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I. INTRODUCTION GENERALE

Notre monde a connu ces dernières années une explosion et une révolution des réseaux sociaux, ainsi que l’apparition d’un grand nombre des moyens de communication moderne qui sont un phénomène qui mérite  qu’on s’y arrête  afin de sonder ses mystères et de saisir  l’étendue de son influence dans le domaine de la communication et de l’interaction naturelle  des  individus.Ce qui fait que nous menions une étude sur l’état des lieux sur l’utilisation de réseaux sociaux dans la ville de Bukavu.  Ainsi, nous procédions par l’état de la question pour nous permettre de ressasser certains auteurs.

  • Etat de la question

L’étude sur l’utilisation  de réseaux sociaux dans la ville de Bukavuque nous entreprenons ici n’est pas une première dans ce domaine. En effet Cette thématique a fait déjà l’objet de plusieurs recherches antérieures, ainsi qu’on peut s’en rendre compte à travers les quelques travaux repris ci- contre :

Lise-Marie SCHAFFHAUSSER, dans son  l’article « Constitution de réseaux et protection de la vie privée » s’attache à la circulation des informations entre individus. La circulation des informations concernant les personnes et les situations est amplifiée dès lors que les professionnels travaillent en réseau. Il importe alors de bien définir ce qui relève du domaine de la vie privée, de la sphère d’intimité de chaque individu qui doitêtre spécialement protégée. Il convient aussi de préciser ce que les personnes elles-mêmes exposent et dont elles acceptent la circulation, par exemple dans un souci desimplification des procédures administratives.[1]

Godefroy DANG NGUYEN, Virginie LETHIAIS, dans leur  article « Impact des réseaux sociaux sur la sociabilité : le cas de Facebook »  montrent  que le Facebook et  comme archétype des réseaux sociaux en ligne, est devenu en très peu de temps un phénomène d’une ampleur inouïe. Censé permettre aux inscrits de rester en contact les uns avec les autres et d’échanger des informations, des photos, et des actualités de tous ordres, bref d’interagir, ce réseau social a induit une pratique d’usage qui est devenue un authentique fait social. La question très capitale dans cet article  est la suivante :

Facebook, conçu comme un outil permettant aux individus de pratiquer une forme de sociabilité « en ligne » avec leurs « amis», comme les appelle Facebook, favorise-t-il la sociabilité, telle que nous pratiquons en dehors des dispositifs électroniques de médiation ? Il répond à cette question en disant que les jeunes savent  entrelacer  leur sociabilité de tous les jours avec leurs usages en ligne.[2]

CARDON D. (2013) « Liens faibles et liens forts sur les réseaux sociaux », les réseaux sociaux en ligne dont Facebook est le meilleur exemple, conduisent les individus à interagir à partir de la mise en scène de soi, exposée par les informations de toute nature que l’on dépose sur le site. Il considère que Facebook est une plateforme qui privilégie les interactions « entre individus qui se connaissent ou appartiennent à des cercles sociaux de proximité ». Il indique cependant que ce ne sont ni « les contacts aventureux avec les inconnus, ni l’échange intime avec les proches » qui sont privilégiés, mais plutôt « des liens faibles… intermédiaires de la vie sociale : copains de toujours ou d’occasion, collègues, partenaires d’activité, amis d’amis, connaissances lointaines ». Selon cet auteur c’est une forme particulière de liens  faibles  qui serait en cause.[3]

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre, stipule que La mise à disposition constante d'images et d'idées et leur transmission rapide ont des conséquences sur le développement psychologique, moral et social des personnes, la structure et le fonctionnement des sociétés, les échanges culturels, la perception des valeurs et les convictions religieuses. La planète est devenue un réseau mondial, bourdonnant de transmissions électroniques, une planète « en conversation ». Tout cela n'est pas sans poser des questions éthiques sur le développement de la personne humaine et la chance que peuvent avoir les personnes et les peuples de percevoir une transcendance.[4]

