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1. INTRODUCTION

La vaccination constitue un des meilleurs moyens de se protéger contre la maladie.  Peu importe l’âge, il est important de se faire vacciner car la vaccination consiste à immuniser une personne contre une maladie ou une infection, généralement en lui administrant un vaccin. Il est établi que la vaccination permet de combattre et d’éliminer des maladies infectieuses potentiellement mortelles et on estime qu’ainsi plus de 2 à 3 millions de décès par an sont évités. (1)

Pour parler le même langage avec le (s) lecture (s), nous avons voulu définir les concepts clés :   

  • Facteur : ce qui fait ou qui crée quelque chose (2).
  • Réticence : attitude de quelqu’un qui hésite à dire ses pensées ou à prendre une décision (3).
  • Résistance : action de résister, de s’opposer à quelqu’un ou à quelque chose (3).
  • Vaccination : c’est une action permettant de protéger un sujet en développant chez lui une immunité c’est-à-dire en lui donnant des moyens de défense contre la pénétration de l’agent microbien ou le développement de la maladie (4).

PLAN DE PRESENTATION DE LA CONFERENCE ET SEMINAIRE

  • Introduction
  • Matériel et Méthode
  • Résultats
  • Discussion
  1. ETAT DE LA QUESTION

                        Les oppositions aux vaccins ont un développement préoccupant dans tous les pays du monde. Elles vont de l’opposition totale aux hésitations, négligences ou oublis et ont pour conséquence l’insuffisance de la couverture vaccinale. Les refus sont aggravés par les peurs du vaccin, les informations erronées sur l’internet ou dans les médias, la perte de confiance dans les experts, certaines croyances. Les solutions sont principalement l’instauration d’une information mieux faite sur les vaccins, la révision de la formation universitaire pour les médecins et les soignants, le renforcement de l’enseignement des sciences à l’école et de l’hygiène pour le public afin d’améliorer la compréhension des messages de prévention. Les mesures de santé publique (gratuité des vaccins, obligation ou recommandation, calendrier vaccinal) sont à adapter à chaque pays mais ne donnent pas de solution parfaite.  (5)

                        Les enquêtes menées depuis plusieurs années montrent qu’environ 85% de la population française fait confiance aux vaccins. Mais cela signifie que 15% manifestent une réticence ou une hostilité. Les récentes polémiques autour de la vaccination contre la pandémie gripale vont prolonger une montée de ces oppositions, dont l’académie de médecine s’est inquiétée. De nombreux facteurs concourent à cette réticence notamment : la mauvaise information, montée de l’individualisme et la crainte sur la sécurité des processus de fabrication des industriels ou sur les effets secondaires… les enquêtes montrent que toutes les catégories de population ne sont pas informées sur les vaccins (6).

                        En RDC, précisément à Lubumbashi, dans une étude anthropologique sur les refus et résistances à la vaccination dans le Katanga, cas des zones de santé de Kinkondja, Kabalo, Mbulula et Malemba Nkulu, il a été remarqué que les causes de refus sont nombreuses. Des convictions religieuses, la peur des effets secondaires des vaccins sur base d’une rumeur qui insinue que le vaccin est un poison, le manque de confiance à l’égard des agents du système de la santé sont parmi les causes de la résistance des populations du district du Tanganyika pour faire vacciner les enfants (7).                        

                        D’après une étude menée par Fabrice Dimitri Togla YEMADJE au Bénin sur les facteurs de réticence et de résistance à la vaccination anti-poliomyélite chez les populations de la commune de ZOGBODOMEY ; Cette étude a montré une relation entre le niveau d’instruction des parents et les refus à la vaccination. Les enfants des parents instruits ont plus de chance d’être vaccinés que les enfants des parents qui ne sont pas instruits (8).                 

  1. PROBLEMATIQUE

                        Malgré les mesures de santé publique appliquées dans la communauté (promotion de la santé, campagne de sensibilisation, éducation sanitaire etc.), le cas de réticence et résistance à la vaccination demeure toujours dans cette dernière, c’est ainsi que nous avons souhaité savoir les facteurs ou raisons de réticence et résistance à la vaccination dans l’aire de santé Kinkunki.   

  • OBJECTIFS
  1. Objectif général

                        L’objectif général de notre étude est de déterminer les facteurs de réticence et résistance à la vaccination dans l’aire de santé Kinkunki et précisément dans le village Kinkunki.

  1. Objectifs spécifiques
  • Déterminer la proportion des ménages réticents et résistants à la vaccination ;
  • Décrire les raisons de réticence et résistance des ménages face à la vaccination ;
  • Déterminer le facteur le plus déterminant la réticence et résistance à la vaccination dans l’aire de santé Kinkunki.
  1. JUSTIFICATION DU SUJET 

 Cette étude n’est pas un fruit aléatoire ou du hasard, il fait partie d’une observation passive faite sur les ménages réticents et résistants à la vaccination tout en ignorant les dangers qui en découlent.

 L’intérêt de ce sujet est de faire voir les autorités politico-administratives et  sanitaires les cas de réticence et résistance à la vaccination en vue de trouver une solution adéquate.

  1. DELIMITATION DU SUJET

 Dans l’espace, nous avons centré notre étude dans l’aire de santé Kinkunki, zone de santé de Kamina, province du Haut-Lomami, République démocratique du Congo. Et dans le temps, cette étude couvre une période d’environ deux semaines, allant du 2 Mai au 16 Mai 2017.

  1. SUBDIVISION DU SUJET

                        Outre la conclusion et les suggestions, notre travail comprend quatre parties à savoir : l’Introduction, le Matériel et Méthode, les Résultats et la Discussion.

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