0 .1. PROBLEMATIQUE
Au niveau mondial la culture du soja est produite chaque seconde en raison de sa très grande valeur nutritive. La production de soja a plus que doublé au cours des vingt dernières années, atteignant 280,3 millions de tonnes pour la campagne 2013-2014.[1]
Selon L’USDA la prévision de production mondiale de soja est de 264,3 millions de tonnes récoltées en 2011-2012, on suppose que la plus grande expansion des champs de soja s’est accrue sous l’effet d’une augmentation conjointes des surfaces et des rendements qui ont doublé la production. Le soja a connu un développement très rapide, marginale au milieu des années 1960 avec 33 millions de tonnes cultivées. La production mondiale de soja s’approche du seuil des 300 millions de tonnes par an. Sur cette période (1960) le taux de croissance moyen annuel de la productivité du soja à été d’environ 5 ,7% et nettement plus élevé que pour les céréales (2% par an) le soja est un champignon de l’alimentation mondiale car il assure chaque année environ 90% des exploitations.
En Afrique la culture du soja est prometteuse sur le plan de la production c’est que les cultivateurs s’intéressent beaucoup à cultivé le soja pour le besoin d’argent qui se fait vivement sentir et pour donner une très grande valeur au soja on le transforme en huile et en tourteau des animaux, mais rarement en lait suite aux caprices du marché.[2]
En RDC la culture du soja accuse une tendance à diminuer, à en croire les statistique de la FAO, cette tendance est attribuable pour une grande partie à la situation sociopolitique et sécuritaire, l’une des contraintes principales des sols de la RDC est la faible teneur en matière organique.[3]
Dans la province du sud - Kivu le soja est assez récente et gagne de plus en plus du terrain, au sud- Kivu le soja est cultivé pour satisfaire le besoin de la famine et augmenter le revenu des cultivateurs, ce pendant le soja n’est pas exporter ou vendu à l’extérieure à cause des raisons suivantes : l’infrastructure routière étant en très mauvais état, les récoltes restent insuffisant par manque des produits phytosanitaires qui coûtent très cher, manque des machines de transformation des produits agricoles. C’est ainsi que le soja cultivé dans la province du Sud-Kivu ne répond pas correctement à l’augmentation de revenu.[4]
Dans le village de murhesa, la culture du soja constitue un domaine sûr pour aboutir à un développement économique durable, mais le rendement agricole n’est pas satisfaisants à la demande de la population, malgré l’utilisation des nouvelles méthodes culturales nous avons l’altération qui surgit à l’entreposage.
Ainsi donc, des problèmes d’alimentation ne peuvent pas être résolus totalement par un accroissement de la production agricole seulement ; il faudra étudier aussi des méthodes qui permettrons de limité les pertes des récoltes et subvenir au déséquilibre de l’offre et de la demande.
Le murhesa étant un milieu où il ya disponibilité de l’électricité, l’installation d’une usine de transformation du soja en lait sera mis en œuvre comme un moyen efficace pour attaquer le fléau. Par manque des moyens financiers pour installer cette usine de transformation la productivité est réduite ainsi que le rendement agricole ; la situation de murhesa tend à devenir catastrophique, le nombre de chômage est impressionnant et la population en générale souffre du faible revenu ce qui ralentit encore le développement sur le plan économique et social.
Devant ces problèmes une question s’impose :
0 .2. HYPOTHESE DE TRAVAIL
A cette question posée précédemment une réponse provisoire à vérifier dans cette étude s’avise :
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.3.1. Objectif global
Ce travail se fixe comme objectifs global de contribuer à l’augmentation de revenu par la transformation du soja en lait tout en focalisant l’attention sur des bonnes méthodes appropriées utilisées pendant cette transformation.
0.3.2. Objectifs spécifiques
Pour qu’une recherche scientifique soit mieux abordée, il exige qu’elle soit limitée dans le temps et dans l’espace suivant les possibilités du chercheur.
Dans le temps : cette étude s’étend sur trois années soit de 2013 à 2015, notre attention est fixé sur cette période puisque c’est pendant cette période que nous avons eu des occasions de faire de descente sur terrain et nous avons bien observé et analyser ce fait.
Dans l’espace : les données recueilles dans notre travail se rapportent dans le milieu appelé localement murhesa, groupement de mudaka situé dans le territoire de kabare, province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.5.1. Choix du sujet
Le choix de ce sujet est le fruit d’une observation faite pendant 3 années dans la localité de murhesa sur leur manière de produire et de transformer le soja.
0.5.2. L’intérêt du sujet
Ce sujet nous présente trois intérêts
0.5.2.1. Intérêt personnel
En qualité d’une technicienne en développement rural, nous sommes appelés à accompagner les producteurs paysans dans le développement de leur milieu.
0.5.2.2. Intérêt socio-économique
En encourageant l’accroissement de revenu des producteurs par la transformation du soja en lait tout en utilisant les matériels industriels appropriés, la population de murhesa ne sera plus exposée au chômage et aux crises financières causées par l’inaccessibilité à des machines de transformation.
0.5.2.3. Intérêt scientifique
Nous avons voulu mettre à la portée des autres scientifiques ce modeste travail comme un outil pouvant être consultés en cas de toute étude qui concerne la transformation du soja en lait.
0.6. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion ce travail à été repartie de la manière suivante :
[1] Le conseil international des céréales (CIC) le 30 Aout 2013
[2] Rapport USDA du 10 juin 2016
[3] Perspectives de l’alimentation (FAO/ SMIAR) 06 /1997
[4] WWW. Planetoscope .Com /céréales
-CT OLIVIER ABDOU. Et Atr BWIJA PLACIDE , 2014-2015, Cours de conditionnement, transformation et commercialisation des produits agro-alimentaire, ISDR, Inédit.