Jean-François Biron et Catherine Bourassa Dansereau,Dans l’ouvrage, « Les préoccupations et les impactsassociés à l’utilisation d’Internet  dansles milieux des jeunes d’âge scolaire »,ilsindiquent que Les technologies Internet évoluent rapidement, sont largement répandues et font l’objet de multiples usages dans la population et les organisations. les technologies internet suscitent plusieurs préoccupations puisque certains usages peuvent affecter la santé globale des individus. Les appréhensions relatives aux impacts négatifs des TI sont notamment soulevées par les milieux scolaires et les intervenants soucieux du bien-être des jeunes. Il indique que  des impacts négatifs ainsi que de fortes préoccupations sont identifiées et s’articulent sous trois grands thèmes : les relations interpersonnelles, le temps consacré aux technologies internet, le développement des jeunes. L’impact des technologies internet  sur les relations interpersonnelles, soit les tensions et la violence associées, est une priorité clairement identifiée par nos travaux. C’est un aspect qui se voit aussi corroboré par des données d’enquêtes existantes. Parallèlement, la gestion des TI en contexte d’apprentissage scolaire s’inscrit dans une dynamique où les professionnels désirent trouver l’équilibre entre un rôle de soutien à l’éducation et celui d’encadrement des élèves.[5]

Isabelle Stengers, philosophe, Cité par T. DE SMEDT, Présentation sur l’accès et l’éducation aux médias. Elle   apporte un éclairage intéressant à ce niveauaux risques et excès causés par les réseaux sociaux, exemple Face book.L’étude constate par ailleurs que le principal risque réside dans l’usage abusif des réseaux sociaux lorsqu’il n’est pas limité dans le temps, Son utilisation empiète du coup sur toutes les autres activités de la vie quotidienne comme le sommeil ou les moments passés en famille. En effet, elle souligne que le risque ne doit pas être pensé uniquement comme tel, mais bien comme composant de l’apprentissage du jeune. Le jeune apprend par essais-erreurs et donc en prenant des risques.[6]

Nous ne pouvons pas prétendre, ici, citer tous les éminents auteurs qui ont traité de la question d’utilisation des réseaux sociaux, au regard de son importance dans la vie des hommes. Ces quelques figures pourront nous aider à pouvoir relever la spécificité de notre recherche.Après analyse de ces ouvrages, il ressort que notre recherche présente une spécificité, lorsque nous voulons analyser les risques de l’utilisation abusive des réseaux sociauxet ses incidences.

  • Problématique

Globalement 2012, on dénombre plus de 2,1 milliards d’utilisateurs d’Internet et parmi eux, 900 millions sont abonnés à Facebook, 555 millions à Twitter, 250 millions à Google+ et 150 millions à LinkedIn. Des dizaines de milliards de photos sont répertoriées sur ces différents sites. Enfin, plus de 4 milliards de vidéos sont visionnés chaque jour sur YouTube. En quelques années, la principale utilisation d’Internet est passée des sites d’achats en ligne aux sites d’échange et de partage sur des plates-formes de réseaux sociaux du Web.Ce qui paraît le plus original dans cette nouvelle forme de communication tient à la manière dont s’impose progressivement une nouvelle pratique relative à la notion d’espace privé et d’espace public. Il n’est pas rare de retrouver sur un mur Facebook, accessible à un grand nombre de personnes, des messages à caractère résolument privé qui auraient autrefois été adressés directement à la personne concernée.C’est ainsi que parfois, et on pourrait même dire trop souvent, se retrouvent exposés aux yeux de tous des messages manifestement destinés à une personne. Ces situations peuvent en amuser certains, mais elles génèrent aussi leur lot de malaise, de gêne, d’agacement et de moquerie tant chez le destinataire que chez les lecteurs, devenus, malgré eux, spectateurs de cet échange.[7]

Au Sud-Kivu  en général, dans la ville de Bukavu en particulier, les réseaux sociaux battent leurs records actuellement, l’endroit où il faut être est Facebook. Ce nouveau réseau social a déclenché un véritable phénomène international. Tout le monde s’y retrouve, que l’on soit jeune ou plus vieux, tout le monde a un jour était sur facebook, leur utilisation  sert à la population  d’outil de communication, de promotion, de mobilisation, d’information, malgré cet intérêt qu’ils offrent, ils présentent le risque. Par ailleurs le principal risque réside dans l’usage abusif des réseaux sociaux lorsqu’il n’est pas limité dans le temps. Son utilisation empiète du coup sur toutes les autres activités de la vie quotidienne comme le sommeil ou les moments passés en famille. A cet effet, la tendance actuelle pour les gens de la ville de Bukavu  est de copier, d’imiter tout ce qu’ils visualisent ou lisent dans différents réseaux sociaux, sans qu’ils ne se rendent compte des conséquences néfastes à long ou à court terme qui peuvent en découler.[8]En effet, certains gens  manquent parfois de vigilance et ne se questionnent pas nécessairement sur le type de messages, de photos ou de vidéos qu’ils mettent en ligne. Or, ces jeunes utilisateurs sont parfois loin de réaliser l’ampleur de leurs gestes et les répercussions possibles à plus ou moins long terme. « Ce qui est mis en ligne reste en ligne et en ce sens, les jeunes qui manquent de prudence dans le type d’informations qu’ils transmettent pourraient se voir confrontés à divers problèmes, notamment lorsque viendra le temps de trouver un emploi. Une étude réalisée a montré que l’usage de Facebook stimulait la jalousie et la méfiance dans les couples. Plus une personne passe de temps sur ce site, plus elle devient méfiante à l’égard de son partenaire. Il semblerait que le sentiment de ne plus avoir d’exclusivité entraîne une difficulté dans le couple. Lorsque vous racontez votre intimité, votre conjoint peut se trouver exclu ou avoir l’impression que vous partagez plus de choses avec vos amis Facebook qu’avec lui. Ce site présente même plus de risque qu’un site de rencontre car il peut créer une intimité virtuelle très rapidement.[9]

