
  • De décrire le profil épidémiologique des patients selon l’age, le sexe, et leur provenance
  • Déterminer le délai de réalisation de l’examen
  • dégager les principales affections diagnostiquées au scanner.

Hormis, l’introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en 4chapitres : le premier chapitre porte sur les  rappels théoriques sur l’anatomie et la radio anatomie du crâne, la tomodensitométrie et quelques affections cérébrales ; le deuxième est consacré aux patients et à la méthodologie. Le troisième chapitre va présenter les résultats et le quatrième fera l’objet des commentaires.

Nous avons tenu compte des considérations éthiques. La récolte des données s’est fait dans la confidentialité et l’anonymat.

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