  1. 3. Questions de recherche
  • Qui utilisent les réseaux sociaux à Bukavu ?
  • Pour quoi les utilisent-ils ?
  • Quels risques courent- ils en les utilisant ?
  • Peuvent – ils éviter ces risques ?

Ces questions appellent quatre hypothèses

  • Toutes les couches de la population de Bukavu utilisent les réseaux sociaux 
  • Elles les utilisent pour raison de divertissement et de communication
  • Les utilisateurs courent les risques d’y consacrer trop de temps ils n’en font ainsi que celui d’appliquer ce qu’ils voient
  • Pour contrer ces risques, il faut mettre en place des mécanismes pour contraindre les risques lies à l’utilisation abusive des réseaux sociaux.

1.1.4. Objectifs de la recherche

  • Identifier la catégorie des personnes qui utilisent les réseaux sociaux
  • Déterminer les causes de l’utilisation des réseaux sociaux
  • Analyser les risques de l’utilisation abusive des réseaux sociaux
  • Proposer une stratégie pour l’utilisation saine et rationnelle des réseaux sociaux

1.1.5. Objet d’analyse

L’intérêt actuel pour les  réseaux sociaux  est que ce sont certainement ceux qui ont connu la croissance la plus rapide en 2008. Plusieurs auteurs avant nous, ont parlé certes des réseaux sociaux d’une manière diversifiée. De notre part, nous allons aborder cette thématique des réseaux sociaux  avec comme objet d’analyser les risques de l’utilisation abusive des réseaux sociaux que courent les usagers.

  1. Cadre théorique

Ainsi, pour mener à bien l'analyse de notre étude scientifique, nous avons opté pour une double théorie dont celle de la communication de McLuhan et la theorie de la modernisation la notion de communication existe, même sans être revêtue de son actuel intitulé. Depuis que le monde est monde et depuis que les hommes vivent en groupe, le fait même que l'humanité soit divisée en un certain nombre de cellules qu'on appelle hommes suppose qu'il y ait entre ces cellules des relations. Parmi ces relations figurent tous les transferts d'informations, plus ou moins élaborés, qui relèvent inévitablement d'un acte de communication.

Ainsi, l'idée maîtresse que l'on retrouve à travers les ouvrages de McLuhan tient en une seule phrase: «Le message, c'est le médium». Ce n'est pas le contenu qui affecte la société, mais le canal de transmission lui-même. Ce pouvoir magique ou cette puissance sublime des médias vienne de ce qu'ils ne sont pas seulement des moyens de transmission, mais aussi des prolongements de nos organes physiques et de système nerveux, destinés à en accroitre la force et la rapidité. Les médias s'immiscent en nous, ils font partie de nous, et là est l'origine de leur puissance. Il considère que l'apparition de l'électronique bouleverse notre perception de nous-mêmes et du monde. A cet effet, nous façonnons nos outils et ceux-ci, à leur tour, nous façonnent et augmente les possibilités de nos sens.7(*)

La structure sociale est un ensemble de relations sociales non fortuites entre individus liant les parties, entre elles et au tout dans une organisation (au sein des sociétés, d'une entreprise.

Tout comme Harold Innis, Marshall McLuhan est convaincu que l'introduction de nouvelles technologies dans une société détermine la façon dont elle est organisée, dont ses membres perçoivent le monde qui les environne, et dont le savoir est conservé et partagé. Si les deux chercheurs croient que les médias ont un biais spatial ou temporel, McLuhan s'attache davantage au « sensorium », c'est-à-dire à l'effet des médias sur nos sens. Il pose pour postulat que les médias agissent sur nous, car ils manipulent les proportions dans lesquelles interviennent nos sens. Issues d'un environnement, les technologies modifient aussi cet environnement, et ce qui a lieu là-dedans.

Ainsi, les environnements tout autant que les technologies modifient nos vies. McLuhan affirme que les médias créent des environnements qui influencent nos perceptions à tel point que nous n'en notons plus totalement les conséquences.

A en croire McLuhan, l'influence des médias se joue à un double niveau. Tout d'abord, ils modifient nos relations interpersonnelles : ils nous permettent de nous déplacer plus vite, de transporter plus d'information en un laps de temps plus court, et ce faisant ils modifient notre rapport autres.[10]

La théorie de la modernité

Puisqu’il est toujours possible de se rapprocher davantage de ces caractéristiques, le problème de la modernisation est toujours posé quel que soit la société considérée.  Il se pose cependant, en des termes différents, selon que l’on a à faire à des sociétés moins ou plus modernes.  Dans les premières (sociétés moins modernes), la modernisation consiste à éliminer ou à réactualiser les valeurs, les normes, les rôles et les statuts relevant encore du modèle traditionnel : tel est le sens du développement. Dans les secondes (sociétés plus modernes), il s’agit de remplacer ce qui était ultramoderne hier et qui apparaît aujourd’hui comme dépassé par le plus moderne encore.  Dès lors, la logique de la modernisation s’emballe et devient absurde : on confond la modernité avec la nouveauté et le changement devient une valeur en soi.  D’où la crise de la modernité et la réflexion à laquelle nous assistons aujourd’hui sur la « Néo-modernité ». E. DURKHEIM : dit que  les premiers développements de la modernité ont entraîné une augmentation de la densité des échanges sociaux et inter sociaux. 

Ils ont permis en effet, une importante croissance démographique et un préjugé développement des moyens de Communication. A partir de là, la modernité se diffuse par contact des civilisations des sociétés plus modernes vers celles qui les sont moins.  En d’autres mots, une supériorité de la rationalité moderne est implicite. Aujourd’hui dans les réseaux sociaux se sont développés avec une grande vitesse pour faciliter cette modernité.

  1. 1. LES RESEAUX SOCIAUX

Les Réseaux Sociaux sont un ensemble d'identités sociales telles que des individus ou encore des organisations reliées entre elles par des liens crées lors des interactions sociales. Ils se présentent par une structure ou une forme dynamique d'un groupement social.[11]

L'analyse des réseaux sociaux basée sur la théorie des réseaux, l'usage des graphes et analyse sociologique représente le domaine étudiant des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux peuvent être crées stratégiquement pour agrandir ou rendre plus efficient son propre réseau social professionnel ou social.

Les réseaux sociaux sont des sites sur lesquels les membres d'un même réseau peuvent rester en contact. Ils doivent avoir un « profil d'utilisation » sur lequel ils peuvent partager différentes informations avec les autres. Ces informations sont accessibles à tous les membres du réseau.[12]

Les réseaux sociaux représentent des structures sociales dynamiques se modélisant par des sommets et arêtes. Les sommets désignent généralement des gens et/ou des organisations et sont reliées entre elles par des interactions sociales.

Des aspects se côtoient quand on parle des réseaux sociaux : d'un côté l'aspect sociologique et communautaire et d'autre part technologique et Internet.

Du point vu sociologique, selon WASSERMAN et FAUST, un réseau social est un ensemble de relations entre entités sociales (individus). Les contacts entre individus peuvent être des relations de collaborations, d'amitié ou des citations bibliographiques.[13] Ils distinguent trois concepts en analyse des réseaux sociaux qui sont les suivants :

  1. Les acteurs et leurs actions sont considérés comme des entités indépendantes ;
  2. L'environnement des acteurs procure des opportunités et exerce des contraintes sur leurs relations individuelles ;
  3. Les structures sociales, politiques, économiques, etc. ont influence sur les formes des relations entre acteurs.

D'un point de vue technologique, le réseau définit un ensemble d'équipement interconnecté qui sert à acheminer un flux d'informations.

Ainsi, les réseaux sociaux sur Internet peuvent être définit de la façon suivante et reprenant les aspects technologiques et sociaux, par les « réseaux sociaux fournissent des outils qui facilitent le processus de mise en relation autour d'un centre d'intérêt commun et permettent la prise de contact en ligne ».[14]

C'est précisément ce réseau qui nous intéresse dans ce cas-ci. Il permet de mettre en relation des milliers d'individus autours de mêmes centres d'intérêts ou non, de les faire participer à des événements en les usant  à distance et sans contacts réels.

  1. 2. GENERALITE SUR L’INFORMATIQUE, L’INTERNET ET LES RESEAUX SOCIAUX

En parlant des réseaux sociaux nous faisons référence également au terme «informatique » créé en date de 1962 par Philippe Dreyfus. (KENNASSIRI, 2014) Il vient de la contraction des mots «information» et «automatique».

En 1945, aux États-Unis, naît l’ENIAC, le premier véritable ordinateur de l’histoire.

– d’abord, il s’agit d’une machine électronique.

– de plus, c’est une machine programmable. Cela signifie qu’on peut enregistrer des Instructions qui s’exécuteront sans intervention de l’homme.

Cet ordinateur est très imposant : il pèse 30 tonnes et occupe une surface d’environ 100 m².

L'industrie du logiciel émerge peu à peu.

Dans les années 1950, les premiers langages évolués apparaissent : le Cobol et le Fortran, par exemple, rendent les ordinateurs beaucoup plus faciles à programmer.

En 1981, IBM lance le PC (pour Personal Computer, qui signifie « ordinateur personnel »). C’est un ordinateur compatible, c'est-à-dire que tous les logiciels écrits pour cette machine fonctionnent avec un autre ordinateur PC, quelle que soit sa marque et sa date de fabrication.

De nombreux logiciels d’application (traitement de texte, gestion de base de données, navigation  sur internet, etc.) sont rapidement disponibles, parmi lesquels ceux de la société Microsoft de Bill Gates, fondée en 1975.

En 1984, les systèmes Macintosh d’Apple Computer sont les premiers à être dotés d’une interface graphique : au lieu d’avoir à taper des commandes fastidieuses au clavier, l’utilisateur peut maintenant se servir d’une souris et cliquer sur des icônes.

La première version de Windows, commercialisée par Microsoft en 1985, s’en inspire pour rendre l’utilisation des PC plus conviviale.

À la fin des années 1980, les premiers ordinateurs portables font leur apparition. Ils sont plus légers et moins encombrants que ce qu’on appelle désormais par opposition les « ordinateurs de bureau » et présentent l’avantage de pouvoir être transportés facilement.

Ensuite l’Internet est né en 1969 sous l'impulsion du département américain de la défense (DOD). Le réseau, qui s'appelait alors ARPANET, devait assurer les échanges d'informations électroniques entre les centres névralgiques américains dans le contexte de la guerre froide.    Le cahier de charge établi par le DOD imposait que le réseau puisse poursuivre ses activités en cas d'attaque nucléaire soviétique. Si l'un ou plusieurs des sites et lignes de connexion venait à être détruit, les messages parviendraient à leur destinataire par des itinéraires alternatifs.

Un grand nombre de centres de recherche, militaires, publics et privés prirent part à ce projet. Il était normal que leurs réseaux internes fussent les premiers reliés à Internet. C'est pourquoi, dès sa création, Internet sera un méta-réseau, un réseau de réseaux qui va peu à peu relier la communauté scientifique et universitaire mondiale.

Par ailleurs l’internet arrive en Europe en 1982. L'année 1984 est une année charnière car l’internet perd son caractère militaire. Son financement n'est plus assuré par le DARPA mais par un organisme scientifique civil créé deux ans plus tard : La National Science Fondation (NSF).

Le réseau est scindé en deux parties: MILnet, réseau strictement militaire et NSFnet, le backbone ou épine dorsale d'Internet. Sa facilité d'utilisation contribue grandement à populariser les autoroutes de l'information.

Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, Internet s'est largement ouvert au grand public et à l'exploitation commerciale.

Bref l’internet a révolutionné le monde des ordinateurs et des communications comme rien d’autre auparavant. L'invention du télégraphe, du téléphone, de la radio et de l’ordinateur a ouvert la voie à cette intégration sans précédent de capacités. L'Internet est à la fois une capacité de diffusion dans le monde entier, un mécanisme de distribution de l'information et un moyen de collaboration et d'interaction entre les individus et leurs ordinateurs, peu importe l'emplacement géographique. L'Internet représente l'un des exemples les plus réussis des avantages de l'investissement et de l’engagement soutenus dans la recherche et le développement de l’infrastructure informatique. Dès les premières recherches sur la commutation par paquets, le gouvernement, l'industrie et les universités ont été partenaires dans l'évolution et le déploiement de cette nouvelle technologie passionnante.

Aujourd’hui, les termes tels que « [email protected] » et « http://www.acm.org » n’ont plus de secret pour quiconque (Barry M. Leiner, Vinton G. Cerf, David D. Clark, Robert E. Kahn, Leonard Kleinrock, Daniel C. Lynch, Jon Postel, Larry G. Roberts, Stephen Wolff, 2010).

C’est grâce à ce complexe  technologique que les jeunes naviguent sur les réseaux sociaux  via le site internet qui est un réseau télématique international accessible aux professionnels comme aux particuliers.

  1. Choix et intérêt du sujet

Ce sujet n’est pas un fait du hasard car depuis quelques années sur Internet, on observe un véritable phénomène des réseaux.Les réseaux sociaux ont su se développer pour toucher à travers le monde des millionsde gens dont les jeunes sont plus victimes  car ils ne savent plus se contrôler à leurs usages, lorsqu’ils sont connectés ils y consacrent tout leur tempssans se rendre compte des risques  sur la santé physique et psychologique bien que sa soient des outils de sociabilité.

  1. Méthodologie Et Difficultés
  2. 1. Méthodologie

Dans Ce point nous présenterons la population d'étude, l'échantillonnage, les méthodes, les techniques et outils de collecte des données, le traitement des données et les difficultés rencontrées.

Pour notre étude nous avons recouru à 2 méthodes qui sont la méthode quantitative en ce qui concerne les résultats numériques ou données chiffrées et la méthode qualitative pour trouver des explications auprès des experts du domaine sur la matière.

Les techniques sont des outils mis à la disposition de la recherche et organisés par la méthode pour la collecte des données.[15]  Nous avons fait recours aux techniques, au cours de notre descente sur terrain, nous avons eu à échanger avec les enquêtés sur l’utilisation des réseaux sociaux, ceci dans le but  de compléter et de vérifier les données perçues par l’observation et la documentation.  En plus, nous avons consulté les ouvrages de la bibliothèque, les TFC, les mémoires surtout les articles  ont été  beaucoup plus touchés sur  l’internet et tant d’autres documents en rapport avec le sujet de notre travail.

Après avoir soumis un questionnaire d’enquête aux habitants de la ville. Les réponses y relatives ont été récoltées. Le questionnaire nous a aidés à  récolter les données fiables et exactes.

Population d'étude

La population d'étude pour cette recherche est celle de la ville de Bukavu reparti sur toutes  les trois communes que compte cette ville. La ville de Bukavu compte un effectif de 870954 habitants

Echantillonnage : notre univers est de870954habitants où nous avons recouru à la formule d’ALAIN  BOUCHARD pour déterminer la taille de notre  échantillon. Notre échantillon est de 60 ménages avec une marge d’erreur de 10% D’où la formule est :

N x c   =

Considérant que N= la taille de l’univers qui correspond à 870954 habitants, n = la taille de l’échantillon pour la population infinie correspondant à 60 ménages

N x n tailles de l’échantillon corrigé. C. a .d: n x c = =  = =

59,9 ménages soit 60 personnes.

Nous avons effectué la descente sur terrain pour récolter les données au prêt d’un échantillon de 60 enquêtés; nous avons utilisé la technique d’échantillonnage aléatoire, outil qui nous a permis d’enquêté une représentativité considérable dans la récolte des données, nous avons ensuite repartie les nombre d’enquêtés en trois groupe qui représente les trois commune, d’où nous avons divisé le nombre global des enquêtés par trois commune à enquêter et dans toute  la ville de Bukavu, nous avons enquêté 52% des hommes et 48% des femmes. Lors des enquêtes  sur terrain, les personnes à interroger étaient ciblées ou choisie par disponibilité.

 Traitement et analyse des données

Les données quantitatives relatives à l'enquête ont été encodées et analysées au moyen du logiciel SPSS (Statistical Package for Social Sciences), et les commentaires ont été présentés à l'aide du logiciel Microsoft Office Word 2007

  1. 2. Brève présentation du milieu

Dans cette partie il sera question de présenter de manière brève la ville de Bukavu qui est notre zone de recherche. Cette partie présentera à tour de rôle : la localisation et les limites urbaines, la culture et la démographie, l’éducation et l’économie

1.4.2.1. Localisation

Notre milieu d’étude est la ville de Bukavu (chef- lieu de la province du sud Kivu en République Démocratique du Congo). Elle est située à l'Est de la RDC à une altitude moyenne de 1452m. Elle s’étend à l’extrême Sud du Lac Kivu approximativement entre 28° et 31° de latitude Sud et 28° à 50° de longitude Est.

La ville de Bukavu compte 3 communes dont les communes de KADUTU, BAGIRA et IBANDA. Elle s'étend sur une superficie de 44,90 Km2 dont 23,30 km2 de la commune de BAGIRA, 10,00 Km2 pour KADUTU et 11,57 Km2 pour IBANDA.

1.4.2.2 Limites territoriales

Au Nord, le Lac Kivu est l'unique limite ; Au sud, la ville de Bukavu est limitée du territoire de Kabare par une ligne conventionnelle. Cette ligne va de l'est de Panzi et se prolonge à l'Ouest jusqu'à la rivière Nyamuhinga dans la commune de Bagira. Celle-ci déverse ses eaux dans la Nyachiduduma avant de se jeter dans le lac Kivu. Ces deux rivières constituent la limite Ouest de la Ville avec le territoire de Kabare ; A l'est, c'est la rivière Ruzizi qui accueille les eaux du Lac Kivu et les charrie jusqu'au lac Tanganyika. La vallée où coule la rivière Ruzizi n'est pas exclusivement la limite de la ville mais aussi sa prolongation délimite la RDC avec la République du Rwanda et du Burundi.

1.4.2.3. Culture et Démographie

1.4.2.3.1. Culture

La population de la ville de Bukavu est une hétérogénéité de plusieurs cultures de la RDC mais aussi une homogénéité de plusieurs croyances culturelle et religieuse. La population est constituée de presque toutes les tribus de la RDC. Les majorités sont venus des territoires voisins pour raison de proximité ce sont donc les Shi, Havu, Rega, Fuliiru, Vira, Batembo qui sont majoritaires dans la ville.

La grande partie de la population est de religion Judéo-chrétienne, répartie dans diverses communautés confessionnelles catholique ou protestante.

La ville possède à son actif plusieurs tribus : la tribu des « bashi » qui d’ailleurs est majoritaire, la tribu des « lega », vient à la deuxième position, les « havu » suivent, les « vira » les « bembe », les « nande », les « bafuliro »,

1.4.2.3.2. Situation démographique

Comme sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo, la croissance démographique est très élevée. Selon les services de l'état civil et démographique de la mairie, la ville de Bukavu, chaque mois il y a une augmentation de la population, la population des villages et des territoires de la province préfèrent tous vivre en ville qu'en milieu rural, un exode rural motivé par diverses raisons

Actuellement la ville de Bukavu compte 870954 habitants répartis dans ses trois communes.

Tableau n° 1. Répartition de la population de la ville de Bukavu par commune[16]

COMMU NES

POPULATION CONGOLAISE VILLE DE BUKAVU

 

ADULTES

ENFANTS

   

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

TOTAL

 

BAGIRA

44274

48860

63681

72083

228898

 

IBANDA

58709

64902

75617

87455

286683

 

KADUTU

77948

78719

97069

101637

355373

 

TOTALE

180931

192481

236367

261175

870954

 

Source : Mairie de la ville de Bukavu, dénombrement 2014.

1.4.2.3.2.1.Education

La ville de Bukavu compte actuellement 39 écoles maternelles ; 224 écoles primaires ; 157 écoles secondaires (EPSP, Sud-Kivu, 2014). Les écoles citées sont celles qui existent réellement même si on peut observer d’autres écoles. La ville a aussi 6 universités et 16 instituts supérieurs.

1.4.2.3.2.2.Situation socio-économique

Retenons d’entrée de jeu que le secteur informel caractérise la ville bien qu’on note du côté de l’Etat des efforts pour réguler ce secteur en structurant les activités commerciales.

Sur le plan économique les activités à caractère économique regroupées dans la FEC sont : La Bralima produisant diverses gammes de boisons ; la Pharmakina qui extrait la totaquina du quinquina dont elle fabrique la quinine qui combat la malaria ; Ginki qui sort de son usine la mousse dont on fait les matelas et d'autres articles ; des Minoteries ; Kotecha qui produit des emballages en plastique ; Une multitude des maisons commerciales et entrepreneur à côté d'un secteur informel multiforme.

  • Le climat

Le climat pluvieux s'échelonnant sur plus ou moins 8 mois, le mois de septembre est le début de cette période se terminant à la mi-mai. Climat tropical et tempéré dans la basse altitude, à 1 500 m du niveau de la mer en communes d'IBANDA et KADUTU ensuite à 1 600 dans celle de BAGIRA. Ce climat se rapproche le subéquatorial ou tropical humide heureusement de courte durée. Mais à un certain moment, il est caractérisé par dix jours de forte pluie pendant la saison pluvieuse au moment où les sols sont déjà gorgés d'eau. Ils sont liquéfiés en partie déclenchant leur solifluxion. Cette solifluxion affecte les versants provoquant des boues qui barrent les routes. Ce climat tropical subit aussi l'influence du climat d'altitude à plus de 15 000 à 2000 mètres.[17]

1.5. Délimitation spatio-temporelle

Notre recherche s’effectue dans la républiquedémocratique du Congo, province du sud Kivu,ville de Bukavu en particulièrementoùles nouvelles technologies permettent de créer une grande solitude pour les gens   utilisateurs qui aujourd’hui abandonnent leurs activités quotidiennes et entrelacent les diverses pratiques de sociabilité en face à face et « médiatisées » par les technologies de l’information : non seulement le téléphone, mais aussi les divers modes d’usage de l’Internet (SMS, courriel, chats et forums de discussion, réseaux sociaux…). Toutes ces pratiques se complètent, notre recherche  va de 2015 à juillet 2017.

1.6. DIFFICULTES RENCONTREES

Nous nous sommes heurtés à des difficultés d’ordres

Financiers pour la réalisation de ce travail, nos  recherches nécessitaient  l’argent de transport  pour sillonner la ville de Bukavu étant donné que celle-ci est très vaste ;

Aussi les difficultés d’ordres technique, nos machines avaient des caprices l’or de la saisie de nos données.

            Néanmoins pour surmonter ces contraintes, nous nous sommes fait violence en usant de la patience, le courage, l’endurance, la tolérance face aux attitudes par fois offensives nous avons également fait appel aux tierces personnes compétentes et influentes dans le milieu d'étude.

  1. Subdivision du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce travail comprend trois parties : la première partie se bornera aux résultats de notre recherche, qui serait repartie en quatre chapitres, la deuxième partie concernera la discussion de résultats de terrain et la troisième partie concernera les axes ou les orientations stratégiques.

[1]Lise-Marie SCHAFFHAUSSER, dans son  l’article « Constitution de réseaux et protection de la vie privée »

[2]Godefroy DANG NGUYEN, Virginie LETHIAIS,  dans leur  article « Impact des réseaux sociaux sur la sociabilité : le cas de Facebook »brétagne, p1

[3]CARDON D, « Liens faibles et liens forts sur les réseaux sociaux »les  cahiers, no372, janvier – février  2013, p61

[4]Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre

[5]Jean-François Biron et Catherine Bourassa Dansereau, Dans l’ouvrage, « Les préoccupations et les impacts associés à l’utilisation d’Internet  dans les milieux des jeunes d’âge scolaire »Direction de santé publique Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, 2011

[6]Isabelle Stengers, philosophe, Cité par T. DE SMEDT, Présentation sur l’accès et l’éducation aux médias,université  d’été , louvain la neuve , juillet 2011

[7]http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/internet-les-usages-sociaux/ Dominique CARDON, «Internet- Les usages sociaux», Encyclopédie Universalis,

[8]Htt://www. Les dangers des réseaux sociaux et surtout Facebook

[9]O’Keeffe et Clarke-Pearson,«Clinical Report – The Impact of Social Media on Children, Adolescents, and Families». American Academy of Pediatric.Pediatrics, vol. 127, no 4. p. 799-805. 2011

[10]McLUHAN MARSHALL H., Pour comprendre les medias, 1968, p.114

[11]http://fr.wikipédia.org/wiki/R%A9seau_socail , (Consultation, 12 Mars 2017)

[12] http:/ /www.e-enfance.org/enfant_Internet.php ?page=4&article=118, (Consultation 12 Avril 2017)

[13]WASSERMAN S., FAUST K., etalii, Social network Analysis: Methods and Applications (Structural Analysis in social sciences, Cambridge university, Press, Cambridge, 1999, p.

[14] DYSON E., Editrice de la News Letter Release 1.0, cité par Philippe TORTOLING, Enjeux et perspectives des réseaux sociaux, Mémoire Online, 2006, Institut Supérieur du Commerce de Paris

[15] Roger PINTO et Madeleine GRAWTTZ, Méthode des sciences sociales, Paris, Ed Dalloz, 1971, P.76.

[16]Mairie de la ville de Bukavu, dénombrement 2014

[17]Mairie de la ville de Bukavu, Rapport 2014.

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